
Après le flamenco, la capoeira, le couscous, les danses bretonnes, la tapisserie d’Aubusson, le savoir-faire des couvreurs-zingueurs de Paris ou encore l’art de la baguette française, les pratiques des sauveteurs en mer bénéficieront-elles à leur tour de la consécration d’une inscription au panthéon de l’Unesco ? Voilà du moins le rêve qui est en train de jaillir des côtes de l’Atlantique, à l’initiative conjointe de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et de l’Association nationale des élus des littoraux (Anel), qui entament un long marathon pour faire reconnaître cette culture maritime au patrimoine immatériel de l’humanité.
«C’est une excellente idée, qui permettra de rendre hommage à une pratique et à un état d’esprit commun à tous les marins. Cet esprit de solidarité est cultivé au plus haut point par les sauveteurs en mer, qui sont des bénévoles remarquables, prêts à appareiller à n’importe quel moment, en moins de vingt minutes, pour aller au secours de personnes en détresse au péril de leur vie», décrit Fabrice Mosneron-Dupin, directeur départemental de la SNSM de Vendée. Pour le marin, la reconnaissance de cette culture par l’Unesco se placerait dans la lignée de l’inscription de l’alpinisme au patrimoine immatériel de l’humanité, en 2019.
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