Les Samoa, paradis lointain des « mers du Sud »
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À 2 800 kilomètres au Nord de la Nouvelle-Zélande et à 4 700 kilomètres au Sud d’Hawaï, bercé par un climat équatorial chaud et humide, avec une saison sèche de mai à novembre et une saison des pluies de décembre à avril pendant l’été austral, l’archipel des Samoa, formé d’îles volcaniques cernées d’atolls coralliens, est en réalité composé de deux micro-États : les Samoa, indépendantes depuis 1962, et les Samoa américaines, qui dépendent du pays de l’Oncle Sam.
Les Samoa, culture et hospitalité
Connues sous le nom de Samoa occidentales jusqu’en 1997, les Samoa se composent de deux îles principales, Savai’i et Upolu, et de sept petites îles, dont cinq inhabitées. Paradis des sports nautiques, Upolu, qui abrite la capitale des Samoa, Apia, est peut-être le meilleur endroit pour s’immerger dans la culture locale et découvrir son histoire. La nuit, la ville s’anime, que ce soit dans les rues, les restaurants, les pubs ou les boîtes de nuit. Savai’i, surnommée « la vraie Samoa » ou « la plus grande île » en référence à sa taille, mérite également qu’on s’y attarde. 3e plus grande île de Polynésie derrière Tahiti et la Nouvelle-Zélande, l’île, accessible en ferry depuis Upolu, fait partie des rares endroits au monde où l’on se sent loin de tout, et où l’on peut profiter des plaisirs simples de la vie. Réputée pour son hospitalité, ses sites archéologiques et ses paysages vierges et majestueux, l’île, idéale pour découvrir le mode de vie samoan traditionnel, se visite facilement grâce à la route pavée qui en fait le tour.
Outre ses chutes d’eau, ses grottes, ses plages paradisiaques et ses forêts tropicales qui font de l’île une destination idéale pour les amoureux de la nature, l’île compte d’autres attraits touristiques, dont les champs de lave Saleaula, qui s’étendent sur 50 kilomètres au pied du Mont Matavanu, ou encore ses plages de sable blanc ourlées de palmiers, bordées par des lagons turquoise. Les fonds clairs et poissonneux qui l’entourent raviront quant à eux les plongeurs, qui trouveront leur bonheur du côté de l’épave du Juno, qui s’est échoué en 1881 et qui abrite désormais des centaines de poissons et d’espèces de corail. Les jardins de coraux et la barrière de corail, où il n’est pas rare d’apercevoir des tortues vertes, contribuent également au charme de l’île.
Les Samoa américaines
Objet de nombreuses convoitises au cours des siècles derniers, les Samoa américaines s’efforcent de préserver et de valoriser leur héritage culturel, musical et artistique, en conservant leurs traditions. La langue samoane y est d’ailleurs toujours parlée en famille, même si la quasi-totalité de la population pratique l’anglais au quotidien. Composé d’une île principale, Tutuila, et de plus petits îles, dont Swains, Rose, Aunu’u, Ofu, Olosega et Ta’u, où se trouve le volcan de Lata Moutain qui culmine à 954 mètres, l’archipel au relief accidenté, voire montagneux, est largement recouvert de forêts tropicales, qui proposent aux visiteurs de somptueux paysages vierges aux airs de premiers matins du monde. Offrant un décor typique des « mers du Sud », les Samoa américaines se développent lentement d’un point de vue touristique, en raison de leur éloignement du continent. Si l’on ne devait retenir qu’une seule île, ça serait sans aucun doute Tutuila et ses murailles de verdure se précipitant dans l’océan, qui en font l’une des îles les plus spectaculaires du Pacifique. Sa capitale, Pago Pago, l’un des premiers ports baleiniers du Pacifique dans les années 1850, jouit d’un superbe site avec sa rade enchâssée dans l’écrin de la forêt vierge recouvrant les montagnes. Sur place, un arrêt s’impose au marché local, ainsi qu’au Jean P. Haydon Museum, consacré à l’artisanat local.
Avant de partir, pensez à consulter les prévisions sur La Chaîne Météo Voyage.