Stamm se déroute vers les îles Auckland

Course au large
Par Figaro Nautisme

François Gabart toujours leader. Armel Le Cléac’h se décale dans le sud et Bernard Stamm se déroute !

François Gabart toujours leader. Armel Le Cléac’h se décale dans le sud et Bernard Stamm se déroute !

François Gabart (Macif) a pris un peu ses distances samedi après-midi sur Armel le Cléac’h (Banque Populaire) et compte désormais 34 milles d’avance. Dans un flux d’ouest mollissant, les deux leaders sont ralentis actuellement dans la traversée du Pacifique Sud. Le Cléac’h a choisi d’empanner dès le passage de la porte de Nouvelle-Zélande pour replonger au sud. Il a créé ainsi un écart latéral de près de cinquante milles avec Gabart. En distance au but, Armel peut paraître décroché, mais c’est avant tout parce que, plongeant au sud, il s’éloigne beaucoup plus de la route directe que son concurrent. C’est un investissement que fait le navigateur de la baie de Morlaix. Réponse dans quelques heures, quand les deux leaders auront de nouveau empanné en direction de la prochaine porte. Pour l’heure, on peut juste constater qu’Armel Le Cléac’h a été à l’initiative plusieurs fois depuis le début de ce Vendée Globe et que, jusque là, cela lui a plutôt réussi.


 

Stamm se déroute



 

Troisième, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) en profite pour revenir à 524 milles du tableau arrière de Macif en étant le plus rapide de la flotte avec 21 noeuds affichés au speedo. Alors cinquième derrière Alex Thomson (Hugo Boss), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) a décidé de faire route vers les îles Auckland et de s'y abriter pour effectuer une réparation sur les hydrogénérateurs, et ce après en avoir informé l’organisation. Il pourrait, ensuite, reprendre la traversée du Pacifique Sud en sécurité et sereinement.
Depuis le large du Portugal, soit plusieurs semaines maintenant, Bernard Stamm est victime de gros soucis d'hydrogénérateurs. Endommagés, les systèmes qui fournissent l'énergie du bord ne peuvent plus remplir leur office. Les réserves de gasoil s'amenuisent de jour en jour et les batteries ne se chargent plus, limitant de ce fait les possibilités d'utilisation du pilote, de la centrale informatique pour la météo et les communications et rendant la vie à bord très difficile. Les réparations auxquelles le skipper de Cheminées Poujoulat s'attèle sans relâche depuis ne tiennent pas et l'ont contraint aujourd'hui à faire route vers les îles Auckland, au Sud de la Nouvelle-Zélande. Le Suisse va y chercher un abri lui permettant de mettre en œuvre des travaux nécessitant l'arrêt provisoire du bateau. Il est en effet indispensable de trouver une solution durable afin de garantir une production d'énergie suffisante à bord avant d'attaquer le plus long des océans du tour du monde. C'est une opération délicate à mener pour un homme seul, avec les moyens du bord. L'expérience de la construction de deux monocoques Imoca (Superbigou et Cheminées Poujoulat 3) sera sans nul doute une aide précieuse à Bernard Stamm quand il se trouvera au mouillage devant cette île inhabitée et située à 465 km de Bluff. Cet archipel de sept îles rattaché à la Nouvelle-Zélande depuis 1863 est le seul endroit susceptible de proposer un abri sûr aux marins du tour du monde en solitaire, sans hypothéquer leurs chances de rester en course. D'une superficie de 510 km², l'île principale, Auckland, est relativement montagneuse et devrait offrir le répit nécessaire au navigateur. Une solution empruntée à plusieurs reprises déjà dans l'histoire du Vendée Globe, notamment par Marc Guillemot lors de la précédente édition. En lien permanent avec son équipe à terre, Bernard Stamm ne perd bien évidemment pas la course de vue, mais sait que le sens marin et la sécurité imposent cette suspension du temps pour résoudre ces gros problèmes d'énergie et reprendre sa route avec tout le potentiel de son bateau. Cheminées Poujoulat est actuellement en vue de l'archipel mais attend le lever du jour pour faire l'approche de la zone de mouillage qu'il vise.


