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Ensoleillement maximum mais restrictions d’eau, l’été caniculaire que nous vivons apporte son lot de paradoxes pour ceux qui le passent à bord d’un bateau. Quand les contraintes environnementales poussent à des réflexions presque philosophiques, c’est le moment de se poser les bonnes questions sur comment nous naviguons, surtout quand on veut partir loin.
Ensoleillement maximum mais restrictions d’eau, l’été caniculaire que nous vivons apporte son lot de paradoxes pour ceux qui le passent à bord d’un bateau. Quand les contraintes environnementales poussent à des réflexions presque philosophiques, c’est le moment de se poser les bonnes questions sur comment nous naviguons, surtout quand on veut partir loin.
Il y a bien sûr l’aspect purement technique de l’autonomie, un sujet longtemps et largement dominé par la production et le stockage d’électricité. Tout plaisancier ayant eu la chance de naviguer au millénaire passé, avec de gloutonnes ampoules à filament pour éclairage, et des pilotes automatiques simulateurs de grand huit au portant dès que le vent et les vagues dépassent le niveau "clapot", pourrait avoir aujourd’hui le sentiment de ne plus savoir que faire de l’énergie produite par les panneaux solaires, l’éolienne, les alternateurs, l’hydro-générateur, voire le groupe électrogène. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, les Leds ont pris 99 % des emplacements. Pour peu que nous fassions un peu attention au réglage de nos voiles, quelques minutes régulièrement à la barre sont un bon test pour cela, le gyropilote a une consommation des plus raisonnables. Si en plus on a craqué pour des batteries au lithium, la fée électricité devrait être inépuisable. Mais les usages ont évolué en même temps que la production : réfrigérateur, conservateur, traceurs, hifi, ordinateurs, ventilateurs, voire climatisation, ont fait grimper la consommation en flèche, et maintenu le sujet tout en haut de la pile.
Est-ce que l’arrivée des plaques à induction en remplacement du gaz est en ce sens une bonne nouvelle ? Pourtant cela ne manque pas de sens tant la présence de butane ou de propane est un risque à bord sans oublier le casse-tête de la recharge, des différents standards entre pays d’escale (nature du gaz, de la bouteille, des embouts…). S’affranchir de la dépendance au gaz peut être une piste d’autonomies inattendue Quant à l’eau, la fiabilité et la simplicité des dessalinisateurs ont changé la donne. Sachant que le meilleur des entretiens est de les faire fonctionner chaque jour, nous voilà à proposer de l’eau à ceux qui en manquent. Alors, sauf panne de gasoil si nous avons abusé de la brise de cale, le risque de souci du côté de ces trois sources vitales est vraiment minime, ou seul sujet à l’erreur humaine. Et pour en terminer définitivement avec la technique un petit tour du plan de pont, pour éviter les ragages, réduire les frottements, réduira drastiquement notre dépendance aux voiliers ou aux gréeurs.
La vraie liberté…
Au-delà, de la question matérielle, pour le philosophe allemand Emmanuel Kant, l’autonomie s’entend au sens de liberté, du refus de se laisser imposer des contraintes, des lois de l’extérieur (hétéronomie). Plus proche de nous, Hervé Hamon témoigne dans "L’Abeille d’Ouessant" : "Les gens de mer sont les plus autonomes qui soient, mais au prix du doute méthodique." Dans tous les cas, l’autonomie est un combat de tous les jours, un héroïsme du quotidien. Pour nous, simples navigateurs, mais rêveurs de grands espaces et de longues traversées, cela par se former aussi sur quelques sujets inhabituels. Le premier d’entre eux, c’est bien sûr l’aspect médical pour avoir une pharmacie de bord opérationnelle, pouvoir faire face à quelques situations d’urgence, notamment les traumatismes les plus fréquents en mer. Dans le pire des cas, il s’agit de réaliser un diagnostic efficace pour ne déclencher les secours ni trop tôt ni trop tard. Même sans atavisme particulier pour la chose mécanique, il conviendra pourtant de s’y intéresser un minimum pour savoir faire face aux caprices les plus fréquents de ces bons vieux blocs diesel sans avoir à appeler au secours.
Autonome de la quille au mât, en passant par... la tête
Être autonome, c’est aussi laisser ses soucis à terre, ou, encore mieux, les résoudre avant de partir. C’est surtout, impérativement, abandonner son rythme de terrien. Il faut souvent du temps pour y parvenir. Le vrai luxe, c’est pourtant bien le temps devant nous. C’est à la fois une question de bien-être, mais aussi de sécurité. C’est la mer et la météo qui décident de l’agenda. Pour revenir à des considérations plus pratiques, pouvoir plonger, même à faible profondeur est un impératif. Pour retirer un bout pris dans l’hélice, dégager une ancre coincée sous une tête rocheuse, la chaîne emmêlée dans celle du voisin ou, pire, inspecter un safran endommagé. Une petite bouteille de plongée, toujours chargée, et quelques séances de formation pour acquérir les bases nécessaires à la sécurité, sont bien plus efficaces et bien moins onéreuses que toutes les assistances… quand elles sont disponibles. Pour les voiliers, être correctement équipé pour monter au mât sans risques et en toutes circonstances ne se discute pas.
Littéralement, être autonome, c’est être en capacité de ne plus être dépendant d’autrui et à fonctionner, évoluer, indépendamment. Si nous avons volontairement éludé la question financière qui reste à l’appréciation de chacun, nous espérons vous avoir donné plusieurs pistes pour croiser l’esprit toujours plus libre, avec pour seule maîtresse la mer, un agenda uniquement météorologique.
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne. Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com. Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
Max Billac
Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
Denis Chabassière
Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
METEO CONSULT
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans.
Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe.
Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…