Météo Transat Paprec : bulletin METEO CONSULT du jour

Par Figaronautisme.com avec METEO CONSULT
carte de la course Transat Paprec en direct

Découvrez le bulletin quotidien avec les prévisions météo de METEO CONSULT, partenaire officiel de la Transat Paprec, pour le grand départ en baie de Concarneau ainsi que pour les premiers jours de course.

Situation générale

Ce dimanche, flux de nord modéré et instable à l’arrière d’un minimum dépressionnaire centré par 997 hPa sur les Pays de la Loire.

Lundi, flux d’ouest-nord-ouest modéré sur le golfe de Gascogne, entre une dépression centrée par 1009 hPa en mer du Nord et un anticyclone centré par 1027 hPa au sud de l’archipel des Açores.

Mardi, l’anticyclone des Açores s’étend par une dorsale vers le sud du golfe de Gascogne en passant par la partie nord-ouest de l’Espagne avec de faibles conditions de vent.

Nautisme Article
© METEO CONSULT Marine

Conditions météo à Concarneau :

Dimanche 20 avril :
Ciel nuageux laissant passer des éclaircies. Le ressenti est frais avec le vent du nord.
Vent de nord 20 à 25 km/h avec des rafales à 40 km/h
Températures de 10 à 15°C
Risque de précipitations : 10%

Conditions météo pour le départ de la Transat Paprec à 13h02 en baie de Concarneau :

Confirmation des bonnes conditions de vent pour le départ de la course avec un vent de nord entre 12 à 15 nœuds et des rafales de 20 à 23 noeuds. Ces conditions de vent médium permettront d’offrir un beau spectacle en baie de Concarneau pour le parcours côtier entre 13h et 14h15. La mer sera peu agitée mais un peu désordonnée. Une houle de sud-ouest de l’ordre de 50 cm viendra se croiser avec des vagues de 20 cm formées par le vent de nord soufflant sur le plan d’eau. Côté ciel, les nuages domineront mais quelques éclaircies parviendront à se développer et le risque d’averse sera très faible.

Conditions météo en mer pour le début de la Transat Paprec
Dimanche 20 avril :

C’est un beau début de course qui s’annonce avec un vent qui s’orientera au nord-ouest et forcira rapidement au large entre 17 et 20 nœuds, ce qui permettra aux skippers de faire une navigation au travers à 11-12 nœuds de vitesse moyenne. Les rafales maximales pourront atteindre 25 à 28 nœuds. Une entrée de jeu tonique et presque optimale avec une course de vitesse dès les premiers milles à parcourir sur le golfe de Gascogne. Seul bémol, une mer qui deviendra rapidement agitée à forte avec des vagues de 2m qui viendront par tribord, rendant la navigation inconfortable. En soirée et début de nuit de dimanche à lundi, le vent prendra de la gauche et reviendra à l’ouest en soufflant à une vitesse proche de 20 nœuds avec des rafales à 25-28 noeuds. En milieu de nuit, à l’approche d’un front perturbé, le vent s’orientera au sud-ouest en baissant d’intensité, soufflant entre 10 et 15 noeuds. Avec ce vent qui refusera (venant de l’avant du bateau), les marins auront à opérer un virement de bord avec un cap vers le nord-ouest. Après le passage du front pas très actif avec quelques pluies, les skippers pourront reprendre une route directe vers la Corogne sous un vent de nord-ouest tonique d’une vingtaine de nœuds avec des rafales de 25 à 28 nœuds au passage des grains.

Lundi 21 avril :

En matinée, les navigateurs se situeront au cœur du golfe de Gascogne et navigueront sous un vent de nord-ouest de l’ordre de 15 nœuds leur permettant de faire route directe au travers vers la côte de Galice, en Espagne. A la mi-journée et dans l’après-midi de ce lundi, ils verront le vent mollir à 8-10 nœuds en prenant un peu de gauche pour s’orienter ouest-nord-ouest. Avec un angle au vent moins favorable et un vent moins soutenu, les skippers ralentiront inexorablement dans une mer restera agitée avec une houle d’ouest de l’ordre de 2 mètres. Ils devront anticiper l’arrivée d’une dorsale par le sud qu’il ne sera possible de contourner. Le jeu va s’ouvrir avec différentes options de trajectoires qui vont être prises au sein des skippers. Il leur faudra essayer de rester le moins longtemps possible dans la dorsale. Dans la soirée et la nuit de lundi à mardi, sur la partie sud du golfe de Gascogne, le vent d’ouest deviendra de plus en plus faible et irrégulier en direction mettant les nerfs des marins à rude épreuve. Selon les options de route, certains pourraient tirer leur épingle du jeu car le vent sera très aléatoire sur le plan d’eau, certains pouvant profiter de bonnes risées tandis que d’autres seront dans la pétole.

Mardi 22 avril :

En matinée, les navigateurs ne progresseront que lentement vers les côtes espagnoles, sous un vent d’ouest-sud-ouest encore faible et irrégulier. Pour les marins positionnés les plus à l’ouest, le vent sera un peu plus soutenu, ils pourraient opter pour un passage à l’ouest du DST Finisterre et grapiller quelques milles sur leurs concurrents. Dans l’après-midi, le vent d’ouest-sud-ouest reprendra un peu de vigueur si bien que les navigateurs regagneront un peu de vitesse. Il leur faudra ne pas trop se rapprocher de la côte dans le secteur de la Corogne où une zone de molle pourraient jouer les troubles fêtes. C’est en début de nuit que les premiers navigateurs devraient atteindre le Cap Finisterre. Ils verront le vent s’orienter au nord-ouest et pourront à nouveau progresser au portant mais les vitesses resteront faibles.

Mercredi 23 avril

Les conditions de vent s’amélioreront ce mercredi avec un flux de nord d’une dizaine de nœuds qui permettra une navigation au portant le long des côtes ibériques en direction de Porto. Les écarts risquent de devenir importants entre les premiers qui auront réussi à s’échapper de la dorsale anticyclonique en début de nuit et les derniers qui seront encore dans de petits airs mercredi matin. Ca risque de partir par devant avec un vent de nord qui gagnera en intensité en direction du Portugal. En fin de journée, les premiers navigueront sous un vent d’une quinzaine de nœuds. Avec un vent qui viendra de l’arrière des bateaux, les skippers devront opérer quelques empannages sur leur route.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site https://marine.meteoconsult.fr

Cyrille Duchesne, météorologue La Chaîne Météo / METEO CONSULT

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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