Course au large : en avant toutes !

Course au large
Par Marion Haug

Cela ne vous aura sans doute pas échappé : les femmes tracent de plus en plus leur propre chemin. S’affranchissant, au passage, des chapes de plomb et des idées reçues. Le monde de la course au large ne fait pas exception. Loin des terres, loin des clichés, nous avons rencontré pour vous quatre navigatrices engagées. Quatre parcours au long cours, quatre capitaines au féminin qui tiennent solidement la barre et le cap de leurs carrières respectives. Nous les avons interrogées sur leur rapport à la mer, la naissance de leur vocation, leurs souvenirs de navigation, leurs conseils pour la jeune génération mais aussi sur ce qui change (ou pas) quand c’est une femme qui mène la barque, l’IMOCA, le trimaran ou le Figaro… Bienvenue à vous dans ce tour d’horizon aux airs de tour du monde, où la détermination l’emporte sur le déterminisme.

L’équipage 100 % féminin « The Famous Project » ©Jean-Marie Liot
Cela ne vous aura sans doute pas échappé : les femmes tracent de plus en plus leur propre chemin. S’affranchissant, au passage, des chapes de plomb et des idées reçues. Le monde de la course au large ne fait pas exception. Loin des terres, loin des clichés, nous avons rencontré pour vous quatre navigatrices engagées. Quatre parcours au long cours, quatre capitaines au féminin qui tiennent solidement la barre et le cap de leurs carrières respectives. Nous les avons interrogées sur leur rapport à la mer, la naissance de leur vocation, leurs souvenirs de navigation, leurs conseils pour la jeune génération mais aussi sur ce qui change (ou pas) quand c’est une femme qui mène la barque, l’IMOCA, le trimaran ou le Figaro… Bienvenue à vous dans ce tour d’horizon aux airs de tour du monde, où la détermination l’emporte sur le déterminisme.

Alexia Barrier « Il faut accepter la cadence des éléments : on ne contrôle pas la nature »

C’est au détour d’un déménagement familial, qui a délocalisé son enfance de Paris à Nice, qu’Alexia Barrier a posé les pieds sur ce qui deviendrait son quotidien : un voilier ! Depuis lors, de balades en mer en pontons de compétition, Alexia trace son cap sans jamais retourner sa veste de quart. Jusqu’à se lancer, à l’automne 2025, un défi magnifique : le Trophée Jules Verne avec un équipage 100 % féminin.

« L’envie de devenir navigatrice est née quand j’avais douze ans, en regardant le départ du Vendée Globe : j’ai immédiatement pensé qu’un jour, j’y participerai ! Mais au début, j’ai gardé mon projet secret. J’ai poursuivi mes études, coché toutes les cases... et démarré les courses. Ce n’était pas forcément évident : en Méditerranée, il n’y a pas de pôle course au large ! Mais j’ai saisi toutes les opportunités, toutes les rencontres. Le plus dur, c’est d’arriver sur la ligne de départ. Financer le projet, trouver les sponsors. Être navigatrice, c’est aussi être cheffe d’entreprise. Pour le Vendée Globe, j’ai bouclé mon budget seulement trois mois avant le départ. Il ne faut pas paniquer, mais continuer à s’entraîner et à entretenir le bateau. J’essaie aussi de bien manger et de me reposer. Le stress consomme beaucoup d’énergie, alors je me relaxe au maximum pour être le plus lucide possible. »

