Ces navigateurs qui ont ouvert la voie au Vendée Globe

Quarante. Ils seront quarante navigateurs solitaires à s’élancer le 10 novembre 2024 pour la dixième du Vendée Globe. Une édition qui s’annonce déjà d’anthologie. Depuis 1989 et la première édition, ils ne sont que 114 à avoir terminé cette course considérée comme la plus dure au monde. Mais avant eux, quelques aventuriers – particulièrement courageux – les avaient précédés…

Les premiers circumnavigateurs

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Magellan est souvent crédité d’avoir été le premier à avoir fait le tour du monde en bateau. Mais il est mort en route et seuls 18 survivants ont réussi l’exploit sous le commandement de Juan Sebastian Elcano …

Pour beaucoup, le premier tour du monde est le fait de Magellan. Ce n’est pourtant pas le cas. L’explorateur portugais, qui naviguait sous le pavillon espagnol étant mort pendant l’expédition, n’a jamais bouclé son tour du monde. Parti en 1519 avec 5 navires et 270 hommes d’équipage, la campagne a connu bien des vicissitudes. Une quasi mutinerie sera réprimée avec férocité – certains mutins furent décapités, d’autres écartelés et plusieurs abandonnés sur le rivage argentin. La suite de l’aventure fut encore plus pénible pour les hommes qui s’étaient embarqués ou avaient été embarqués, parfois de force, à bord d’un des cinq bateaux. Après avoir découvert un passage au sud de l’Amérique qui porte aujourd’hui le nom du chef de l’expédition – le détroit de Magellan -, la traversée du Pacifique ne fut pas de tout repos. Le manque de nourriture entraina une famine à bord puis le scorbut fit des dégâts considérables parmi les hommes encore en vie.

Heureusement, l’arrivée aux Philippines allait enfin offrir un peu de repos aux survivants, dont l’esclave Enrique, que Magellan avait acheté avant le voyage. En arrivant sur ces îles que personne ne connait, Magellan découvrit avec stupeur qu’Enrique comprend et parle la langue des Philippines. Aucun doute, l’esclave vient de cette zone du monde… Pour certains historiens, il y aurait été élevé puis vendu comme esclave avant d’être envoyé en Espagne. Il serait donc, le tout premier, à avoir fait le tour du monde…

C’est aux Philippines, sur l’île de Mactan que le chef de l’expédition, Fernao de Magalhaes dit Magellan fut tué le 27 avril 1521 lors d’une escarmouche entre deux tribus – il avait pris le parti de l’une d’entre elles.

Il ne reste alors que deux bateaux sur les cinq partis deux ans plus tôt d’Espagne. Les navires se séparent aux Moluques. Un seul – la Victoria – reviendra à son port d’attache le 6 septembre 1522, quasiment 3 ans jour pour jour après son départ. Il est commandé par Juan Sebastian Elcano et ils ne sont que 18 survivants à bord !

L’histoire est en marche. On peut faire le tour du monde en bateau !

Il faudra attendre 1580, soit quasiment 60 ans, avant qu’une autre expédition – celle de l’Anglais Francis Drake entre 1577 et 1580 - ne réussisse à nouveau l’exploit d’une circumnavigation.

Le premier Français à réussir le tour du monde est Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811). Il réalise son tour du monde au nom de la couronne française, près de 250 ans après l’expédition de Magellan, entre 1766 et 1769. A bord de la Boudeuse, le bateau de Bougainville, se trouvait un certain Jean Baret. Assistant et valet du naturaliste du bord, Jean Baret était lui-même un expert en Botanique. Mais pendant la traversée du Pacifique, l’équipage se rend compte que Jean Baret est en fait… Une femme ! Jeanne Baret est la maitresse du naturaliste et a été embarquée pour ses compétences évidentes. Elle devient la toute première femme à faire le tour du monde par voie maritime !

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Jeanne Baret, embarquée sous le nom de Jean Baret dans l’expédition de Bougainville, est la première femme à avoir accompli le tour du monde en bateau…

En solitaire autour du monde

Tous ces défricheurs ont montré qu’il était possible de faire le tour du monde en bateau. C’est dangereux, long et difficile, mais faisable. Mais en solitaire ?

Ils sont un peu plus de 200 à avoir tenté l’aventure du tour du monde en solitaire par les trois caps. Principalement dans le cadre du Vendée Globe. Seule une centaine de marins a réussi. A titre de comparaison, plus de 600 personnes à ce jour sont allés dans l’espace ! Le tour du monde en solitaire reste donc – même aujourd’hui - une véritable aventure et un challenge qui n’est vraiment pas à la portée de tous.

