
Les organisateurs souhaitaient donner une nouvelle impulsion au Printemps du Crouesty en l’ouvrant à un large public. Ils voulaient aussi créer un festival qui se démarquerait des grands salons nautiques. Le week-end dernier a répondu à leurs attentes.
Du 25 au 28 avril, les plaisanciers ont pu découvrir plus de 100 modèles à flot, 30 % de voiliers et 70% de bateaux à moteur. « Nous estimons qu’il y a eu une quarantaine d’essais par jour, analyse Stéphane Guillot, président du salon, même s’il sera difficile d’avoir les chiffres exacts puisque certains plaisanciers ont été embarqués à la dernière minute sur les bateaux. » Les semi-rigides ont bénéficié d’une très forte demande, à l’image de ce que les vendeurs observent ces derniers mois. « Mais je suis mal placé pour en parler : je n’en vends pas ! », précise le président du salon, également responsable commercial de Massif Marine. « Le haut de gamme a également trouvé son public, ajoute-t-il. Un plaisancier est ainsi venu de Lorraine pour essayer l’Oceanis 45 ». Les organisateurs se réjouissent donc d’avoir rempli leur premier objectif : ouvrir le Printemps du Crouesty à un large public, au niveau des gammes comme de la géographie. Du côté des ventes, le bilan s’établissait à 30 voire 40 bateaux ce lundi soir, « mais beaucoup d’affaires sont encore en cours ». Une vedette motorisée de 38 pieds, d’une valeur de 650 000 euros, a ainsi trouvé preneur.