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© Georgia Schofield

Une femme au gouvernail

A.B. : « En tant que femme, il y a quelques obstacles spécifiques. Cependant, n’étant pas un homme, je ne peux pas vraiment savoir ce qui se dresse devant eux ! Dès l’école de voile, il y avait moins de soutien, moins de confiance. J’étais moins bien dans mes baskets que les garçons. On recueille facilement des blagues sur notre place en cuisine ou des réflexions sur le fait de fonder une famille et de trouver un « vrai » travail ! Il faut vraiment être déterminée comme je le suis pour avancer. Mais j’ai toujours été intégrée, soutenue, encouragée. Mes équipiers avaient un côté « grands frères. » Être une femme, dans ce milieu, c’est rare alors ça peut aider à se démarquer. On évite aussi les problèmes d’ego ! J’essaie plutôt d’être dans l’empathie, la bienveillance. Progresser ensemble, c’est plus important pour moi que de battre un record. Mais c’est peut-être plus lié à ma personnalité qu’au fait d’être une femme. Aux jeunes filles qui rêvent de se lancer, je dirais qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, des conseils. Parfois, on n’ose pas... Mais aujourd’hui, il est facile de communiquer avec quelqu’un qu’on ne connaît pas. Et le plus souvent, les gens sont prêts à aider. Mieux vaut ne pas rester dans sa coquille ! »

Un océan de rencontres

A.B. : « J’ai un souvenir particulier du sud du Pacifique, à la hauteur du point Nemo : il n’y a aucune présence humaine, on a l’impression d’être un invité, juste pour quelque temps... C’est un milieu fascinant et hostile à la fois : avec un ciel noir ou gris, des vagues déchaînées, des animaux fantastiques. Rencontrer cette vie sauvage fut la plus belle émotion de mon Vendée Globe. La navigation, c’est mon équilibre. Mais il faut accepter la cadence des éléments : on ne contrôle pas la nature. Un jour, au large du cap de Bonne-Espérance, il y avait très peu de vent mais j’arrivais dans les quarantièmes rugissants. Rien que le nom me faisait peur ! J’ai vu une espèce de tronc d’arbre qui flottait bizarrement. C’était un phoque, j’avais pris ses pattes pour des branches. Nous nous sommes regardés droit dans les yeux, une vraie rencontre, après quarante jours sans voir un seul être vivant. En fait, je me suis sentie en harmonie avec l’océan pendant chacun des 111 jours de mon Vendée Globe. Dès que je suis en mer, quelle que soit la météo, je me sens bien. »

Un tour du monde au féminin

A.B. : « Depuis le Vendée Globe, j’ai en tête de battre le record du Trophée Jules Verne. Alors je prépare un tour du monde, avec un équipage 100 % féminin ! Ce projet, qui s’appelle « The Famous Project », prendra le départ entre octobre 2025 et mars 2026. Nous aurons la chance de naviguer sur IDEC Sport, un bateau qui a déjà trois trophées Jules Verne au compteur. C’est l’opportunité de vivre quelque chose d’extraordinaire ! »

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Clarisse Crémer « J'ai vraiment l'impression que l'océan me veut du bien »

Clarisse Crémer n’a pas grandi dans le sérail. À part trois lettres dans son patronyme et quelques vacances en famille, sa relation avec la mer a longtemps été purement esthétique. Elle n’est pas tombée dans la course au large : tout s’est fait petit à petit... Un peu de voile pendant ses études, la rencontre avec son mari(n), une première transatlantique, puis un choix : ce qui ne devait être qu’une parenthèse devient son parcours professionnel.

« Rien n’était prémédité. Enfant, mes parents ne m’envoyaient pas à l’école de voile. Mais j’ai eu la chance de grandir dans une famille et dans un pays où personne ne m’a rabaissée parce que j’étais une fille. J’étais plutôt du style à dire que c’est à chacun de se bouger, que quand on veut, on peut ! Une fois sur l’eau, peu importe que l’on soit une femme. Le vrai défi, à mon avis, il est avant le départ... d’ailleurs, la veille de la course, j’aime prendre une bière en préparant ma météo. Je ne bois pourtant que très peu d’alcool. Mais c’est une façon de me décontracter, d’absorber la tension. Mon plus grand challenge, clairement, aura été d’être au départ de ce dernier Vendée Globe. Il m’a fallu beaucoup de résistance, beaucoup de volonté. Plus que pour finir la course ! La place des femmes dans ce milieu, c’est un vaste sujet. Une des raisons qui m’ont poussée à me lancer en solitaire, c’était de ne pas toujours trouver ma place en équipage, de vouloir prendre des responsabilités. Mais globalement, je me sentais acceptée. Jusqu’au jour où j’ai voulu avoir un enfant. »

