Une expédition de cinq ans autour du monde au service de la préservation des océans, de la science et de la transition énergétique dont le premier volet va maintenant être ponctué par trois grandes étapes : Cuba (du 21 juillet au 8 août), la République Dominicaine (du 20 août au 10 septembre), puis la Guadeloupe (du 18 septembre au 15 janvier). Lors de ces escales, l’accent sera mis sur la recherche océanographique grâce aux chercheurs du programme européen JPI Oceans attendus à bord du navire.
Faire escale dans des zones d’intérêts pour la recherche scientifique mais également pour atteindre une large audience afin de promouvoir des solutions concrètes de valorisation des déchets plastiques à terre et lutter ainsi contre la pollution des océans : telle est la mission du navire Race for Water. Parti de Lorient, son port d’attache, le 9 avril dernier, le catamaran hybride, à la pointe de la transition énergétique avec sa propulsion mixte (le solaire, l’hydrogène et une voile de kite), a désormais quitté l’archipel des Bermudes où il a profité, entre autres, de la résonnance internationale de la 35e Coupe de l’America pour remplir sa mission et mettre en avant sa plateforme exceptionnelle. Une plateforme unique, sans impact sur l’environnement, servant à la fois de base pédagogique, de laboratoire itinérant et de support de démonstration pour la promotion des énergies propres. Si l’opération s’est avèrée instructive, positive et patente puisqu’elle a notamment permis de réunir de nombreuses personnes du gouvernement, ainsi que des industriels du Waste Management, du monde de l’énergie et des ONG locales, l’escale Bermudienne n’a été cependant que le début d’une longue aventure qui va, à présent, se poursuivre dans l’arc antillais.
Agir, sensibiliser et promouvoir de nouvelles solutions
A chacune de ces escales, quatre temps forts. En premier lieu, une conférence de presse pour annoncer le programme détaillé de chacune des haltes et faire connaître au plus grand nombre cet intrigant navire par voie de presse. Des Workshops « Plastic Waste to Energy » et « Sciences » seront également proposés. L’objectif principal de ces réunions : rassembler les acteurs économiques pour le premier ou les scientifiques autour d’une table pour le second afin d’apprendre des expériences de chacun, partager les actions et les efforts déployés pour la préservation de l'océan, puis trouver le meilleur moyen de s'attaquer au problème de la pollution plastique dans le monde entier. Parallèlement, des visites seront réservées aux scolaires avec le but clairement annoncé de sensibiliser les jeunes générations à l'importance de préserver l'eau et les engager à faire la différence, tandis que des tournées privées seront également possibles. Toutes seront animées autour de l’exposition du bord représentant les missions de la Fondation, la collaboration avec le monde scientifique, la lutte contre la pollution plastique et une solution de valorisation de ces déchets en énergie, mais également le fonctionnement du bateau. Les enjeux ? Sensibiliser à grande échelle, public et institutions à la préservation de l’eau. Agir et promouvoir de nouvelles solutions de lutte contre la pollution plastique des océans.
Au service de la science
La compréhension approfondie du fonctionnement des océans étant l’une des conditions sine qua non à leur protection, le navire Race for Water est l’hôte de chercheurs et de scientifiques du programme européen JPI Oceans. Profitant de cette plateforme d’exception et de son itinéraire dans les eaux caribéennes, deux consortiums de scientifiques – EPHEMARE et WEATHER-MIC – menant des recherches sur les aspects écologiques des microplastiques dans l’environnement marin se relaient à bord de navire pour effectuer des prélèvements dans des zones d’intérêts. En appui de leurs études, l’Odyssée Race for Water est également une opportunité idéale de communication avec le grand public et les décideurs politiques pour expliquer leurs recherches à travers les différents Workshops organisés. Tout l’équipage de Race for Water se réjouit de leur présence à bord et de mettre à profit leurs compétences maritimes dans l’intérêt supérieur de la science.