Madagascar, paradis de l'écotourisme
Immenses lagons turquoise, plages ourlées de sable blanc et fin, criques vierges, lagunes, toutes les conditions sont réunies à Madagascar pour une escale réussie, inscrite sous le signe du nautisme. Située à l’ouest de la Réunion et de l’île Maurice et à l’est des côtes africaines, Madagascar offre une multitude de possibilités en matière de loisirs nautiques. « Le nautisme se développe de plus en plus à Madagascar. On peut y pratiquer tous les sports nautiques, que ce soit les sports de glisse tels que le kitesurf, le surf ou le windsurf, le parachute ascensionnel ou encore la plongée, en passant par la voile légère et la croisière. D’ailleurs, les locaux se déplacent eux aussi à la voile, pas au moteur, nous a expliqué Eric Koller, président de l’Office national du tourisme de Madagascar. Les conditions sont idéales pratiquement tout au long de l’année, à l’exception de la saison hivernale comprise entre début juin et fin août. Les températures ne descendent pas en dessous des 25 degrés ».
À Madagascar, les disciplines nautiques se déclinent à l’infini
Côté plongée, c’est dans le sud de l’île et notamment dans les stations balnéaires d’Anakao et Ifaty que l’on retrouve les plus beaux spots. « À Madagascar, la biodiversité marine est exceptionnelle. Il y a beaucoup de tortues marines et de mérous loche, mais également une multitude de petits poissons divers et variés, de grandes méduses ou encore des coraux multicolores, souligne Eric Koller. Nous avons la chance d’avoir des lagons turquoise protégés et limpides, idéaux pour la pratique de la plongée. Quand on s’éloigne un peu du rivage, on peut observer des thons blancs, des caranges, des bonites et même des baleines ou des requins baleines aux alentours de l’île Sainte-Marie, qui est facilement accessible depuis la capitale, en avion comme en bateau. Pour avoir la chance de nager avec baleines, il faut se rendre à Madagascar entre juin et septembre. C’est vraiment une expérience fantastique, on peut les approcher à dix mètres. L’association CétaMada organise des plongées avec les grands cétacés ». De nombreux clubs de plongée accueillent les visiteurs dans le sud de l’île pour des plongées encadrées en toute sécurité. Il est également possible de pratiquer le snorkelling, sachant que de nombreux opérateurs touristiques fournissent palmes, masques et tubas.
Croisières à la voile
Le canal du Mozambique et ses eaux calmes se prêtent particulièrement bien aux croisières à bord de voiliers, de catamarans modernes, ou encore en embarquant sur des boutres ou grandes pirogues à voiles traditionnelles. « Il est possible de louer un voilier ou un catamaran et de naviguer dans les baies profondes des archipels de Mitsio ou de Radama qui sont vraiment des endroits fabuleux. En une semaine, on peut visiter plusieurs îles », ajoute Eric Koller. La partie la plus méridionale de la côte ouest permet quant à elle de découvrir les grands lagons ainsi que des côtes sauvages où se nichent des petits villages de pêcheurs aux abords de la mangrove.
Spots de glisse
Les amateurs de sports de glisse et notamment de windsurf et de kitesurf, privilégieront le nord-ouest de l’île et la baie de Diégo Suarez, réputée mondialement pour ses conditions idéales. En effet, le « varatraza » qui y souffle de mars à décembre garantit des conditions optimales à tous les amateurs de sports de glisse. Le surf se pratique plutôt dans le sud de l’île, au nord de Taomasina à proximité de la station balnéaire de Mohambo ou encore à Lavanono. Le littoral de Fort-Dauphin est idéal pour s’initier aux joies de la glisse, plusieurs écoles de surf y proposent des initiations à partir de cinq ans.
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