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© Lloyd Images / Alea

Une femme avertie en vaut deux

C.C. : « À ce moment-là, je me suis rendu compte que l’on nous acceptait tant que nous ne faisions pas de bruit, tant que les spécificités féminines ne se voyaient pas. J’ai eu l’impression de ne pas être enceinte au bon moment, d’être rendue responsable de choses que je ne contrôlais pas. C’était très lourd à porter. Dans la voile, on explose souvent vers 35 ans, un âge auquel se pose la question d’avoir un bébé avant que ce ne soit plus possible. Je n’ai pas la recette secrète mais je crois qu’il faut dénouer les choses, parler avec les sponsors. Vouloir un enfant, ce n’est pas un signe de démotivation. Et c’est un vrai sujet de société. D’ailleurs, j’ai reçu de nombreux témoignages de femmes issues d’autres univers professionnels, ça a donné du sens à ma mésaventure. Et les choses évoluent : aujourd’hui, certains sponsors cherchent spécifiquement des navigatrices car c’est une différence qui permet de raconter une histoire. L’important, finalement, c’est de tracer sa propre route. Avoir des modèles, c’est bien, mais il y a autant de trajectoires que de personnes. »

Tous les chemins mènent à bord

C.C. : « En mer, rien n’est jamais deux fois pareil. Par exemple, j’aime beaucoup la mer Celtique : parfois c’est tout beau tout bleu, mais souvent l’eau est très agitée. Et on croise énormément de vie marine. Dès qu’il y a des animaux, j’ai l’impression que l’océan vient me faire coucou. Comme sur le dernier Vendée Globe, près du cap Horn : la météo était étrange, il n’y avait pas de vent, juste des bancs de brume et une nuée de dauphins et d’albatros. C’était trop beau... Je me souviens aussi d’une nuit magique, en 2017, sur la Mini Transat. Tout était fluide, le bateau avançait bien, il n’y avait pas de lune, le ciel et la mer se confondaient. J’avais l’impression de naviguer dans l’espace ! J’étais la plus heureuse de la Terre, dans ce mélange de nature et de compétition, avec la sensation de toucher du doigt le grandiose. Dans ces moments-là, j’ai vraiment l’impression que l’océan me veut du bien. »

Chaque chose en son temps

C.C. : « La suite ? Honnêtement, je ne sais pas. Je réfléchis beaucoup en ce moment, je suis à la croisée des chemins. J’ai envie de prendre le temps, de ne pas repartir trop vite. Je sais que pour le business, il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Mais aujourd’hui, je veux laisser retomber les choses, prendre du recul. Même si je suis toujours aussi passionnée par tout ça ! »

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Justine Mettraux « Il faut oser prendre des risques »

C’est au rythme d’un lac entouré de montagnes que Justine Mettraux a fait ses premiers bords. Dès l’enfance, elle apprivoise peu à peu le Léman sur le bateau de son père, mais sans avoir l’idée de devenir un jour professionnelle. Car en Suisse, elle croise peu de modèles de navigateurs, et encore moins de navigatrices ! Et c’est au fil des opportunités qu’elle trouve peu à peu son cap : celui du large.

