
Un ancrage local fort, une ambition internationaleSi cette course voit le jour, c’est parce qu’un collectif y a cru. Ville de Boulogne-sur-Mer, Communauté d’Agglomération, Banque Populaire du Nord, Région Hauts-de-France, Nausicaá… tous ont répondu présents. Pour Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne-sur-Mer et président de l’Agglomération, l’événement s’inscrit dans une stratégie plus large : « Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique, premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer. L’accueil d’une course IMOCA vient conforter notre ambition de faire de Boulogne un port omnium, tourné à la fois vers ses racines halieutiques et les nouvelles dimensions de l’économie bleue. »Même enthousiasme du côté de Domitille Hauwen, cheffe de projet et co-fondatrice de la course : « J’ai grandi sur la côte d’Opale, entre la force de la mer et la fierté des hommes et des femmes qui vivent grâce à elle. Cette course est née de cet attachement profond. Nous avons voulu créer bien plus qu’une épreuve sportive : une grande fête maritime, populaire et fédératrice. La Course des Caps est à l’image de Boulogne : authentique, audacieuse et tournée vers l’avenir. »

Un village vivant, des partenaires au cœur de l’événementDu 24 au 29 juin, le quai des Paquebots accueillera le village de la course, pensé comme un véritable espace de rencontres, de découvertes et d’animations. Les partenaires y joueront un rôle central, avec des stands, ateliers, conférences et expositions.La Banque Populaire du Nord, acteur historique de la voile depuis plus de trente ans, y exposera notamment les mythiques Pen Duick d’Éric Tabarly. Nicolas Poughon, son directeur général, rappelle l’importance de cet engagement : « Engagée aux côtés de Sea To See dès la genèse du projet, Banque Populaire du Nord est très fière de s’associer à l’organisation. Cet enthousiasme est partagé par tous nos collaborateurs, nombreux à vouloir animer le village de course. »À quelques encablures, Nausicaá endossera le rôle de quartier général de l’événement, avec une forte dimension pédagogique. Christophe Sirugue, directeur général de l’établissement, détaille : « Nous offrirons à la jeunesse boulonnaise une découverte de la biodiversité marine et des enjeux de la pollution plastique. À travers conférences, animations et médiation scientifique, nous ferons découvrir l’écosystème marin rencontré pendant la course. »
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Un tremplin économique et une vitrine pour les Hauts-de-FranceLa course devient aussi un levier de développement pour tout le territoire. Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, l’affirme : « En apportant son soutien, la Région affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l'identité maritime sont des priorités majeures. »Pour Gwen Chapalain, organisateur de la course et fondateur de Sea to See, cette dynamique est essentielle : « Rien n’est plus fort qu’un projet profondément ancré dans son territoire. Ce projet dépasse la compétition : il incarne l’ambition de faire de la voile un moteur de dynamisme économique, de rayonnement et de transmission. »

Un réseau de partenaires soudé et ambitieuxAutour des institutions majeures, un véritable maillage économique s’est formé. Chaque marque du parcours est parrainée par une entreprise locale : Groupe Scogal, Custopol, Port Boulogne Calais, Vulnerable… Tous participent à faire de l’événement un levier de développement et un vecteur de visibilité nationale et internationale.Un club dédié, l’Espace 60° Nord, verra le jour au sein du village, conçu comme un point de convergence entre les entreprises locales et le monde nautique international. À travers rencontres, conférences et soirées partenaires, l’objectif est clair : créer des synergies, favoriser les collaborations et faire émerger de nouvelles opportunités pour le territoire.
Une première édition déjà promise à un bel avenirLa Course des Caps ne se contente pas d’aligner les voiliers sur la ligne de départ. Elle propose une immersion totale dans l’univers de la voile océanique, où le public, les skippers, les entreprises et les institutions vibreront ensemble. Grâce à l’investissement de partenaires passionnés, cette première édition promet d’inscrire Boulogne-sur-Mer parmi les grandes escales du circuit IMOCA.Comme le résume Gwen Chapalain avec ferveur : « Rendez-vous en juin 2025 pour écrire ensemble la première page d’une grande histoire maritime ! »