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De 1895 à 1897 Joshua Slocum navigue, seul, autour du monde sur le Spray. Il est le premier à réussir une circumnavigation en solitaire, mais avec escales… © New Bedford Whaling Museum

Le premier à s’être lancé autour du monde en solitaire est Joshua Slocum à bord du Spray. Slocum, né au Canada puis devenu américain, a passé sa vie à naviguer sur tous types de navires. A 51 ans, débarqué par son armement et sans ressource, il rachète le Spray, un ancien bateau de pêche particulièrement délabré. Après l’avoir lui-même remis en état, il appareille de Boston le 24 avril 1895. Il y revient le 27 juin 1897 après de nombreuses aventures merveilleusement racontées dans son livre intitulé « Sailing alone around the world ». Il est le premier à avoir accompli le tour du monde en solitaire…

C’est donc possible ! Mais Slocum est passé par le détroit de Magellan, et donc n’a pas fait le tour du monde en passant les fameux trois caps : Bonne Espérance, Leeuwin et Horn.

Il faudra attendre 1942 et le tour du monde de l’Argentin Vito Dumas sur « la route impossible », pour voir un navigateur solitaire passer le Cap Horn. Dumas, à bord de son Lehg II, un bateau de 9,50m se lance dans une tentative jugée impossible en se maintenant au niveau du 40e degré de latitude sud. Il réalise son exploit en 272 jours.

En 1966, Francis Chichester a déjà gagné la première édition de la Transat anglaise de 1960 et finit second (derrière Tabarly) de celle de 1964. Il décide de se lancer dans un tour du monde en solitaire sur Gipsy Moth IV. Il réalise sa navigation en 226 jours, en passant par les fameux trois caps et avec une seule escale à Sydney. Pour cet exploit, il est anobli par la Reine Elisabeth II, qui utilise une des épées ayant appartenue à Sir Francis Drake, le premier Britannique a avoir fait un tour du monde.

En course autour du monde

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Robin Knox-Johnston est le premier (et le seul) à passer la ligne de la première course autour du monde en solitaire et sans escale de 1968.© robinknox-johnston.co.uk

Après l’exploit – retentissant – de Chichester, le journal le Sunday Times lance un défi aux navigateurs les plus intrépides en 1968 : le Golden Globe Challenge. Pas de ligne de départ ni de frais d’inscription et quasiment pas de règles, un seul objectif : faire le tour du monde en solitaire, sans escale, en passant pas les trois caps. Le premier qui réussit l’exploit emportera un trophée (le Golden Globe) et le plus rapide 5000 livres sterling. Ils seront neuf à se lancer dans l’aventure. Un seul finira : Robin Knox-Johnston à bord de son ketch de 32 pieds Suhaili en 312 jours. Alors qu’il est largement en tête, Bernard Moitessier double le Cap Horn et… décide de continuer « sa longue route » plutôt que de remonter l’Atlantique vers la gloire et la fortune. « Pour sauver son âme », dira-t-il en arrivant à Tahiti, après un tour du monde et demi. Une autre légende vient de naître et son histoire va nourrir les rêves de plusieurs générations de marins !

Les sept autres qui ont osé défier cette « route impossible », selon les termes de Vito Dumas, l’ont payé cher, très cher. Donald Crowhurst s’est suicidé au milieu de l’Atlantique à bord de son trimaran, après avoir fait croire aux organisateurs qu’il naviguait à des moyennes ahurissantes dans les mers du sud. On n’a retrouvé à bord de son bateau que son vrai journal de bord : il n’a jamais quitté l’Atlantique. Les positions qu’il envoyait régulièrement par radio à l’organisation et qui faisaient de lui le plus rapide de la flotte, n’étaient que mensonges. N'imaginant pas revenir en Angleterre en héros, il a peu à peu sombré dans la folie, comme le démontre ses écrits retrouvés à bord jusqu’à préférer en finir plutôt que de devoir affronter une réalité devenue insupportable… Un terrible dénouement ! Tous les autres navigateurs au départ ont dû abandonner suite à des avaries, démontrant, là encore, l’incroyable difficulté du défi.

Neuf marins au départ et un seul à l’arrivée : courir autour du monde en solitaire et sans escale est possible, mais uniquement réservé à des êtres exceptionnels. La légende est lancée !

En course face à « l’Everest des mers »

En 1982, Robin Knox-Johnston, vainqueur et le seul à avoir fini le Golden Globe Challenge de 1968 organise une nouvelle course autour du monde, sponsorisée par la British Oxygen Company, le BOC Challenge. Une course en solitaire autour du monde partant de Newport (USA), avec escales au Cap, à Sydney et à Rio.