« L’essentiel, selon moi, est d’être bien préparée avant de prendre la mer. Je n’ai pas de rituel particulier mais j’essaie d’être bien structurée dans ma préparation et celle du bateau, jusqu’au jour du départ... Pour être vraiment prête le jour J ! Car cela prend du temps de monter un projet pour le Vendée Globe, de réunir des partenaires, de trouver les fonds. Quand on y arrive, c’est un bel aboutissement. J’ai plutôt eu de la chance : je me suis souvent trouvée au bon endroit au bon moment. Tout se passait bien dans les équipes avec lesquelles j’ai pu naviguer. Mais j’ai conscience que ce n’est pas le cas de toutes les navigatrices... Les femmes ne sont pas toujours bien reçues, les freins existent et souvent, il faut faire ses preuves un peu plus que les hommes. »

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Suivre son cap

J.M. : « En mer, je suis prudente, je fais attention à mon bateau : c’est surtout une question d’expérience, de caractère, et non de genre. Mais être une femme est parfois un avantage : par exemple dans la recherche de partenaires. Nous sommes minoritaires, donc nous sortons du lot par rapport à nos concurrents masculins ! Dans la course au large, la situation évolue, mais ce n’est pas le cas partout. Or certaines navigatrices ont d’autres envies que le large. Alors il reste du travail. L’important, c’est de ne pas avoir peur, de s’entraîner sur un maximum de supports, de naviguer avec différentes personnes. Les jeunes femmes qui se lancent aujourd’hui doivent saisir les opportunités mais surtout, elles doivent se les créer ! Lorsque j’ai postulé pour le projet The Ocean Race, je ne pensais pas que ça marcherait, et pourtant... Avoir confiance en nous, c’est quelque chose qu’on ne nous apprend pas, à nous les femmes, mais je crois qu’il faut oser prendre des risques. »

Ouvrir les yeux

J.M. : « D’une manière générale, le contact avec la nature est une richesse dans la course au large. J’ai vécu beaucoup de bons moments liés à cela...
Quand le bateau avance bien, au portant, avec de bonnes conditions, un vent pas trop fort, pas trop de mer, je ressens une harmonie entre l’océan et le voilier. Il y a tellement de belles choses à voir ! J’ai beaucoup de souvenirs marquants dans l’océan Indien, lors de ma première participation à The Ocean Race. Il y avait des paysages magnifiques le long des côtes africaines, ce contraste entre les pêcheurs vietnamiens sur leurs barques en bois et nous, avec notre machine en carbone ! Et aussi le passage devant Singapour, et les nuits pendant lesquelles j’avais l’impression de naviguer sur un tapis magique et scintillant... »

Regarder devant

J.M. : « Pour l’instant, le bateau est en chantier. Mais j’ai au programme de faire la prochaine saison de courses, et de participer à la Transat Café L’Or à la fin de l’année, sur le même bateau. Ensuite, il sera vendu... Mais en attendant, je repars sur un schéma de préparation classique ! Et il me reste beaucoup de choses à voir : je n’ai encore jamais croisé d’orque... »

Marie Gendron « Je suis très en lien avec l’environnement : loin de tout, je me sens toute petite... »

Enfant, Marie Gendron avait comme une cabane flottante : le tout petit bateau de ses parents, acheté quand elle avait neuf ans. Avec lui, elle a appris l’océan et la navigation. D’abord quelques ronds dans l’eau, puis un peu de cabotage, un peu d’exploration, toujours plus loin de Pornic, son port d’attache. C’est ainsi que Marie a découvert la côte atlantique : par la mer. Avec très vite une idée fixe : avoir un jour son propre bateau pour aller loin, très loin.

« J’ai tout de suite eu l’idée de construire un bateau, cela m’a guidée dans mes études. Je me suis intéressée aux matériaux, à l’ingénierie. Pendant mon DUT, il était prévu que l’on en dessine un. Mais moi, j’ai voulu le fabriquer ! J’ai dû trouver un moule, des plans... C’était l’aventure dans l’aventure. Dès le départ, j’étais lancée dans mon idée. Celle de suivre ma propre route, même si avant de partir, je suis toujours un peu stressée. Alors j’essaie de me rappeler ces mots de mon premier entraîneur : « Tu sais faire ».
Parfois, c’est vraiment un défi. Par exemple, pendant la Mini Transat 2023, j’ai fait un choix stratégique, celui de l’option Sud, pour aller chercher les alizés, alors que la grande majorité de la flotte est partie au Nord à la rencontre des dépressions tropicales. C’était un pari : j’ai suivi mes tripes, mes sensations. Au départ, j’étais dernière au classement. Puis je suis remontée : septième, sixième... Le bateau allait à des vitesses folles, j’étais secouée dans tous les sens, c’était épique ! Mais quand j’ai entendu que j’étais deuxième, la sensation a été indescriptible. Quoi qu’il se passe après, le job était fait. »

