
En catégorie "proto", Axel Tréhin, réagit à sa victoire et explique que « les conditions étaient compliquées ». « Il y avait des coups, à jouer. C’était hyper intéressant. Je commençais à me morfondre hier en voyant la nuit tomber. Je me disais que François (Jambou) et Tanguy (Bouroullec) étaient arrivés avant que le vent mollisse. Mais j’ai entendu causer à la VHF et compris qu’ils étaient collés l’un à côté de l’autre. Ça m’a fait un bien fou ! Je me suis calé à leur droite et le nouveau vent est justement venu de la droite. Un cadeau du ciel ! »
Exactement, 6 minutes et 22 secondes après l’arrivée d’Axel Tréhin, François Jambou atteint Las Palmas de Gran Canaria et termine deuxième de la course en catégorie proto. Il affirme : « Quand je suis arrivé devant Gran Canaria il y avait 10 nœuds de vent, je ne voyais personne à l’AIS. Je pensais que j’avais course gagnée. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Axel et Tanguy sont revenus par derrière avec la pression, je n’ai rien pu faire. Axel est arrivé à 8 nœuds et j’étais à 0. J’ai redémarré quand il était à côté de moi et je n’avais pas la bonne voile. C’est dur d’arriver 2e quand tu as mené cinq jours. Mais c’est aussi ça qui est beau dans la course au large, le fait qu’il y ait des rebondissements. »
3eme de l'étape, Tanguy Bouroullec, estime que « tout reste à faire dans la deuxième étape ! On a eu des conditions compliquées et variées. La sortie du golfe de Gascogne n’a pas été facile. On s’est pris deux fronts. Ensuite dans les alizés portugais la mer était vraiment violente. Pendant deux jours et demi c’était assez dur, il fallait réussir à réduire pour ne pas tout casser. »
Dans le classement "Série", c’est Amborgio Beccaria à bord de Geomag qui termine premier. Il a franchit la ligne d’arrivée de la Mini-Transat ce lundi à 6h30 et 7 secondes (heure française).