Le Cam en bonne posture

 

A 1 741 milles de la tête de course, Jean Le Cam (SynerCiel) avec 10 heures d'avance sur son poursuivant direct Mike Golding (Gamesa), dans un flux de 20 nœuds de nord-ouest, pourrait bien creuser l'écart avec le reste du groupe dans les prochaines 48 heures. La pointe sud d'une bulle anticyclonique s'est en effet développée sous la Tasmanie et pourrait bien rattraper Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Bonne progression en perspective également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), bien installé dans un flux de sud-ouest qui devrait tenir au moins deux jours et lui permettre d'atteindre la porte Australie-est dans 48 heures. La situation s'annonce un peu plus compliquée pour Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets). A 70 milles de la longitude la plus ouest de la porte Est Australie, il devrait voir le vent mollir dans la nuit. 240 milles derrière, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) a grappillé des milles sur Bertrand en traçant une route plus courte mais devrait se voir prochainement ralenti par des vents faiblissants. A moins de 100 milles de la porte Amsterdam, situation inverse pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) : le volubile Franco-Italien accélère à nouveau dans des vents de l’ordre de 20 noeuds qui devraient forcir la nuit prochaine en basculant à l'ouest.



 

LES VOIX DU LARGE



François Gabart (Macif) : « Je pense que tous les deux avec Armel, on a bien compris qu’il fallait faire attention et naviguer à notre rythme. Je suis toujours resté fidèle à ça. Peu importe les bateaux qui sont juste à côté, je fais tout pour ne pas être influencé par leur présence. Il y a quelques semaines, c’était difficile de prendre du recul par rapport au classement. Maintenant, je me sens en phase avec mon bateau. (A propos de sa proximité avec Banque Populaire) Un moment, je me suis posé la question : deux bateaux qui font route parallèle, ça serait dommage de se rentrer dedans. Mais sinon c’est super intéressant et excitant car ça permet de voir comment l’autre évolue au même endroit ».



Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) : « Si c'est la fin du monde, les mieux protégés seront ceux en mer. Ouf alors ! Donc je vous écris mais peut-être que le monde tel que je l'ai connu le 10 novembre n’existe plus. Je vais vers un monde meilleur, sans souffrance, sans malheur, fait de coquelicots et de fleurs bleues… Bon je m'égare à rêver à un monde meilleur, mais celui-là est peut-être pas si mal. En tout cas, on est encore 13 à en faire le tour. Avec ma véranda, on est 10ème, même si à travers les classements, on ne voit pas forcement grand chose, je peux vous dire que je m'arrache pour revenir avec mon bel oiseau noir. Je ne désespère pas, à force de travail, on arrive toujours. C'est assez énorme de faire un deuxième tour du monde en solitaire en 4 ans. Sur les 13, on n’est pas si nombreux à avoir ce privilège-là. Non, ce n'est pas un maigre réconfort. Il faut y croire et j 'y crois sincèrement. Je regarde toutes les trajectoires et routes, il y a vraiment 13 belles navigations. J'ai un regard tout particulier sur mon ancien bateau qui fait un périple formidable (son 4ème Vendée Globe). Accumulation de la semaine de shaker et d'auto tamponneuse Du coup, grosse sieste + lecture + musique = pleine forme ! ».



Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) : « C’est incroyable, je suis passé au large de Campbell Island à environ 7 milles (13 km environ), c’était la première terre que je voyais depuis les monts Cantabriques en Espagne. J’étais le plus au sud, normal car je suis Niçois (rires). Je suis passé tout près, il n’y avait pas l’air d’avoir de construction ». 

Jean Le Cam (SynerCiel) : « Creuser de l’avance, c’est une chose. Être content de sa vitesse, c’en est une autre. Je suis un peu le cul entre deux chaises, là. Normalement, je devrais faire le break. Mike, il ne doit pas avoir de voiles de portant, ce n’est pas possible. Il doit avoir un problème. J’ai mis un peu de temps à me remettre de mon choc.  Au début, à chaque fois que tu bouges, tu as 90 ans. Tu te dis que ça ne va plus car aller faire des empannages quand on est un petit vieux, c’est dur. Mais là c’est en train de s’estomper ».



Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) : « Ça va bien, grand beau temps, conditions idéales pour aller à peu près vite. J’ai attaqué le bricolage derrière pour régler un peu les problèmes. La liste diminue et j’attaque en priorité ce qui peut me permettre d’avancer rapidement. Tout ça est en bonne voie. Je pense que ça sera bouclé avant la nuit. C’est une bonne chose. (A propos de l’iceberg) Je cherchais une petite idée et je trouvais ça rigolo. Au moment où il y a eu du soleil, je me suis dit que je ferai bien un petit gag avec un iceberg car ils me manquent un peu. J’espère que ça vous a fait rire ».



Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) : « Finalement du bon vent pour Team Plastique, ça fait du bien ! L'anticyclone est passé rapidement. J'ai profité du moment de calme pour réparer un gennaker déchiré et contrôler le bateau. Ça va bien à bord. Depuis quelques heures, je suis à plus de 15 nœuds de moyenne et en plus j'ai du soleil ! Le vent est arrivé hier et une fois qu’il est devenu stable, j'ai pu bien cuisiner et bien me reposer. Je devrais franchir la porte Amsterdam avant demain matin (23 décembre). Apres ça sera un empannage pour aller chercher du vent et descendre le plus rapidement possible vers le prochain passage, la porte Ouest Australie qui est située sur le parallèle 460S entre les méridiens 1030E et 1130E. Je me prépare à une baisse de température et normalement aussi à du vent plus fort de ce que j'ai pour le moment. L'Australie est de plus en plus proche…».


Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) : « Belle nuit rythmée par les manoeuvres de changement de gennaker et le renvoi du ris dans la grand-voile et les appels en visioconférence pour le dîner de Noël des employés d'Initiatives (j'y vais en temps normal donc c'était sympa de les voir et de leur parler de loin...). Ce matin, avant la vacation, j'ai empanné en musique, j'écoute ma sélection reggae et pour le dessert, je me suis fait des poires belle Hélène : trop bon !!! Simple à faire et on se croit sur terre pendant quelques minutes et ensuite, j'ai pris une douche, une peu plus fraîche que la dernière sous les tropiques... Avec quand même un peu d'eau chaude pour le rinçage. Mais plus la température extérieure est basse, plus la douche est rapide! Ça fait un bien fou mais il ne faut pas traîner pour se sécher et s'habiller. Voilà, je vais re-empanner vers la porte avant la nuit. Bon samedi pour trouver les derniers cadeaux ».



Mike Golding (Gamesa) : « J'ai vraiment du mal à retrouver de la vitesse pour le moment. Les angles ne sont pas idéaux et je n'ai que 15 nœuds de vent. Je devrais certainement être sous code 0 mais il me semble que je rentre dans un cercle vicieux : je change trop souvent de voile et ça ne fait pas progresser pour autant. Je viens juste d'effectuer un changement complet donc je vais m'y tenir pendant un moment. Je pense vraiment que je devrais aller plus vite, c'est assez frustrant. Le vent plus fort se trouve à environ 100 milles devant, je devrais alors retrouver des moyennes plus importantes pour un moment. Je ne pense qu'à cela pour le moment. Jean Le Cam devrait toucher ce vent avant moi, mais je pense que les bateaux derrière moi ne le toucheront pas du tout, ça me permettrait de m'échapper avec Jean ».



Dominique Wavre (Mirabaud) : « Le ciel est gris avec une vingtaine de nœuds. La mer n’est pas trop forte. La nuit va bientôt tomber. Il faut reconnaitre que ce n’est pas facile. Quand il y a du soleil, c’est un vrai bonheur ! La mer est belle, avec des supers couleurs. Mais le temps est vraiment très gris en ce moment, ce n’est pas un beau gris et les journées sont très longues donc ça manque un peu ».




CLASSEMENT



Positions du 22/12 à 16 heures : 1.François Gabart (Macif) à 10 810 milles de la ligne d’arrivée; 2.Armel Le Cléac´h (Banque Populaire) à 34 mille du leader; 3.Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) à 524,3 m; 4.Alex Thomson (Hugo Boss) à 849,3 m; 5.Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 894,2 m; 6.Jean Le Cam (SynerCiel) à 1 741,7 m; 7.Mike Golding (Gamesa) à 1 950,7 m; 8.Dominique Wavre (Mirabaud) à 2 012,8 m; 9.Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) à 2 134,1 m; 10.Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) à 2 864,5 m; 11.Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) à 3 294,9 m; 12.Tanguy de Lamotte (Initiatives-Coeur) à 3 537,8 m; 13.Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) à 4 509,2 m. Abandons : Marc Guillemot (Safran); Kito de Pavant (Groupe Bel); Samantha Davies (Savéol); Louis Burton (Bureau Vallée); Jérémie Beyou (Maître CoQ); Zbigniew Gutkowski (Energa); Vincent Riou (PRB).
 

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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