Tout savoir sur le collagène marin : un allié naturel pour la santé

Culture nautique
Par Figaronautisme.com

Issu des peaux, arêtes ou écailles de poissons, le collagène marin séduit de plus en plus pour ses propriétés naturelles et sa bonne absorption par l’organisme. Dans cet article, la rédaction explore ses origines, ses différences avec d’autres formes de collagène, et les raisons de son succès croissant dans le domaine du bien-être.

Issu des peaux, arêtes ou écailles de poissons, le collagène marin séduit de plus en plus pour ses propriétés naturelles et sa bonne absorption par l’organisme. Dans cet article, la rédaction explore ses origines, ses différences avec d’autres formes de collagène, et les raisons de son succès croissant dans le domaine du bien-être.

La mer, source de bien-être
C’est dans les profondeurs des océans que nous allons chercher ce que la nature a de plus pur : le collagène marin. Obtenu à partir de peaux, d’arêtes ou d’écailles de poissons, il est le fruit d’un procédé d’extraction qui permet de récupérer cette précieuse protéine, naturellement présente dans le corps humain. Les techniques modernes, à froid ou enzymatiques, préservent au maximum les qualités nutritionnelles du produit final.
Autrement dit, ce collagène ne vient pas de la chimie de synthèse ni de la terre, mais de ressources marines déjà disponibles, souvent sous-utilisées dans l’industrie de la pêche. Il s’agit donc d’une valorisation intelligente et éthique de matières premières existantes. Cela donne au collagène marin une dimension vertueuse, au croisement entre santé et durabilité.
Mais pourquoi s’intéresser aux richesses de la mer pour notre bien-être ? Parce que le monde marin concentre une diversité exceptionnelle de nutriments. C’est un véritable vivier de protéines, de minéraux, d’antioxydants… qui agissent sur la peau, les articulations, la digestion, ou encore l’énergie générale. Longtemps négligées, ces ressources naturelles reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène dans les domaines de la nutrition et de la cosmétique.
Il y a aussi un lien presque instinctif entre le corps humain et l’eau. Le chiffre est souvent cité, mais il parle de lui-même : notre organisme est composé à environ 70 % d’eau, tout comme notre planète. Cette proximité n’est pas qu’un symbole. Elle explique en partie pourquoi certaines molécules issues du monde marin sont si bien acceptées par notre corps. Le collagène marin ne fait pas exception.

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Un collagène pas comme les autres
Il existe plusieurs types de collagène sur le marché. Le plus répandu est d’origine bovine ou porcine, issu des os ou des cartilages d’animaux d’élevage. Le collagène marin, lui, est extrait de poissons, et sa structure plus fine le rend plus facile à digérer. On parle de meilleure biodisponibilité : une plus grande capacité pour le corps à l’absorber et à l’utiliser là où il en a besoin.
Cela signifie qu’à quantité égale, le collagène marin peut être plus efficace, plus rapidement. C’est un avantage non négligeable pour ceux qui veulent des résultats visibles sur la peau, les articulations ou la récupération musculaire, sans avoir à multiplier les doses ni attendre des mois.
Sur le plan de sa composition, il se distingue par une forte concentration en glycine, proline et hydroxyproline, trois acides aminés essentiels à la formation et à la réparation des tissus conjonctifs. Ces molécules agissent comme des briques naturelles pour soutenir la fermeté de la peau, la souplesse des tendons et la solidité des cartilages. La glycine, en particulier, joue aussi un rôle dans la régulation du sommeil et du stress, ce qui confère au collagène marin des effets secondaires positifs peu connus mais bien réels.
Autre aspect important, souvent négligé dans le choix des compléments alimentaires : l’impact environnemental. Le collagène marin s’inscrit dans une logique de valorisation des coproduits de la pêche. Plutôt que de jeter les parties non consommées des poissons, on les transforme en ingrédients utiles. Cette démarche limite le gaspillage, réduit la pression sur l’élevage animal, et contribue à une économie plus circulaire. C’est un argument qui pèse pour de plus en plus de consommateurs.

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Un allié précieux à tous les âges
Le collagène n’est pas une lubie de sportifs ou d’adeptes de soins anti-âge. C’est une protéine clé qui compose naturellement nos tissus : peau, muscles, ligaments, cartilage, vaisseaux sanguins… Problème, à partir de 25-30 ans, sa production commence à ralentir. Et ce déclin s’accélère avec l’âge, entraînant perte d’élasticité de la peau, douleurs articulaires, fatigue musculaire. D’où l’intérêt de le compléter.
Le collagène marin s’adresse donc à tous ceux qui souhaitent prendre soin de leur corps au quotidien. Les sportifs y trouvent un soutien pour protéger leurs tendons et accélérer la récupération après l’effort. Les personnes âgées y voient un moyen de préserver leur mobilité et de mieux vieillir. Quant à ceux qui s’intéressent à la beauté naturelle, ils l’intègrent dans leur routine pour améliorer l’aspect de leur peau, renforcer leurs cheveux ou limiter la casse des ongles.
Son succès repose aussi sur sa simplicité d’usage : on peut le consommer en gélules, en poudre à diluer ou intégré dans des boissons fonctionnelles. Pas besoin de changer radicalement ses habitudes. Un petit geste quotidien suffit pour bénéficier de ses effets sur le long terme.
Au fond, le collagène marin attire parce qu’il propose une réponse globale, transversale. Il ne s’adresse pas à un seul type de personne, mais à tous ceux qui veulent mieux vivre, de façon plus naturelle, sans multiplier les produits ou les routines complexes.

Le collagène marin coche toutes les cases : naturel, efficace, éthique. Sa bonne absorption, sa richesse en acides aminés essentiels et sa provenance durable en font un allié de choix pour celles et ceux qui veulent prendre soin d’eux, à tous les âges de la vie.
Mais une fois convaincu de ses bienfaits, reste une question pratique : comment l’utiliser au quotidien ? Sous quelle forme, à quel dosage, et avec quelles attentes réalistes ?
Autant de réponses à découvrir dans la suite de notre dossier : Comment consommer le collagène marin au quotidien pour optimiser ses bienfaits ?

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…