
1. San Sebastián de La Gomera, Canaries – Marlins et thons dans l’AtlantiqueÀ seulement quelques heures de vol de l’Europe, l’île de La Gomera, aux Canaries, est une destination de choix pour les passionnés de pêche sportive. Située au cœur des grands courants atlantiques, elle offre des conditions idéales pour traquer le marlin bleu, un adversaire redoutable qui dépasse souvent les 200 kg. Les eaux profondes attirent aussi de beaux thons jaunes, des espadons et des dorades coryphènes.La saison idéale pour le marlin s’étend de mai à octobre, lorsque les poissons migrent le long de l’archipel. Contrairement aux destinations plus exotiques, la pêche aux Canaries reste accessible toute l’année grâce à un climat doux et des eaux poissonneuses. De nombreux opérateurs locaux encouragent le "catch and release", notamment pour les marlins, afin de préserver les stocks et garantir une pêche durable. Et si l’idée d’un combat de plusieurs heures vous effraie, des espèces plus accessibles, comme le wahoo ou la bonite, permettent de s’initier aux sensations fortes de la pêche au large.
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2. Horta, Açores – Le sanctuaire du thon rougePerdues au milieu de l’Atlantique, les Açores sont une terre de légendes pour les pêcheurs sportifs. Horta, sur l’île de Faial, est l’un des meilleurs ports de départ pour traquer les thons rouges de l’Atlantique, qui peuvent dépasser les 300 kg. Ces eaux poissonneuses regorgent aussi de wahoos, d’espadons et de marlins, attirés par les courants riches en nourriture.Les thons rouges, en particulier, sont une espèce sous haute surveillance. Les quotas sont stricts et la pêche sportive est encadrée par des règles précises, notamment le marquage et la remise à l’eau des spécimens capturés. Il est essentiel de respecter ces pratiques pour garantir la survie de ces prédateurs mythiques. La meilleure période s’étend de mai à octobre, lorsque les bancs de poissons migrent dans la région.

3. Quepos, Costa Rica – L’Eldorado du sailfishSur la côte Pacifique du Costa Rica, Quepos est un véritable temple pour les amateurs de pêche sportive. Les eaux y sont particulièrement propices aux voiliers de l’Indo-Pacifique, ces poissons spectaculaires qui dépassent les 3 mètres et bondissent hors de l’eau dans une danse hypnotisante. Aux côtés des sailfishs, on trouve aussi des marlins noirs et bleus, ainsi que des thons à nageoires jaunes et des mahi-mahis aux reflets dorés.Le Costa Rica est un modèle en matière de pêche durable : la loi impose de relâcher tous les voiliers et marlins capturés, une règle respectée par l’ensemble des opérateurs. Les guides locaux privilégient des techniques de pêche spécifiques, comme l’utilisation de leurres de surface ou d’appâts vivants, afin de minimiser l’impact sur les poissons. Et si vous rêvez d’une belle photo souvenir, mieux vaut la prendre dans l’eau, car ces poissons sont particulièrement sensibles aux manipulations hors de leur élément.
4. Îles Lofoten, Norvège – À la recherche des monstres des abyssesSi la pêche au gros évoque souvent les eaux tropicales, les fjords de Norvège offrent une expérience tout aussi intense. Les îles Lofoten, au nord du cercle polaire, sont le terrain de jeu idéal pour traquer le flétan géant, ce poisson plat qui peut dépasser les 100 kg. On y trouve aussi d’immenses morues skreis et de puissants lieux jaunes, parfaits pour les amateurs de pêche en profondeur.Ici, la technique diffère des spots plus exotiques : la pêche se fait souvent en dérive, avec des jigs lourds ou des appâts vivants. Si le flétan est une prise de choix, les plus gros spécimens sont généralement relâchés, car ils sont essentiels à la reproduction de l’espèce. Attention, toutefois, aux conditions météo : la mer peut rapidement devenir capricieuse, et mieux vaut partir bien équipé pour affronter le froid et les vents du Grand Nord.
5. Cairns, Australie – L’arène des requins et des black marlinsSur la côte nord-est de l’Australie, Cairns est une destination mythique pour les amateurs de pêche extrême. Bordée par la Grande Barrière de Corail, cette région est célèbre pour ses immenses black marlins, qui peuvent peser plus de 500 kg. Mais ce n’est pas tout : les eaux du Queensland regorgent aussi de requins-tigres, de requins-marteaux et de carangues géantes, pour ceux qui recherchent un défi encore plus corsé.L’Australie impose des règles strictes en matière de pêche, notamment l’utilisation d’hameçons circulaires qui minimisent les blessures et facilitent la remise à l’eau des poissons. Pour les requins, la pratique du "catch and release" est courante, avec des guides spécialisés qui assurent une manipulation respectueuse. Attention, cependant, à ne pas céder à la tentation de les nourrir pour les attirer : non seulement cela perturbe leur comportement naturel, mais cela peut aussi poser des risques pour les plongeurs et baigneurs de la région.

Quand la pêche au gros rime avec responsabilitéLa pêche au gros est une expérience unique, mêlant adrénaline et respect des éléments. Mais face à la pression exercée sur certaines espèces, elle doit évoluer vers une pratique plus responsable. Relâcher les poissons après capture, respecter les quotas et choisir des guides engagés dans la préservation des écosystèmes marins sont autant de gestes qui garantiront que ces géants des mers continueront à narguer les pêcheurs pour les générations à venir.Alors, prêt à relever le défi ?
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