
Sur la lancée d’un podium solide à New York, où l’équipe de France a survolé les phases préliminaires avant de décrocher une place en finale, le collectif français aborde cette manche britannique avec ambition et lucidité. Objectif annoncé : remporter le Grand Prix.
Un plan d’eau exigeant et un public en feu
Plan d’eau côtier aux conditions changeantes, courants marqués, effets de côte complexes, Portsmouth ne pardonne rien aux erreurs. C’est aussi ce qui en fait une étape si particulière. La configuration en « stade nautique » promet des courses intenses et lisibles depuis la terre, un atout pour les milliers de spectateurs attendus tout au long du week-end.
Côté météo, les prévisions annoncent des vents d’ouest à sud-ouest, oscillant entre 12 et 20 nœuds. De quoi garantir du spectacle, mais aussi contraindre les équipages à une réactivité maximale face à des rafales imprévisibles.
Une équipe en confiance et en pleine progression
Entre deux régates, les Français n’ont pas levé le pied. Sous la houlette du coach Philippe Mourniac et de leur data analyst Lucas Delcourt, ils ont peaufiné chaque détail. Travail tactique sur les départs, analyse poussée des performances sur les foils en L, ajustements techniques avec l’organisation SailGP : rien n’a été laissé au hasard.
« On a mis en place un nouveau fonctionnement et j’y crois à fond », confie Quentin Delapierre. « On a beaucoup bossé les départs, notamment en finale. À New York, j’ai raté le coche, mais à San Francisco, on avait pris le meilleur envol. On est prêts, concentrés, et on a réglé les soucis techniques avec l’organisation. On est chauds ! »
Cap sur la finale
Encore en pleine montée en puissance, l’équipe de France vise clairement la qualification pour la finale de dimanche, avec la ferme intention de transformer cette dynamique positive en victoire. Dans une saison toujours plus serrée, chaque point compte, chaque régate peut tout faire basculer.
Le rendez-vous est pris sur les eaux anglaises : Portsmouth s’apprête à vibrer au rythme des F50, et les Français entendent bien faire entendre leur voix.