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Avis aux amateurs de récits rugueux et immersifs : Seul l’horizon de Matt Riordan est une plongée sans concession dans l’univers impitoyable de la pêche en haute mer. Ce roman haletant, traduit de l’anglais par Nathalie Guillaume, nous embarque à bord du Vice, un vieux rafiot balloté par les tempêtes de la mer de Béring, pour une saison de pêche sous haute tension.Adam n’a pas le choix. Son avenir est en jeu. Après avoir perdu sa bourse universitaire à la suite d’un dérapage sur le campus, il doit réunir 26 500 dollars en dix semaines. Son seul moyen : embarquer sur un bateau de pêche et affronter l’une des mers les plus hostiles au monde. Mais ce travail n’a rien d’une simple formalité : c’est une lutte permanente contre le froid, l’épuisement et la brutalité des hommes qui l’entourent. Sur le Vice, on ne triche pas. Seuls l’effort et la ténacité comptent.Entre houle déchaînée et compagnons d’équipage plus durs que l’acier, Adam va devoir prouver de quel bois il est fait. Car ici, on ne s’en sort qu’en laissant un morceau de soi derrière. Dans cette quête désespérée pour un avenir meilleur, chaque lever de soleil est une victoire, chaque tempête un combat.Un roman qui vous prend aux tripes, où le réalisme brut côtoie la puissance évocatrice d’une écriture immersive. Publishers Weekly parle d’un « triomphe de réalisme brut », tandis que l’auteur Craig Davidson résume parfaitement l’expérience : « Quand on referme ce livre, on vérifie qu’il ne nous reste pas des écailles sur les mains. »