Direction le Salvador pour l’élite tricolore du longboard ! Du 25 avril au 1er mai, l’Équipe de France remet les pieds (et les planches) sur les vagues d’El Sunzal pour les Mondiaux ISA 2025. Objectif : reprendre la couronne mondiale abandonnée l’an passé, après deux titres consécutifs en 2019 et 2023. Et pour cela, le comité de sélection a concocté un savant mélange de figures expérimentées et de nouvelles têtes bien affûtées.Parmi les valeurs sûres : Alice Lemoigne (28 ans) et Edouard Delpero (35 ans) vivront leur quatrième campagne mondiale d'affilée. L’une vise une troisième médaille d’or individuelle sur une vague qu’elle connaît par cœur ; l’autre espère enfin décrocher ce sacre qui lui file entre les doigts depuis trop longtemps. Deux piliers au sommet de leur art, habitués des podiums et des grandes batailles.Aux côtés de ce duo, Ophélie Ah-Kouen (31 ans) et Roland Lefeuvre (36 ans) découvrent l’ambiance d’un mondial ISA. Et ce n’est pas volé : ils ont brillamment remporté les sélections organisées à Parlementia, s’offrant chacun leur première titularisation en bleu. Mention spéciale à Roland, champion de France en titre, qui prouve à 36 ans que le talent n’a pas d’âge.Dans les coulisses, une autre légende revient en force : Antoine Delpero troque sa combinaison pour la casquette de coach. L’ex-capitaine, triple champion du monde, apportera toute son expérience stratégique et son flair inimitable à une équipe dont il connaît parfaitement les ressorts. À ses côtés, Stéphane Corbinien (team manager) et Laurent Rondi (représentant FFSurf) complètent un staff solide et expérimenté.Avec cette équipe renouvelée à 50 %, la France veut tourner la page d’une édition 2024 frustrante (3e place derrière Hawaii et le Japon), pour aller chercher une quatrième étoile mondiale après 2013, 2019 et 2023. Un défi à la hauteur de ce groupe ambitieux et soudé.Le rendez-vous est pris25 avril – Cérémonie d’ouverture26-30 avril – Compétition1er mai – FinalesDepuis l’entrée du longboard aux Mondiaux ISA en 2013, les Bleus ont marqué la discipline de leur empreinte. Trois titres mondiaux, une ribambelle de médailles individuelles, et une réputation d’excellence qui fait d’eux des favoris constants. L’édition 2025 pourrait bien enfoncer le clou, sur ce spot d’El Sunzal devenu un terrain de jeu familier.Même si la discipline a été écartée des JO de Los Angeles 2028, elle garde toute sa noblesse. Et la France entend bien le rappeler à la planète surf, planche après planche, vague après vague.
vous recommande
