
Un navire de nouvelle génération avec assistance vélique et empreinte environnementale réduiteCe navire présentera une empreinte environnementale réduite. Il va bien au-delà du patrouilleur des Affaires maritimes GYPTIS, mis en service à Marseille en 2022 et qui intégrait déjà plusieurs innovations destinées à réduire la consommation et les émissions polluantes. Avec cette nouvelle unité de contrôle, l’administration des Affaires maritimes se dote du premier navire de surveillance et de contrôle français disposant d’une assistance vélique, répondant ainsi aux ambitions françaises en matière de décarbonation de la navigation maritime.Une conception optimisée avec assistance véliqueD’une longueur de 54 mètres, le navire sera doté d’une coque en acier et d’une superstructure en aluminium permettant de réduire son déplacement et, ainsi, de limiter sa consommation énergétique. Sa propulsion sera particulièrement innovante : outre un dispositif de propulsion diesel classique, le navire disposera d’un ensemble diesel-électrique permettant d’optimiser la gestion de la puissance et de réduire sensiblement les émissions de carbone entre 0 et 10 nœuds. Il sera également équipé d’une voile apportant une assistance à bas coût carbone pour les phases de mission comportant des évolutions lentes, par exemple, pendant les contrôles effectués en mer par les équipes de visite du patrouilleur. Les moteurs principaux comme les groupes électrogènes du navire répondront aux normes environnementales internationales les plus exigeantes (IMO TIER III) et l’énergie du bord sera en partie produite par des panneaux photovoltaïques.Basé à La RochelleBasé à La Rochelle, le patrouilleur qui remplacera l’Iris construit en 1988, assurera notamment des missions de contrôle des flottilles de pêche hauturière françaises et européennes ciblant des espèces réglementées et le suivi des mesures de réduction des captures accidentelles de cétacés. Ce moyen plus performant permettra également une contribution accrue aux plans de déploiement de contrôle communs avec d’autres Etats membres de l’Union européenne, notamment l’Irlande et l’Espagne. Agnès PANNIER-RUNACHER a déclaré : « L’acquisition de ce patrouilleur de nouvelle génération est emblématique de la volonté de la France de porter au plus haut nos politiques publiques et notre action en mer. Elle conjugue les enjeux de soutien à la filière navale française, à la décarbonation de la flotte maritime, aux solutions innovantes dont la propulsion à voile, et la réponse aux futurs besoins en termes de préservation de la biodiversité marine et de surveillance et de contrôle des activités en mer ».