Alimenter les appareils grand public à bord

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Par Figaro Nautisme

Les bateaux sont de plus en plus équipés d’appareils grand public. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer le téléviseur, l’ordinateur ou encore les chargeurs pour les téléphones, les appareils photos… Le réseau du bord peut-il assurer leur alimentation sans problème ? Pas évident, comme nous allons le voir.

Les bateaux sont de plus en plus équipés d’appareils grand public. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer le téléviseur, l’ordinateur ou encore les chargeurs pour les téléphones, les appareils photos… Le réseau du bord peut-il assurer leur alimentation sans problème ? Pas évident, comme nous allons le voir.

Le circuit 12 volts
Sur un bateau, le circuit 12 volts alimente toute l’instrumentation du bord fonctionnant sous cette tension. Les appareils de marine électriques tels que le réfrigérateur, les pompes, l’éclairage et l’électronique (GPS, sondeur, centrale, pilote, etc.) peuvent être branchés dessus sans risque. Lorsqu’on parle de risque, on sous-entend que cette tension, bien qu'elle soit issue à l’origine des batteries, n’est pas stable. Elle peut fluctuer dans des proportions qui sont relativement importantes. Prenons quelques exemples, vous naviguez au moteur, la tension est comprise entre 13,5 et 14,2 volts, à la voile, elle est proche de 12,7 volts et lorsque vous êtes branchés sur une borne de quai, elle peut atteindre 15 volts et plus. Une tension variable, mais ce n’est pas tout. Certains appareils lorsqu’ils démarrent comme les pompes ou le réfrigérateur, provoquent des pics de tension importants par contre lorsqu’on lance le moteur de propulsion, la tension chute un bref moment. Les appareils de marine nouvelle génération sont fabriqués en fonction de tous ces éléments et ils en tiennent compte. Leur alimentation est bien souvent prévue de 9 à 20 volts voire 36 volts. Les appareils grand public pouvant être alimentés sous 12 volts ne sont pas toujours protégés contre les sous et les surtensions ou les pics de tension. Une surtension peut provoquer une détérioration de leur alimentation interne, une sous tension peut être responsable d'une perte de mémoire, par exemple des données sur un ordinateur ou un téléphone. Quant aux solutions, il en existe deux. Le convertisseur qui transforme le 12 volts en 230 volts, ou les convertisseurs isolateurs continu/continu.


La bonne alimentation
La solution du convertisseur continu/alternatif vous permet d’utiliser directement les chargeurs livrés avec les appareils (téléphone, ordinateur) et les appareils 230 volts tels qu’un téléviseur. Pour ce faire, nous trouvons des convertisseurs mais attention, pour tous ces appareils sensibles, il faut prendre des modèles pur sinus. Ils délivrent une tension identique à celle du secteur. Les pseudo-sinus, Quasi Sinus, sinus rectifiés, etc… sont beaucoup moins onéreux, mais ils ne fournissent pas une forme d’onde adaptée. L’autre solution, pour tous les appareils pouvant fonctionner sous 12 volts, est de s’orienter vers un convertisseur continu/continu. Il assure deux fonctions : stabiliser la tension et absorber les fluctuations rapides. La tension d’entrée peut varier dans une gamme relativement importante (10 à 18 volts), la tension de sortie reste stable à 12 volts. De plus, il isole les appareils et, de ce fait, il évite les pics de tension. Ce type de convertisseur est proposé en plusieurs versions. La plus courante est celle qui stabilise et isole la tension de sortie (convertisseur 12/12 volts) mais on trouve également des abaisseurs (24/12 volts) pour alimenter un appareil 12 volts à partir d’une batterie 24 volts et des survolteurs 12/24 volts pour alimenter des appareils en 24 volts à partir d’une batterie 12 volts. Par exemple, une BLU en 12 volts sur un bateau équipé en 24 volts ou inversement.

 

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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