Fabien Delahaye et Yoann Richomme (Skipper Macif) ont franchi la ligne d’arrivée de la 12e édition de la Transat AG2R LA MONDIALE à 20 h 24 min 52 s (heure française) à Gustavia, Saint-Barthélemy. Skipper Macif prend la deuxième place de la course 1 heure 6 minutes et 53 secondes après Safran-Guy Cotten, leur principal adversaire ces 11 derniers jours. Leur temps de course est de 22 j 7 h 24 min 52 s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 3 890 milles depuis Concarneau a été de 7.27 nœuds. Ils ont parcouru 4 632 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 8.65 nœuds.
Magnifique spectacle que ces arrivées à tirer des bords sur l’eau cristalline, entre les bateaux au mouillage. Comme leurs prédécesseurs, Fabien et Yoann ont été salués à grand renfort de cris, de sifflets et de cornes de brume. Bras en l’air, les deux hommes, étaient manifestement très heureux de cette belle deuxième place.
Vainqueur en 2010 avec Armel Le Cléac’h, Fabien Delahaye, dont c’est la 3e participation, foule donc le podium de la Transat AG2R LA MONDIALE pour la deuxième fois de sa carrière. Yoann Richomme, bizuth de l’épreuve, ouvre en beauté sa première saison en tant que Skipper Macif. Ce binôme représentant la jeune génération de coureurs au large faisait partie des favoris au départ. Et de fait, le Figaro jaune et bleu a tenu ses promesses en animant une grande partie de la course, notamment après le passage de la marque des Canaries. Quatrièmes au way point de La Palma le 13 avril, Fabien et « Yoyo » sont les premiers à initier l’option sud, optant même, dans un premier temps, pour une route extrême avec 30 Corsaires.
Ils se recadreront ensuite pour retrouver un « sparring partner » avec lequel ils vont rivaliser au contact pendant plus de 10 jours : Safran-Guy Cotten.
Dès le 17 avril, et jusqu’à la ligne d’arrivée, les deux adversaires vont se livrer une lutte sans merci pour la victoire. Après avoir comblé un petit déficit de vitesse, Fabien et Yoann prennent les commandes de la course pendant 48 heures, du 24 avril au soir au 26 au matin. Mais leur recalage au vent de leur adversaire (une dizaine de milles) leur coûtera finalement la première place.