
Terminé le beau temps pour Jean-Luc Van Heede ! Après 50 h de navigation sous le soleil, qui a permis de bien aérer le bateau, le grand gennaker est rentré. Mais il en faut sans doute bien plus pour entamer l'enthousiasme du leader de la course. La pluie est même la bienvenue puisqu'elle est synonyme de récupération d'eau, si précieuse à bord des bateaux de la Golden Globe Race 2018, dépourvus de dessalinisateurs, interdits par le règlement.
Demain, il sera (déjà) à mi-chemin entre la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande, distante ce matin de 500 milles. Un bon vent de sud de 25-30 nœuds va bientôt le pousser vers la terre du long nuage blanc et la mer va rapidement grossir, générant une houle de 4 mètres au moins. C'est le retour du Grand Sud et les prémisses de l'océan Pacifique, le plus vaste de tous ! Une fois la pointe sud de la Nouvelle-Zélande passée, ce sera à nouveau le grand plongeon dans l'immensité liquide, rappelant s'il en était besoin que de ce parcours hors norme, il n'est qu'à la moitié, après bientôt 100 jours de mer...
L'occasion de revenir sur l'arrivée du skipper à Hobart le 6 octobre dernier pour son dépôt de films et de lettres. Pendant plus de 3h, il a donné des interviews avant de vérifier l'état de son gréement et de repartir sous le soleil.