
Heure australienne, argentine, française ou temps universel ? Les skippers du Vendée Globe ont l’embarras du choix pour marquer le passage à la nouvelle année.
En ce 31 décembre, la flotte s’étend du sud-est de l’Australie pour Alessandro di Bendetto qui négocie la porte du même nom, au sud de l’Argentine pour les leaders qui approchent du Cap Horn. A bord, les concurrents sont en décalage horaire permanent : les montres et ordinateurs de bord sont bien souvent à l’heure universelle (une heure de moins que la France), bien plus pratique pour organiser les communications et garder une certaine cohérence tout au long de la course, mais le soleil, lui, est au rythme du grand sud. «Même si l’heure de bord est l’heure universelle, je m’endors plus souvent la nuit et, là, le soleil se lève et j’ai faim », nous confiait jeudi après-midi Jean Le Cam.
Un saut dans le temps au programme du réveillon
Curiosité du grand sud, Tanguy de Lamotte s’apprête à fêter deux fois le nouvel an. Le skipper d’Initiatives Cœur a commencé par ouvrir le champagne à midi, heure française, puis il aura le droit à un retour en arrière en passant l’antiméridien, communément appelé « la ligne de changement de date ». Lorsque Tanguy de Lamotte va passer cette ligne il va reculer de 12 heures, il aura atteint les 180°C Est et repartira de zéro à l’ouest.