Ils sont 17 à s’élancer sur leurs monocoques (de 9,75 à 17m maximum, répartis en deux classes). 10 à l’arrivée ! Même avec escales, le tour du monde en solitaire est impitoyable. Le vainqueur s’appelle Philippe Jeantot, ancien plongeur sur les plateformes pétrolières. Il remporte les quatre étapes en 159 jours.

En 1986, la seconde édition du Boc Challenge voit le même Philippe Jeantot l’emporter à nouveau en 134 jours.

Lors d’une escale en Australie, Jeantot est dans un bar avec certains de ses amis marins. La discussion part sur le tour du monde sans escale et Jeantot lance un pari : « on peut le faire »…

L’idée du Vendée Globe vient de naitre dans les vapeurs de bières d’un bar australien… Le 26 novembre 1989, treize solitaires se lancent dans ce que les journalistes vont appeler « l’Everest des mers », la course la plus difficile imaginable, un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance en laissant les trois grands caps – Bonne Espérance, Leeuwin et Horn, à babord. Ils ne sont que sept à l’arrivée, Titouan Lamazou l’emporte en 109 jours.

20 ans avant ce premier Vendée Globe, Knox-Johnston avait établi un temps de référence en course en 312 jours sur ce même parcours. En deux décennies, les marins ont gagné 203 jours ! Un record qui ne va cesser de tomber, année après année…

Des records exceptionnels en solitaire autour du monde

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Le plus rapide sur le parcours du Vendée Globe, en solitaire et en monocoque est Armel Le Cléac’h depuis l’édition de 2016/2017 en 74 jours. Un record bientôt battu ?© Vincent Curutchet / DPPI / Vendée Globe

En dehors du Vendée Globe, ils ne sont qu’une poignée à avoir tenté, et réussi, le tour du monde en solitaire. En monocoque, le record appartient toujours à Armel Le Cléac’h qui, à l’occasion du Vendée Globe 2016/2017, a réalisé sa circumnavigation en 74 jours.

En multicoque, la première revient à Alain Colas en 1974 en 169 jours mais avec escales, tout comme Philippe Monnet (129 jours) en 1986 et Olivier de Kersauson en 125 jours en 1989. Sans escale, ils ne sont que quatre à l’avoir réalisé : Francis Joyon (72 jours en 2004 puis 57 jours en 2008), Ellen MacArthur (71 jours en 2005), Thomas Coville (49 jours en 2016, 59 jours en 2008 et 61 jours en 2011). Enfin François Gabart est l’actuel détenteur du record du tour du monde en solitaire avec un temps de 42 jours réalisé en 2017.

Lors de l’Arkaa Ultim Challenge couru début 2024, ils sont cinq à avoir terminé la course – toujours en solitaire, mais avec des escales autorisées. Charles Caudrelier l’a emporté en 50 jours devant Armel Le Cléac’h (56 jours), Anthony Marchand (64 jours) et Eric Péron (66 jours). Tous ces marins ont fait au moins une escale pendant la course…

A ce jour, ils ne sont donc que quatre marins (trois hommes et une femme) à avoir fait le tour du monde en multicoque et en solitaire sans escale.

Des records devenus imbattables ?

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Les plus rapides autour du monde : l’équipage d’Idec Sport de Francis Joyon en 40 jours en multicoque en 2017. Un record qui va être difficile à aller chercher… © Idec Sport

Les records sont faits pour être battus. En équipage, le record du tour du monde appartient à Francis Joyon et son trimaran Idec Sport depuis 2017 avec un temps de 40 jours et 23 heures… Charles Caudrelier qui va tenter cet hiver – toujours en équipage et sur son trimaran Ultim – de battre ce record estime qu’un temps de 36 jours est envisageable si tout se met bien en place. 36 jours pour faire le tour du monde soit 21 600 milles théoriques ou 40 000 km… Ce qui donnerait une vitesse moyenne de plus de 46 km/h ! Au début des années 1990, l’idée de faire le tour du monde en moins de 80 jours était tellement improbable, que naît le « Trophée Jules Verne ». L’objectif, battre Phileas Fogg, le fameux héros du livre « Le tour du monde en 80 jours » imaginé par le génial Jules Verne. Bruno Peyron est le premier à battre le héros du roman avec un temps de 79 jours en 1993… En moins de 25 ans, le temps de référence en équipage a été divisé par deux !

Au départ du Vendée Globe 2020, Alex Thompson annonçait que passer sous la barre des 60 jours en solitaire et en monocoque était possible. La météo de cette édition particulièrement difficile n’a pas permis de réaliser un tel exploit, ni même de battre le record de 74 jours de 2017. Mais, en quatre ans, les bateaux ont encore progressé. Et les marins sont toujours mieux préparés. Alors, si la météo se montre coopérative, l’un des 40 marins au départ (6 femmes et 34 hommes) pourrait bien établir un nouveau record.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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