À la découverte de la côte d'Albâtre
Berceau de l’impressionnisme, la côte d’Albâtre a inspiré de nombreux peintres et elle ne laisse aucun visiteur indifférent. Entre le blanc des falaises qui tranche avec un ciel à l’intensité changeante en fonction des vents et une mer qui hésite entre le bleu et le vert, la côte de 130 kilomètres qui borde le pays de Caux n’a rien à envier à ses voisines. D’Yport à Veules-les-Roses en passant par Fécamp, nous vous emmenons à la découverte de ce bout de littoral résolument tourné vers la mer.
Yport la discrète
Si Yport a toujours attiré peintres, photographes et écrivains, ce n’est pas un hasard. En effet, la discrète station balnéaire jouit d’un cadre privilégié par sa lumière et ses paysages, entre bois et mer. Yport a déjà reçu le prix de la « plus belle plage de Seine-Maritime ». En arpentant la promenade du bord de mer, on découvre une enfilade de cabines de plage tournées vers la jetée, construite au XVIIIe siècle entre les majestueux pans de falaises de craie, mais également une table de lecture impressionniste.
Fécamp l’authentique
En arpentant la promenade du bord de mer, on découvre une enfilade de cabines de plage tournées vers la jetée, construite au XVIIIe siècle.
En remontant un peu sur la côte, on découvre Fécamp qui séduit par son authenticité. Pendant trois siècles, les grands morutiers se sont élancés de ces quais pour aller braver les mers hostiles de Terre-Neuve. Cette ville d’Art et d’Histoire reste marquée par cette histoire de la pêche. S’arrêter à Fécamp est aussi l’occasion de partir à la découverte de l’abbatiale de la Sainte-Trinité, du palais des Ducs de Normandie et des collections du musée des Terre-Neuvas. Et pourquoi ne pas pas embarquer à bord du Mil’ Pat, l’un des derniers Dundee bâti en chêne ? Cet ancien bateau de pêche au thon et à la langouste propose aujourd’hui de découvrir le charme de la côte d’Albâtre par la mer, au gré des vents. Il est également possible de longer les falaises à bord d’un semi-rigide, de Fécamp à Étretat. Cette excursion de deux heures, jusque sous les arches des falaises d’Étretat, offre une vision surprenant de la muraille de craie qui s’étend à perte de vue.
Veules-les-Roses, l’une des premières stations balnéaires du XXe siècle
Impossible de s’arrêter à Veules-les-Roses sans déguster la « Veulaise », variété d’huître cultivée sur l’estran. Mais l’intérêt de ce petit village ne se limite pas à sa gastronomie. En effet, ce lieu de villégiature autrefois très prisé par Victor Hugo, par les frères Goncourt, et une foule de peintres et hommes de lettres, séduit aussi bien par son riche patrimoine, son cadre boisé traversé par le plus petit fleuve de France, que par le charme de son bord de mer et de son architecture balnéaire. Cette dernière va de la chaumière fleurie à la villa balnéaire du début du siècle, en passant par les maisons de pêcheurs et l’église classée monument historique. Les amateurs de plage et de sports nautiques ne seront pas en reste. À marée basse, la mer fait place à une longue étendue de sable fin, atypique sur la côte d’Albâtre où le galet est roi, qui permet de pratiquer de nombreux sports nautiques : voile légère, stand up paddle ou encore kayak. Les amateurs de nature pourront observer la remontée des truites et des anguilles sur la Veules, le plus petit fleuve de France.
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