Requins : pourquoi le nombre d’attaques augmente

107 personnes ont été attaquées par des requins en 2016, ce qui surpasse le record de 2015 (98 cas). Malgré cette hausse constante du nombre d’attaques, les décès sont légèrement moins nombreux : de 9 en 2015, le nombre est redescendu à 8 en 2016.
L’année 2017 commence mal, avec la mort d’une surfeuse de 17 ans en Australie la semaine dernière.
Le point noir : la Floride
Les eaux chaudes de la Floride attirent malheureusement autant les requins que les touristes. L’état du sud-est des Etats-Unis arrive en tête du classement des attaques avec 34 incidents au cours de l’année dernière. 13 de ses attaques se sont produites dans ce qu’on appelle la « capitale des requins » : la plage de New Smyrna. Un spot de choix pour les surfeurs, et les requins, qui ne font jamais bon ménage entre eux.
Parmi les autres zones à risque : l’Australie (avec 8 attaques rien pour la plage Mission Beach au Queensland), Hawaï (et en particulier Maui), la Caroline du nord aux Etats-Unis et la Californie.
Climat, tourisme et réseaux sociaux changent la donne
Selon le site de référence trackingsharks.com, les causes ce nombre grandissant d’attaques sont multiples. Voici les 2 principales :
Les attaques sont mieux référencées grâce aux réseaux sociaux : il y a fort à parier que bon nombre d’attaques n’étaient pas référencées dans le passé. Il n’est donc pas certain que les attaques de requins soient vraiment plus nombreuses.
Rappelons également que le risque majeur à la plage, quelque soit l’endroit du monde, reste la noyade. Dans ce triste registre, c’est l’Espagne qui détient le record avec 437 noyades au cours de l’année 2016.