
L’enjeu était important : sauver la Solitaire du Figaro et le Vendée Globe, deux courses au large historiques et majeures. En effet sans courses qualificatives en amont, beaucoup de coureurs au large ne pouvaient valider leurs qualifications sportives et fiabiliser leurs bateaux pour ces deux échéances majeures de l’année. En autorisant la Solo Maître Coq, qualificative pour la Solitaire du Figaro, et la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne, qualificative pour le Vendée Globe, les autorités offrent de nouvelles perspectives à tout un écosystème. Une belle adonnante en attendant que la Drheam Cup obtienne les mêmes autorisations que les organisateurs vendéens, qui avec Marc Chopin, ont su œuvrer collectivement.
La Solitaire et le Vendée Globe
« Souvent valorisée pour son savoir-faire sportif et industriel, la course au large est une spécificité française de haute technologie enviée par-delà nos frontières. Véritable écosystème qui se compose de nombreux corps de métiers industriels (électroniciens, stratificateurs, ingénieurs…) la course au large c’est aussi des marins, des organisateurs, des communicants et des logisticiens dont les activités dépendent de la visibilité qu’ils offrent aux partenaires des projets. Sans activité et donc sans promotion pour leurs sponsors, leur avenir devenait critique » explique la FFV. C’est pourquoi autour de la fédération, plusieurs acteurs se sont organisés pour, dans un premier temps, permettre la reprise des chantiers et des entrainements et dans un second temps organiser un calendrier sportif cohérent vis-à-vis de la situation sanitaire actuelle et des grandes échéances que représentent la Solitaire du Figaro et le Vendée Globe. Des autorisations précurseurs de la reprise des compétitions de voile.
« Ces décisions sont le fruit d’un travail collectif réalisé avec tous les acteurs de la course au large en coordination avec la Fédération et les autorités locales. Elles vont nous permettre d’accompagner de très belles courses et de démontrer que la reprise des compétitions de voile au sens large est possible. Les organisateurs des deux compétitions ont accepté un strict cahier des charges, ils se montreront exemplaires et nous démontrerons ainsi aux autorités que la pratique compétitive de la voile ne présente pas de risque sanitaire élevé. Les « voileux » sont des sportifs sérieux. Les notions de responsabilité, de solidarité et de sécurité sont consubstantielles à notre activité. Notre objectif reste que nos clubs retrouvent une activité complète le plus vite possible, idéalement dès le début de la phase 3.» Explique Nicolas Hénard, Président de la Fédération Française de Voile.