Où voyager en 2025 ? Cinq destinations littorales à explorer de mai à décembre

Par Figaronautisme.com

Et si cette année, on décidait de suivre le rivage ? Non pas pour rester en terrain connu, mais au contraire pour partir vers des côtes encore peu explorées, observer d’autres manières de vivre au bord de l’eau, et s’imprégner d’une relation intime à la mer. De l’Atlantique africain aux plages oubliées de l’océan Indien, voici cinq destinations où le voyage se nourrit d’horizons marins, d’escales culturelles et d’instants suspendus. Cinq idées de voyages entre mai et décembre, pour découvrir autrement.

Cap-Vert, un archipel à vivre au rythme des îles

À découvrir entre mai et juin

Le Cap-Vert, c’est d’abord une sensation : celle d’un vent doux, d’une lumière dorée, de musiques lentes qui résonnent dans les rues de Mindelo. C’est aussi un archipel aux visages multiples, qui s’égrainent au large des côtes africaines. Chaque île est une découverte. São Vicente est vibrante, urbaine, culturelle. Santo Antão, à quelques heures de bateau, offre l’un des plus beaux réseaux de randonnées de l’Atlantique, entre vallées vertigineuses et cultures en terrasse.
Sal et Boa Vista attirent par leurs plages à perte de vue, idéales pour les baignades, les longues marches ou le kitesurf. Les villages côtiers, comme Ponta do Sol ou Tarrafal, gardent une âme simple, tournée vers la mer et la pêche. Le Cap-Vert est aussi l’un des rares endroits où l’on peut passer d’un environnement saharien à une forêt tropicale en quelques heures de navigation.
Au printemps, les températures sont agréables et les îles encore tranquilles, loin de l’affluence estivale. Un moment idéal pour explorer en douceur.
Pour prolonger l’inspiration : découvrez les plus jolies plages du Cap Vert

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Albanie, la Méditerranée en version confidentielle

À visiter en juillet ou août

À quelques encablures de la Grèce et de l’Italie, l’Albanie reste un angle mort sur la carte touristique européenne. Et pourtant, sa façade littorale, le long de la mer Ionienne, a tout pour plaire : criques rocheuses, plages aux eaux limpides, villages blancs accrochés aux collines... La "Riviera albanaise", entre Vlorë et Saranda, déroule un littoral encore largement intact, où l’on peut se baigner dans des eaux turquoise sans partager sa serviette.
Ksamil, petite station balnéaire en face de Corfou, gagne à être connue pour ses îlots aux allures exotiques. Dhermi, plus au nord, séduira les amateurs d’ambiances bohèmes, avec ses bars en bord de mer et ses petites plages en contrebas. Et derrière le littoral, les montagnes ne sont jamais loin : parfait pour alterner baignade, balades et découvertes culturelles.
L’Albanie en été, c’est la Méditerranée sans ses excès. On y vient pour l’authenticité, la nature encore brute, la simplicité des rencontres et une gastronomie marine qui fait la part belle au poisson frais, aux herbes sauvages et à l’huile d’olive.
À lire : 7 lieux incontournables de la Riviera Albanaise

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Colombie, l’autre caraïbe

À privilégier en septembre et octobre

La côte caraïbe de la Colombie évoque d’abord Carthagène des Indes, joyau colonial posé face à la mer. Derrière ses remparts, la ville vibre jour et nuit : ruelles aux façades colorées, places ombragées, musique dans les patios, marchés de fruits tropicaux. Mais au-delà de Carthagène, c’est toute une région à découvrir, où le lien à la mer est partout.
Les îles du Rosaire, à quelques minutes de bateau, offrent des eaux translucides propices à la plongée et au snorkeling. Plus à l’est, le parc national de Tayrona est un sanctuaire naturel : criques, sentiers côtiers, plages bordées de cocotiers et vestiges indigènes s’y côtoient dans un équilibre fragile mais magnifique. Et plus loin encore, la petite ville de Palomino attire voyageurs et surfeurs en quête de calme.
En septembre et octobre, les températures sont douces et la fréquentation bien moindre que pendant les fêtes de fin d’année. C’est le bon moment pour vivre une Colombie moins touristique, au plus près de ses habitants et de ses paysages.
À explorer : Carthagène des Indes, un joyau historique de la Colombie

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Oman, terres désertes et mer d’Arabie

À découvrir en novembre

Moins connue pour son littoral que pour ses montagnes ou ses dunes, Oman possède pourtant l’un des plus beaux visages côtiers du Moyen-Orient. Le golfe d’Oman et la mer d’Arabie offrent des eaux claires, bordées de falaises abruptes, de plages ocre et de villages côtiers tournés vers la pêche. À Mascate, le port et la corniche donnent le ton : ici, la mer est au coeur de la ville.
En allant vers Sur, on longe des criques isolées et des wadis qui s’ouvrent en piscines naturelles à quelques mètres de la plage. Plus au nord, la région du Musandam dévoile un tout autre décor, presque scandinave : fjords étroits, falaises plongeantes, eaux calmes où l’on peut croiser dauphins et tortues. Cette variété en fait une destination idéale pour qui cherche à mêler culture, nature et détente.
Novembre marque la fin de la chaleur intense. Les conditions deviennent parfaites pour découvrir les côtes en douceur, explorer les marchés de poissons au petit matin ou s’installer face à la mer pour ne rien faire.
Continuez votre exploration : Oman, un petit bijou glissé entre mer de sable et Océan Indien

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Mozambique, plages infinies et récifs préservés

À vivre en décembre

Encore en dehors des grands circuits, le Mozambique attire pourtant de plus en plus les voyageurs en quête de nature vierge et de plages oubliées. Avec plus de 2 500 kilomètres de côtes sur l’océan Indien, le pays regorge de lieux encore intacts. L’archipel de Bazaruto, au large de Vilanculos, est un paradis pour les plongeurs et les amateurs de fonds marins : dunes mouvantes, lagons couleur jade, récifs coralliens protégés.
Plus au nord, l’archipel des Quirimbas abrite des îles au charme suranné, comme Ibo, avec ses maisons coloniales et ses mangroves riches en biodiversité. La vie y est simple, rythmée par les marées, les pirogues qui vont et viennent, les marchés de poissons. Ici, on voyage lentement, au gré des découvertes et des rencontres.
Décembre marque le début de l’été austral : la nature est exubérante, la lumière intense, les journées longues. Une destination encore rare, pour voyageurs curieux.
Envie d’y aller ? Faites escale sur l'archipel de Bazaruto

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Ces cinq destinations ne se ressemblent pas, mais toutes entretiennent un lien fort avec leur littoral. Mer chaude ou océans puissants, villages de pêcheurs ou villes portuaires, plages animées ou criques isolées : le bord de mer reste un formidable point de départ pour explorer un pays autrement. Et si 2025 était l’année pour ralentir, marcher le long d’une côte inconnue, écouter d’autres vagues ?

Et avant de partir, pensez à consulter les prévisions météo sur La Chaîne Météo Voyage et à télécharger l'application mobile gratuite Bloc Marine.

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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