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© Qaptur Production

Féminité et sororité

M.G. : « Je suis dans le milieu de la course au large depuis longtemps, mais aujourd’hui, il y a une forte évolution. Tant que j’étais à l’école, je ne ressentais pas de distinction entre filles et garçons : nous étions tous égaux. Mais après, c’était différent. Quand j’étais sur mon bateau, logotée de la tête aux pieds aux couleurs de mon projet, les gens pensaient toujours que ce n’était pas moi qui allais faire la Mini Transat, mais mon ami qui était là pour m’aider. Ils s’adressaient à lui systématiquement. J’ai eu la chance d’être toujours soutenue par mes proches. Et je crois qu’être une femme est un avantage quand on s’adresse à d’autres professionnelles. D’ailleurs, mon premier partenaire principal... était une femme ! Il y a quelques années, être une navigatrice était perçu comme synonyme de non-performance, de non-sportivité. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les bateaux s’adaptent en matière d’ergonomie, d’aménagement. Mais le reste dépend surtout du caractère de chacun ! Le plafond de verre n’existe pas. En mer, la difficulté est la même pour tous. »

En harmonie avec la nature

M.G. : « Je suis très en lien avec l’environnement : loin de tout, je me sens toute petite. Je me souviens d’une nuit où je n’ai pas fermé l’œil. Il y avait un ciel étoilé extraordinaire au-dessus de l’Atlantique, sans nuage ni grain. J’avais l’impression d’avoir changé de planète ! Les Açores m’ont aussi particulièrement marquée. J’ai toujours une sensation d’eldorado lorsque je m’en approche. C’est comme un retour à la vie après des jours et des jours de mer. Il y a aussi les rencontres avec les animaux marins. Pour moi, ils n’apparaissent jamais par hasard ! Un jour, avec mes parents, nous cherchions l’entrée d’une passe, aux Antilles. Nous étions stressés, tendus. Soudain, un grand banc de dauphins est apparu au loin. Nous avons avancé vers eux en suivant la barrière de corail. Et quand ils se sont effacés, l’entrée de la passe était juste là. Je me souviens d’un vrai sentiment d’osmose avec le milieu. »

Au revoir Mini, bonjour Figaro

M.G. : « Aujourd’hui, je me lance sur le circuit Figaro avec trois partenaires incroyables. C’est une chance ! Je cherche aussi de nouveaux sponsors, éventuellement associatifs. La course au large, c’est une vraie entreprise, très structurée. Le Figaro, c’est comme une classe prépa : un circuit exigeant, rigoureux, qui permet d’ouvrir d’autres portes. Pour l’instant, je me concentre sur mon apprentissage. Pour le reste, rendez-vous dans trois ans ! »

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© Qaptur Production

Ainsi, il y a autant de trajectoires que de navigatrices... Et si le sillage est rarement tout tracé, une chose est sûre à la lumière de ces quatre témoignages : il faut savoir prendre la vague quand elle se présente, sans perdre ni le Nord, ni la motivation ! Chapeau mesdames, pour ces belles échappées, et surtout : en avant toutes !

Ce reportage sur les femmes dans la course au large, et bien plus encore, est à retrouver dans notre hors-série Collection 2025 !

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max Billac
Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Denis Chabassière
Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…
Cyrille Duchesne
Cyrille Duchesne
Cyrille Duchesne
Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...