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Les Maldives sont composées d’environ 1190 îles de corail dont 200 sont habitées. Elles sont regroupées sur 26 atolls disséminés sur 90.000 km2. Du nord au sud, les Maldives s’étendent sur près de 800 km et d’est en ouest, sur 130 km. La capitale Malé se situe au sud de l’atoll de Kaafu ou Atoll Malé Nord.
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Le point culminant des Maldives « s’élève » à 3 mètres au-dessus du niveau de la mer. A terme, les Maldives pourraient être condamnées à disparaître du fait de l’élévation du niveau des océans.
Actuellement la population globale des Maldives s’élève à 400.000 habitants. La langue parlée est le Dhivehi et l’écriture, le Thaana, a été introduite au 16ème siècle.
Le vol de Paris dure 9 heures à l’allée et 10 au retour (il existe un vol direct). Le décalage horaire avec la France est de 4h l’hiver. A midi en France, il est 16h à Malé.
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Le climat
La température de l’air varie entre 23 et 34°C et celle de la mer est constante à environ 27°C. La période favorable pour s’y rendre est de décembre à avril. Le nombre de jours de pluie y est limité et l’ensoleillement maximal.
Le tourisme
Le tourisme est primordial pour l’économie des Maldives. Il y a environ une centaine d’îles-hôtels. Il y a quelques années, seules les îles-hôtels étaient accessibles aux touristes. Cette règle s’est un peu infléchie et des « Guest houses » se sont développées.
Les îles-hôtels sont pour la plupart totalement autonomes en terme d’énergie, elle disposent toutes de générateurs au fuel et l’électricité solaire s’y développe. Des désalinisateurs suppléent à la déficience des nappes phréatiques, et l’eau y est purifiée sur place. Elles produisent elles-mêmes l’eau à consommer et la mise en bouteilles. On y accède en bateau ou, bien plus amusant, en petit hydravion.
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La vie sous-marine
Le tourisme lié au PMT (Palme Masque Tuba) ou snorkeling et à la plongée bouteille est très développé. Les Atolls sont formés de récifs coraliens et la vie sous-marine y est intense.
L’ensemble des vidéos de plongées ont été réalisées fin janvier sur l’Atoll Ari Sud (Alifu Dhaalu Atoll). Cette période est particulièrement propice à la rencontre des raies mantas et des requins baleines. Le plancton est présent en quantité, mais c’est au détriment de la visibilité qui est limitée à 15/30 mètres.
Les raies Mantas
Au mois de janvier, on rencontre les raies Mantas à l’est de l’atoll Ari (au sud de l’île de Rangalifinolhu). La nourriture y est particulièrement importante et elles viennent se faire nettoyer dans une « station service » par de petits poissons comme les labres nettoyeurs.
Parfaitement inoffensives elles ont eu dans le passé une mauvaise réputation. La légende rapportait qu’elles coulaient les bateaux ou noyaient les apnéistes, d’où leur surnom de diable des mers. Ces raies Mantas de récifs sont plus petites que les raies Mantas océaniques, elles peuvent tout de même mesurer jusqu’à 4 mètres.
La raie manta enroule ses nageoires pectorales (céphaliques) pour une meilleure pénétration dans l’eau et les déploie pour canaliser l’eau vers sa bouche et se nourrir.
Les raies aigles
La raie aigle ou raie léopard est facilement reconnaissable par sa forme en losange et son dos gris foncé moucheté de petits points blancs fluorescents, qui contrastent avec son ventre blanc. Son déplacement est très gracieux et ressemble au vol des aigles. C’est une espèce venimeuse, sa queue a de nombreux aiguillons.
Le requin-baleine
La zone de plongée pour les requins-baleines se situe le long du récif de l’aéroport de Maamigili.
Cette zone est particulèrement propice à la recontre de ce grand requin totalement inoffensif. Il ne mange que du plancton (une tonne pas jour !). Il remonte des fonds marins pour nager proche de la surface pour se réchauffer avec les rayons du soleil. Ce requin peut atteindre 15 mètres, il est considéré comme le plus grand poisson vivant dans les océans.
Les autres requins :
Beaucoup plus craintifs, il est tout de même fréquent de rencontrer des requins pointes noires de récif, au-dessus des récifs et donc en eau peu profionde. Les requins pointes blanches de récif sont eux en eaux plus profondes et on les voit souvent posés sur le sable. Les requins gris de récifs sont en pleine eau, ils sont plus difficiles à rencontrer.
Les tortues :
Il s’agit là essentiellement de tortues imbriquées que l’on reconnaît à leurs écailles dorsales disposées comme des tuiles. Les tortues se nourrissent d’éponges, de méduses et de crustacés.
Globalement les tortues sont menacées par la pollution, elles confondent les sacs plastiques transparents avec les méduses et meurent d’occlusion intestinale.
Rascasse volante, LionFish ou Pterois
C’est une espèce extrêmenent envahissante qui n’a pratiquement pas de prédateurs. Ses couleurs vives forment un avertissement, la rascasse est en effet extrêmement venimeuse.
Elle est cependant très agréable à voir évoluer avec ses longues nageaoires qui peuvent s’apparenter aux voiles d’une danseuse.
Le Poisson-pierre ou Stonefish
C’est LE poisson le plus venimeux au monde. Il est la plupart du temps posé sur le récif et se confond parfaitement avec les roches. Il est extrêmement dangeureux pour l’homme, sa piqûre pouvant entraîner la mort. Il dispose de 13 épines dorsales paticulièrement robustes. Son venin est sensible à la chaleur.
Des bancs de poissons
Une plongée étonnante par le nombre de poissons présents sur ce Thila (roche ou sec en Maldivien), c’est la plongée de Kuda Rah Thila. C’est une zone protégée et interdite à la pêche ce qui explique le nombre pléthorique de poissons !
C’est une plongée qui se mérite, sans être extrêmement dure, il vaut mieux être expérimenté. Il faut maîtriser la mise à l’eau en immersion négative et ne pas craindre le courant qui peut être violent.
On y rencontre d’énormes bancs de vivaneaux ou snappers
Le corail
Le corail est en danger aux Maldives. Quel comble puisque qu’il s’y développe depuis 50 millions d’années. La pollution, la hausse de la température de la mer sont responsable du blanchissement du corail. Le corail animal vit en relation symbiotique avec des végétaux unicellulaires (zooxanthelles) qui lui procurent nourriture et oxygène. Lorsque le corail est stressé il expulse son partenaire végétal, ce qui lui est fatal.
On trouve encore des zones où le corail est intact. Il s’agit de passes à fort courant ou des récifs plus profonds. Mais les récifs où la température de l’eau avoisine les 27°C sont très abîmés.
Nos remerciements à Elodie, Mauro, Tomoko et Yuan pour la qualité de leurs conseils sur les sites à découvrir !