L'Alaska, « la dernière frontière »
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Surnommé « the last frontier » ou « la dernière frontière » en français, l’Alaska, dont le nom signifie « continent » en Inuit, a un temps appartenu à la Russie avant de devenir le 49e État américain en janvier 1959. Réputée pour ses spectaculaires aurores boréales et ses courses de chiens de traîneaux telles que l’Iditarod Race, l’Alaska, qui abrite plusieurs bases militaires américaines, est également un territoire sauvage, dont l’histoire a été écrite tour à tour par les trappeurs, les marins, les baleiniers britanniques et russes, les ouvriers des chemins de fer, les aventuriers, dont le célèbre Jack London, ou encore les chercheurs d’or.
L’Alaska, territoire au relief découpé et accidenté couvert par plus de 41 000 km2 de glaciers, offre à ses visiteurs des paysages de toute beauté qui changent au gré des saisons : des archipels, dont les îles Aléoutiennes où l’on peut observer des milliers de baleines et autres ours pêchant le saumon en été, quelque trois millions de lacs et 3 000 cours d’eau dont le célèbre Yukon, qui serpente sur plus de 200 kilomètres, des fjords, des icebergs ou encore des volcans en activité.
On y trouve également les plus grands parcs nationaux américains, à l’instar du Denali National Park and Preserve, dominé par le Mont éponyme, qui n’est autre que le plus haut d’Amérique avec ses 6 195 mètres de haut, ou encore le Wrangell – St Elias National Park, le plus grand du pays avec sa superficie de 53 000 km2. Une douzaine d’autres parcs nationaux, comme le Kenai Fjords National Park, le Katmai National Park and Preserve ou les glaciers de Glacier Bay, couvrent une grande partie du territoire, qui reste toujours convoité par les compagnies minières ou pétrolières.
Anchorage, la « ville des lumières »
Bien que Juneau soit la capitale de l’État, c’est à Anchorage que se concentre 40 % de la population de l’Alaska. Située au Sud de la partie centrale de l’État entre les deux bras du Cook Inlet et les montagnes Chugach, la « ville des lumières » également surnommée « ville des fleurs », se visite à toutes les saisons. Mais attention, si l’été, les températures moyennes oscillent entre 13 et 26°C, l’hiver, elles varient de -15 à 1°C. Mieux vaut donc s’équiper en conséquence. Point de départ de nombreuses excursions dans la région, que ce soit vers les montagnes Chugach, la cité historique de Talkeetna, les glaciers, les fjords, les volcans ou le Parc National Denali, lieu de prédilection des alpinistes du monde entier, Anchorage mérite qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour découvrir ses quelque 11 000 hectares de parcs municipaux, qui assurent le lien entre vie urbaine moderne et nature sauvage. D’ailleurs, il n’est pas rare d’y apercevoir des ours, des élans ou encore des grizzlis. Sur place, ne ratez pas l’Imaginarium, un « laboratoire vivant », qui permet d’en apprendre plus sur l’Alaska, ses glaciers, ses ours polaires…
Fairbanks, « The golden heart city »
Surnommée « The golden heart city » pour la gentillesse et l’hospitalité de ses habitants, Fairbanks, située au cœur de l’Alaska, est une destination idéale pour les chasseurs d’aurores boréales entre fin août et début avril. Mais pas seulement. La ville, qui affiche des températures plus chaudes qu’à Anchorage en été et plus froides en hiver, est également le point de départ de nombreuses excursions sur la Steese Highway, une route panoramique de plus de 250 kilomètres ou le chemin de fer McKinley Explorer, qui relie le Denali National Park à Anchorage. Fairbanks permet également de s’immerger en pleine « Ruée vers l’or » comme les pionniers du début du siècle dernier, en visitant le musée de l’Université d’Alaska, consacré à l’héritage minier du pays, ou en passant une journée à l’Alaskaland Pioneer Park, un parc à thème dédié à la conquête de l’Ouest.
Avant de partir, pensez à consulter les prévisions sur La Chaîne Météo Voyage.