Inoxtag traverse l'atlantique : quand YouTube part en mer avec Guirec Soudée
Une arrivée saluée comme un exploit
C’était le 20 juillet, sur les pontons de la marina du Marin. Près de 500 personnes attendaient leur arrivée, sous les tropiques, entre applaudissements, rires et téléphones levés. L’accueil a été à la hauteur de l’attente, car ce défi en duo a fasciné bien au-delà du monde de la voile.
« Les amis, je tiens à remercier infiniment Guirec Soudée. C’est grâce à lui qu’on a pu traverser l’Atlantique, c’est lui qui mérite tous vos beaux messages », a écrit Inoxtag en story Instagram, encore marqué par l’aventure.
???? INOXTAG a réussi sa traversée de l’Atlantique sur un voilier sans moteur en seulement 11 jours !!
L’accueil qu’il a eu cette nuit lors de son arrivée en Martinique ????
pic.twitter.com/dxLzBgVKbc- Kultur (@Kulturlesite_) July 21, 2025
12 jours sur un géant des mers
L’Ultim MACSF n’est pas un bateau de plaisance. C’est un bolide de 15 tonnes conçu pour les grandes courses océaniques en solitaire. À bord, tout est pensé pour la vitesse, l’autonomie, l’anticipation. Pas de confort, peu d’intimité, un quotidien rythmé par les réglages, les quarts, les repas lyophilisés. « 12 jours sur un bateau seul en mer, c’était une expérience incroyable », a ajouté Inoxtag, qui a tout filmé.
La vidéo sortira à la rentrée sur sa chaîne YouTube et s’annonce comme un événement, à l’image de Kaizen, son documentaire sur l’ascension de l’Everest, qui avait rassemblé plus de 11 millions de vues en 24 heures. Cette fois, ce n’est plus la haute montagne mais la mer, brute, mouvante, sans échappatoire.
De l’Everest à l’Atlantique, même logique : se dépasser
En 2024, Inoxtag atteignait le toit du monde. En 2025, il découvre le large. L’un grimpe, l’autre navigue, mais le moteur est le même : sortir de sa zone de confort, apprendre, s’adapter, aller au bout. Ce n’est pas un simple "défi" YouTube : c’est une immersion complète dans un environnement exigeant, guidé par un expert, vécue intensément.
Et c’est aussi une façon, pour Guirec Soudée, d’ouvrir les portes de la grande plaisance à une génération qui la connaît peu. Loin des paillettes, leur traversée raconte quelque chose de vrai : le silence des quarts de nuit, les grains qui balayent le pont, le lien entre deux hommes qui apprennent à se faire confiance.
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