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Comme en Baie de Saint-Brieuc il y a une semaine, c’est une arrivée nocturne dans la Ria de Muros-Noia qui attend la flotte des 36 Figaros Bénéteau 2 partis dimanche pour la deuxième étape de La Solitaire URGO Le Figaro. A quelques dizaines de milles de la ligne, Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) menait toujours les débats mardi après-midi, suivi par Eric Péron (Finistère Mer Vent), mais les derniers empannages à caler dans du vent fort et le contournement du Cap Finisterre peuvent encore redistribuer les cartes.
Il faudra rester éveillé et sur le qui-vive pour négocier au mieux le contournement du Cap Finisterre, au ras des falaises pour faire le moins de route possible mais pas trop près afin d’en éviter le dévent pour certains, un peu plus au large pour d’autres qui miseront sur plus de vent, mais devront parcourir plus de milles. C’est sans doute au regard de cette problématique bien compliquée à résoudre qu’il faut lire les décalages en latéral entre le duo Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance)-Eric Péron (Finistère Mer Vent), solides leaders de la flotte et bien partis pour arriver les premiers au Cap Finisterre, et le vainqueur de la première étape, Anthony Marchand (Groupe Royer-Secours Populaire), un petit groupe composé de Xavier Macaire (Groupe SNEF), Pierre Leboucher (Guyot Environnement), Alan Roberts (Seacat Services) et Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) ayant opté pour une solution médiane. Passé le Cap Finisterre, la dernière difficulté sera de pénétrer dans la Ria de Muros-Noia, au près dans un vent qui sera au rendez-vous, de l’ordre d’une dizaine de nœuds, avant de franchir la ligne mouillée au pied de la digue du petit port de Portosin. L’ETA des premiers ? Entre 1h et 4h du matin…