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Alors que le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe est dans moins de trois mois, Figaro Nautisme était à Lorient voir ce qui se tramait du côté des Imoca. Pendant ce temps-là aux Sables d’Olonne, la chaleur caniculaire rajoutait à la tension d’une étape retour passionnante à suivre depuis les Açores, en Mini 6.50.
Alors que le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe est dans moins de trois mois, Figaro Nautisme était à Lorient voir ce qui se tramait du côté des Imoca. Pendant ce temps-là aux Sables d’Olonne, la chaleur caniculaire rajoutait à la tension d’une étape retour passionnante à suivre depuis les Açores, en Mini 6.50.
Avec déjà 13 bateaux vus à flot alors que beaucoup profitent du cœur de l’été pour effectuer un petit chantier, Lorient reste bien l’épicentre des 60 pieds. Mais quand les températures frôlent les 40 degrés à l’ombre, les équipes basées en Bretagne Sud doivent s’adapter avec pragmatisme à la situation. Le roof de Hublot, le 60 pieds du Suisse Alan Roura était ainsi protégé par un taud épais, que l’on imaginait bien l’isoler de ces fortes chaleurs. Plus radicaux encore, les Allemands de Malizia Sea Explorer avaient ainsi installé tables, tréteaux et ordinateurs dans la rue, à l’ombre de l’ancienne base sous-marine qui accueille la team de Boris Herrmann ! Sur l’eau on s’activait sur le bateau aux couleurs du Yacht Club de Monaco, qui doit bientôt partir pour Hambourg, où il sera officiellement baptisé. Mis à l’eau le 19 juillet dernier, ce tout nouveau plan VPLP innove entre autres par la forme de son roof. Plus avancé que celui de la plupart de ses concurrents, sa forme en T se prolonge presque jusqu’au tableau arrière. Entre la Route du Rhum Destination Guadeloupe et le Vendée Globe courus en solitaire, le volume intérieur ainsi protégé devrait être particulièrement apprécié lorsque le bateau sera mené en équipage autour du monde sur The Ocean Race.
Sur les autres bateaux mis à l’eau récemment notre regard a forcément été attiré par le Charal de Jérémie Beyou. Amarré juste devant son prédécesseur désormais baptisé Teamwork et skippé par la Suissesse Justine Mettraux il était intéressant de comparer l’un des Imoca les plus performants ces quatre dernières années, avec le nouveau plan signé Sam Manuard. Au premier regard la largeur qui reste constante loin vers l’avant, l’étrave volumineuse et haute sur l’eau, le roof encore plus reculé et intégré, démarquent immédiatement la nouvelle génération de l’ancienne. En se penchant sur les détails, ce sont les safrans recentrés qui constituent l’évolution la plus surprenante. Très angulés avec les deux têtes proches de l’axe du bateau, ils pourraient favoriser la stabilité lors des phases de vol sur foils, et être moins exposés aux ofni en mode archimédien, car mieux protégés par la carène et la quille si elle n’est pas basculée côté opposé. Sur le bateau rouge de Sam Davies, Initiatives Cœur, l’heure aux dernières finitions dans l’attente de l’arrivée des voiles et de la très attendue première navigation ce dimanche 14 août. Quant au MACSF d’Isabelle Joschke il passe l’été la quille au frais dans l’eau, seul le mât étant parti en atelier pour un check-up général.
La seule en course actuellement est, à notre connaissance, Pip Hare qui, seule dans sa catégorie, domine largement le Tour des Iles Britanniques, avec près de 300 milles d’avance sur le second en temps réel. Medallia a contourné le point le plus Nord du parcours, les îles Shetland, hier au soir et redescend désormais lentement vers le Sud, toujours dans le petit temps. Avec encore 630 milles à parcourir, et n’avançant actuellement qu’à 6 nœuds, une vitesse très inhabituelle pour un Imoca, l’exigence de cette épreuve est cette année plus dans la patience et la gestion de l’avitaillement plus que dans les conditions météo, habituellement plus sélectives. La météo, il n’a été question que de cela sur la deuxième étape de la course Les Sables – Les Açores – Les Sables courue en mini 6.50. Avec l’anticyclone des Açores qui barrait la route directe entre l’archipel qui lui a donné son nom et la ligne d’arrivée, les routes ont divergé avec le golfe de Gascogne faisant office de rond-point, mais pas giratoire, puisque contourné pour les uns par le Nord et pour les autres par le Sud. Mais quelles que soient la course et la météo à la fin c’est Pierre Le Roy qui gagne ! Le vainqueur de la dernière Mini-transat signe ses adieux au circuit 6.50 de la plus belle des manières en signant une dernière victoire, juste devant Actual de Jacques Delcroix. Le Roy ayant des envies de Class40, son dauphin devient un sérieux prétendant au trône pour les courses à venir. En série, le match a été très serré puisque Léo Bothorel l’emporte de seulement 8 minutes au général devant Jean Marre qui avait pourtant pris 7h38 d’avance sur la première étape. Comme le dit le vainqueur du jour « C’est la preuve que rien n’est impossible en course au large (…) et qu’il ne faut jamais rien lâcher ! » Une maxime à retenir pour les 72 skippers engagés, notamment ceux encore en mer. Car si après dix jours en mer, épuisants nerveusement, sur cette deuxième étape la plupart des prototypes sont arrivées dans le port Vendéen, trente bateaux de série sont encore en course.
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne. Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com. Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
Max Billac
Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
Denis Chabassière
Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…