Les méduses sont de retour sur nos plages !

Culture nautique
Par Figaronautisme.com

Depuis la mi-juin, les méduses sont de retour en force sur le littoral français. Avec leur corps translucide et visqueux, elles forment généralement un banc, qui peut parfois être composé de centaines d'individus. Pourquoi sont-elles de plus en plus présentes sur nos côtes ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter cet été ? La rédaction fait le point.

Depuis la mi-juin, les méduses sont de retour en force sur le littoral français. Avec leur corps translucide et visqueux, elles forment généralement un banc, qui peut parfois être composé de centaines d'individus. Pourquoi sont-elles de plus en plus présentes sur nos côtes ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter cet été ? La rédaction fait le point.

Cette année encore des plages du sud de la France ont été fermées en raison de présence importante de méduses. Le 26 juin dernier, les plages de Saint-Cyr-les-Lecques et de La Ciotat ou encore Bandol ont donné l’alerte sur la présence de cet animal à proximité des côtes. La vigilance est de mise, et les sauveteurs appellent à la plus grande prudence. Plus tôt cette année, lors du pont de l’Ascension, les plages d’Antibes et de Saint-Jean-Cap-Ferrat étaient impraticables en raison du grand nombre de méduses échouées. Des pêcheurs ont aussi remonté dans leurs filets un grand nombre de ces spécimens.

Présentes sur Terre depuis plus de 600 millions d’années, les méduses sont aujourd’hui redoutées des baigneurs. Si la plupart des espèces ne présentent pas de risques significatifs pour l’homme, certaines possèdent un venin capable de tuer. La plus dangereuse est la cuboméduse d’Australie (de son nom scientifique Chironex Fleckeri), appelée aussi "main de la mort". Elle est présente dans les eaux australiennes et est aujourd’hui responsable d’une cinquantaine de morts. Pas de panique sur nos côtes, cette méduse ultra mortelle n’a jamais été observée !

Chaque année, à l’approche des beaux jours, les méduses reviennent dans les eaux françaises, attirées par les courants marins et les températures élevées de l’eau en Méditerranée. Ce mystérieux animal, qui existe sous différentes tailles et formes, se nourrit de plancton et de petits poissons. Généralement, les méduses se trouvent dans des eaux peu profondes, mais certaines ont été aperçues à 1 500 m de profondeur.

Pourquoi prolifèrent-elles ?

Depuis plusieurs millions d’années, les méduses peuplent nos océans et nos mers. C'est un animal résistant, qui a su s'adapter au fil des millénaires.

Le réchauffement climatique est l'une des causes responsables de l’augmentation du nombre de méduses. En effet, la température des océans augmente et les eaux deviennent aussi plus salées. La pollution des milieux marins est aussi l'un des facteurs importants favorisant l'augmentation du plancton dans nos océans (la nourriture favorite des méduses !). Lorsque l’on sait que le réchauffement climatique perturbe aussi les courants marins et transportent donc les planctons et méduses vers nos côtes... On comprend mieux. Pour finir, les prédateurs des méduses sont principalement les tortues et les poissons lunes, mais ces derniers préfèrent les eaux plus froides et donc ne s’aventurent pas à la surface et restent dans les profondeurs. Ainsi, la population de méduses, n’ayant presque plus de prédateurs, se développe. L’ensemble de ces critères favorisent la prolifération et la reproduction massive des méduses.

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Les bons gestes en cas de piqûre

Pour le plus grand malheur des baigneurs et des pratiquants de sports nautiques, les méduses représentent un réel désagrément. Certaines méduses sont urticantes, le contact avec l’un des tentacules provoque brûlures, démangeaisons ou réactions allergiques. En cas de piqûre, plusieurs gestes sont essentiels afin de limiter la douleur. La plaie est reconnaissable par des petits boutons ou une plaque rouge. Tout d’abord, il faut rincer la plaie à l’eau de mer, puis la recouvrir de sable. Ensuite, il faut enlever les restes de tentacules en se munissant d’une pince à épiler ou d’une carte de crédit, pour racler la zone. En cas de piqûre sévère, le venin peut être neutralisé avec du vinaigre ou de l’eau de mer chaude (faire pipi sur la piqûre est un mythe !)

Il ne faut pas non plus oublier, que même échoués sur une plage, les tentacules de la méduse restent venimeux pendant plusieurs semaines. Ainsi, il ne faut jamais toucher à mains nues une méduse ! Après une piqûre, il est recommandé de consulter un médecin.

Les plages de la côte méditerranéenne sont les plus touchées par les méduses. Baigneurs comme méduses sont attirés par les eaux chaudes. Des sites tels que Meduséo ou le site de l’ACRI recensent les espèces observées sur les plages. Par ailleurs, renseignez-vous sur les panneaux d’affichage présents sur les plages et au niveau des postes de secours.

Face à cette invasion de méduses, la vigilance est de mise pour tous les baigneurs fréquentant les plages du sud de la France. Respectez les consignes de sécurité et restez informé sur la situation vous permettra de profiter de vos vacances en toute sécurité.

Avant d'aller à la plage, pensez à consulter les prévisions sur METEO CONSULT Marine et à télécharger l'application mobile gratuite Bloc Marine.

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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