Une avancée majeure pour les femmes en course au largePaprec, devenu sponsor-titre de la course en 2023, a immédiatement pris une décision forte : imposer la mixité pour tous les équipages. « Ce n’est pas seulement une question d’égalité, cela participe à enrichir la compétition et à apporter un nouveau souffle », souligne Sébastien Petithuguenin, directeur général de Paprec. Pari réussi : la dernière édition a vu émerger de nouvelles talents, comme Violette Dorange, Anne-Claire Le Berre ou Charlotte Yven, qui poursuivent désormais leur progression vers les grandes épreuves océaniques.
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Cette volonté de renforcer la place des femmes dans la voile de haut niveau s’inscrit dans un contexte plus large d’ouverture du monde de la course au large. Historiquement, des navigatrices de renom comme Karine Fauconnier, Samantha Davies ou Florence Arthaud ont prouvé leur valeur sur les océans. Mais elles restent trop rares à inscrire leur nom au palmarès des grandes épreuves. La Transat Paprec veut changer la donne en offrant aux navigatrices l’expérience et la visibilité nécessaires pour accéder aux podiums des plus grandes courses.
Un parcours exigeant pour une expérience déterminanteDisputée en Figaro Beneteau 3, la Transat Paprec est une épreuve exigeante, où chaque détail compte : gestion du sommeil, tactique météorologique, optimisation des réglages… Après une première partie technique entre la Bretagne et le Portugal, les équipages enchaînent un sprint intense dans les alizés jusqu’aux Antilles. Un parcours idéal pour apprendre à maîtriser tous les paramètres de la course au large.Avec une vingtaine de duos attendus sur la ligne de départ le 20 avril prochain à Concarneau, l’édition 2025 s’annonce plus relevée que jamais. Le casting officiel sera dévoilé le 20 mars lors d’une présentation au siège de Paprec Bretagne, au Rheu. Et une chose est sûre : dans quelques semaines, une nouvelle navigatrice inscrira son nom dans l’histoire de la Transat Paprec.
Samantha Davies : « Une opportunité en or »Navigatrice emblématique, Samantha Davies voit dans cette évolution une formidable opportunité pour les femmes en course au large :« C’est génial qu’une course aussi réputée soit intégralement mixte. Cela ouvre des portes à plus de femmes, leur permet de naviguer à très haut niveau et de progresser plus vite. En double, tu es obligé de tout partager : la barre, la stratégie, la météo… C’est une expérience essentielle pour franchir un cap. J’ai de super souvenirs de mes participations : c’est une course intense, où il faut toujours être à fond jusqu’à l’arrivée ! »Grâce à son format unique et à son engagement pour la mixité, la Transat Paprec s’impose désormais comme un véritable tremplin pour les navigatrices. Une évolution qui, à n’en pas douter, inspirera les prochaines générations et façonnera le futur de la course au large.
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