
"Daurade ou dorade ? Le Larousse s'en moque, admettant les deux orthographes, attribuant à la première des racines provençales et à la seconde des origines espagnoles. Mais les deux mots désignent indifféremment... des poissons différents. Dans la Méditerranée et le golfe de Gascogne, il n'est question que de daurade royale, tandis que dans les eaux tropicales on ne trouve que la daurade coryphène. Sauf en Guyane où le même mot désigne une troisième variété. Il est vrai que des daurades, de la grise (en Manche et en Atlantique) à la rose (Atlantique), et de la japonaise (base du sashimi) à celle de Chine, ce n'est pas ce qui manque sous la surface. Sa chair est tendre, sa peau goûteuse et salée ; avec un assaisonnement au jus de citron, elle gagne une pointe acidulée ; rôtie au four avec un peu de fenouil, elle s'enrichit de parfums anisés. Il lui faudra évidemment un vin blanc aromatique, fruité, jeune, pas trop compliqué en bouche." La suite à découvrir sur le Figaro.fr.