Une Mer sur écran, un voyage en 4 films

L’homme dauphin
En 1988 sort le Grand Bleu, un film inspiré de l’histoire de Jacques Mayol. Ce plongeur en apnée jusque-là quasi inconnu, devient soudainement une figure qui influencera le rapport au grand large. Un voyage sur les traces d'un adorateur de la mer, pour découvrir ce que fût sa vie et quel héritage a laissé derrière lui le premier à descendre à 100 mètres de profondeur en plongée libre.
À la fin des années 80, Le Grand Bleu a sans nul doute marqué le cinéma. Mais le documentaire sur Jacques Mayol permet d’approfondir ce que le film de fiction ne faisait qu’effleurer. Son histoire est bien plus que l'oeuvre de Besson : son enfance, ses rêves de rejoindre l’univers océan qui lui a donné naissance, ses exploits comme ses errements. Le documentaire touche juste. Sans doute parce que le réalisateur est grec. Magnifique odyssée d'un homme complexe en quête d'une symbiose avec l'océan, une exploration de soi aux limites de l'humain, dans une intimité profonde avec les éléments. Fascinant, émouvant et spectaculaire, filmé avec brio et modestie. Une aventure hors-norme où les émotions s'entrechoquent, bousculées entre lyrisme, humour et désespoir.
Jean-Marc Barr narre humblement, chaleureusement sa vie et nous sommes invités à se laisser bercer dans les océans en oubliant sa respiration. Le véritable Jacques Mayol nous emmène aux 4 coins du monde, pour s'initier au silence mental.
Planète Océan
Peut-on imaginer un film qui changerait le regard des hommes sur l'océan ? Peut-on raconter simplement et à tous le plus grand mystère naturel de notre planète ? C'est le défi de cette aventure cinématographique signée Yann Arthus-Bertrand dont le rédacteur en chef est Michael Pitiot, qui entraîne dans son sillage les missions scientifiques de TARA, un pool unique de chercheurs, océanographes et biologistes de plusieurs pays. Grâce à une photographie époustouflante, ce film nous emmène dans un voyage magnifique et inédit au coeur des régions les plus mal connues de notre planète. Surpêche, absence de régulations en haute mer – soit les deux tiers des océans – montée en puissance des « super-chalutiers », capables de ratisser les fonds jusqu’à 3 000 mètres, là où la lumière ne passe plus. Le film nous emmène dans ces profondeurs qui semblaient insondables mais n’oublie pas de faire un tour d’horizon des solutions possibles : quotas, aires marines protégées, pêche profonde interdite.
Mère Océan
Dans ce film, le réalisateur et scénariste de talent Jan Kounen, plonge le téléspectateur dans une aventure unique et palpitante. Celle de la grossesse d’une mère et de la naissance de son enfant, jusqu’à ses premières brasses, aux côtés de diverses espèces marines. Leina Sato est une apnéiste japonaise, et attend son premier enfant. Son compagnon, Jean-Marie Ghislain, est un spécialiste de la prise de vue sous-marine. Ensemble, ils partagent leur passion des Océans, et croient au lien puissant qui unit une future mère et les cétacés. Dans le but de prouver cela, ce film suivra leur parcours aquatique atypique.
Mère Océan est le récit incroyable de rencontres entre l’humain et les espèces sous-marines, autour de la question universelle de la naissance, et du pouvoir de donner la vie. Mère Océan est le récit d’un voyage initiatique, celui d’une future mère amoureuse de la mer. Un film sensible à la découverte de notre humanité. Un voyage initiatique, à mi-chemin entre le conte philosophique et le roman d'aventures, dans les plus beaux endroits de la planète. Une ode à la découverte de notre humanité. Ce documentaire raconte l'histoire de deux destins incroyables. Celui de Jean-Marie Ghislain et de Leina Sato, deux personnalités contrastées aux parcours de vie très différents. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, si ce n'est leur amour immodéré pour la mer.
Fishpeople
Une lettre d'amour à l'océan, racontée à travers six vignettes de personnes dont la vie est définie par leur lien avec la mer. Un film "bleu", ou presque... Filmé en lumière dorée dans des lieux tels que Tahiti, Hawaï et l'Australie, la cinématographie plonge à la fois au-dessus et au-dessous de l'eau, capturant des éclats de lumière tirés dans des profondeurs azurées, le soleil de l'après-midi diffusé à travers des murs verts soulevés et l'écume d'un mur de lait de chaux tonitruant. Beau et si riche de plans intéressants, c'est parfois une surcharge sensorielle. Bien que ce film ne présente pas de standup paddling, quiconque a été mordu par le virus du SUP sait à quel point la vie sur l'eau peut être addictive. Et l'amour de l'océan que ces personnes expriment si bien se traduit dans n'importe quel type d'eau. Un thème s'est imposé tout au long du film : l'océan est un lieu de refuge, où l'on peut aller pour échapper au stress de la vie et retrouver un état plus naturel. Et c'est quelque chose que tout le monde pourrait utiliser davantage.