
On peut parler de répétition générale ou encore de warm-up du Vendée Globe. Les expressions sont vite trouvées et s'appliquent parfaitement à cette course réservée à 100% aux véloces Imoca. La Vendée-Arctique partira ce samedi 4 juillet à 15h30 précises des Sables d'Olonne. Tambour battant, elle mènera vingt skippers (et non plus 21) sur une boucle inédite de 3.566 milles aux abords du cercle polaire arctique, avant de redescendre jusqu’aux Açores et de revenir en Vendée. Le parcours est totalement inédit et se veut différent d'une transatlantique type Route du Rhum ou Transat Jacques Vabre.

Cette course au large (qualificative pour le prochain Vendée Globe) vient aussi pallier les annulations de la Transat CIC et de la New-York-Vendée. C'est certain : elle se montrera particulièrement physique dans des conditions météo très changeantes, passant du froid au chaud, du calme au très mouvementé. L'épreuve exigera aussi de nombreux virements de bord et autres empannages à bord de leurs monocoques à foils. Les skippers vont-ils pour autant tirer la langue ? Pas sûr car après une longue période de confinement qui a largement perturbé la préparation des skippers, la Vendée-Arctique a aiguisé un peu plus leur envie d'aventure. La course va leur permettre de retrouver les joies de la navigation en solitaire, affiner les réglages des foils et mettre en pratique les scénarios élaborés à terre. La plupart des skippers que nous avons interrogés récemment se sentent "gonflés à bloc". Beaucoup ont repris la mer en juin avec souvent un véritable programme de commando en mer du côté de Lorient ou de Port la Forêt en Bretagne. De jour comme de nuit, en duo et bien sûr en solitaire !

PS : au chapitre des "breaking news", Alan Roura ne prendra pas le départ de la course. Le skipper suisse ne sera pas sur la ligne de départ de la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne car l’arrivée de son premier enfant est prévue pour le 15 juillet. C'est une bonne raison et sûrement la meilleure !