
Nouvelles sensations en milieu naturel
Tant pour explorer de nouveaux milieux aquatiques que pour partager un moment en famille ou faire un peu de sport, la randonnée subaquatique se décline et s’adapte en fonction des demandes de chacun. Que vous la pratiquiez sur un sentier balisé ou pas, avec un guide ou en autonomie, cette activité permet de vivre des sensations inoubliables dans un univers merveilleux, le monde sous-marin.
Qui n’a jamais eu envie de regarder sous l’eau pour découvrir et observer les merveilles qui s’y cachent ? Au-delà de ce désir presque universel, la randonnée subaquatique se pratique à tout âge, il suffit juste d’enfiler des palmes, un masque et un tuba et… c’est parti ! Un certain nombre de communes du littoral français ont bien compris l’intérêt de mettre en place des sentiers sous-marins facilement accessibles par les touristes, à la fois pour développer l’attractivité d’un site et pour générer des retombées financières. « La rando sub a toujours été considérée comme ayant une dimension économique très importante. C’est une activité ludique et familiale », indique Martial Warnier de Wailly, regional manager France pour PADI (Professional Association of Diving Instructors). Devant cette nouvelle manne, les professionnels du tourisme proposent de plus en plus de produits liés au snorkeling. En France, l’offre est irrégulière. « À l’étranger, en mer chaude, le nombre d’usagers augmente », explique Stéphane Regnier, regional manager France chez SSI (Scuba Schools International). « En métropole, sur certains territoires, ça marche. Mais certains clubs n’ont toujours pas compris l’intérêt de l’activité ». Pourtant la randonnée subaquatique peut facilement être associée à de l’écotourisme, secteur qui progresse de 20 % chaque année !

Un loisir de plein air minimaliste
La randonnée subaquatique existait déjà avant qu’on ne lui donne un nom. Aujourd’hui, il y a un engouement du public pour les loisirs minimalistes et les sports de pleine nature. La rando sub répond à cette tendance. Elle est perçue comme étant à l’opposé de toutes les contraintes supposées que la plongée scaphandre engendre du fait d’un matériel lourd et de la règlementation associée. S’immerger sans bouteille présente en effet de nombreux avantages, en premier lieu la disparition des contraintes horaires : contrairement à la plongée scaphandre, même si vous prenez l’avion le lendemain, la rando palmée vous laisse libre de poursuivre vos explorations aquatiques jusqu’au dernier moment. Pratiquer une activité en milieu naturel procure également de nouvelles sensations, idéales pour décompresser et faire le plein de sérénité et de bien-être. Autre argument de poids, le coût très attractif de la rando sub. Certaines balades sont même souvent gratuites.

La rando sub, ambassadrice de la protection des océans
Si vous voulez aller au-delà du plaisir des yeux, du côté récréatif ou sportif, faites-vous accompagner d’un guide. Tout le monde fait de la randonnée subaquatique. Mais c’est bien plus qu’une simple activité contemplative. En pratiquant avec un professionnel, vous comprendrez comment l’écosystème s’organise, découvrirez les particularités de chaque milieu et ne passerez pas à côté d’une scène de vie originale. Souvent oubliée en plongée scaphandre – sauf pendant les paliers –, la zone des petits fonds est particulièrement riche. Et comme vous n’êtes pas limité par votre consommation d’air, vous avez tout votre temps : c’est le moment d’apprendre l’art d’être patient et discret… Devant la menace qui pèse sur ces écosystèmes si beaux et si fragiles, la randonnée palmée est un très bel outil pour éveiller les consciences.
C’est la seule activité aquatique qui ne se pratique pas en piscine car ça n’aurait aucun sens. Elle porte en elle cette valeur intrinsèque de protéger la faune et la flore.
La rando sub en pratique
Equipez-vous !
Les deux incontournables pour profiter de la balade : le masque, pour regarder sous l’eau et une combinaison ou un shorty pour vous protéger du soleil et des organismes urticants. Elle assure aussi votre flottabilité. « En mer chaude chez PADI, les pratiquants ont l’obligation de porter un gilet de sauvetage » précise Martial Warnier de Wailly. Le masque Easybreath (marque Subea) est un bon compromis si vous n’êtes pas à l’aise avec le tuba. Pas de buée, et rien dans la bouche. Vous pouvez parler sans l’enlever. Les palmes sont utiles pour vous déplacer, voire pour faire une petite immersion dans l’eau. Sur certains sentiers, elles sont déconseillées pour éviter de détériorer les petits fonds. Vous pouvez également prévoir un support flottant pour vous reposer, ainsi que des plaquettes d’identification (si elles ne sont pas fournies par votre guide).
Prenez quelques précautions !
Ne touchez à rien sous l’eau et ne nourrissez pas les poissons. Protégez-vous du soleil, renseignez-vous sur les conditions météo sur meteoconsult.fr et sur les particularités du site.
Parlez rando sub !
Plusieurs termes sont utilisés pour qualifier l’activité :
- randonnée subaquatique (encadrée ou en autonomie) : balade en surface avec possibilité de faire de courtes immersions à faible profondeur ;
- randonnée palmée : balade en surface ;
- snorkeling (anglais américain) ou snorkelling (anglais britannique) : terme employé partout dans le monde pour désigner une balade en surface avec également de courtes immersions à faible profondeur.