Bilan de la seconde édition de la MFC, Mercury Fishing Cup

Pêche en mer
Par Figaronautisme.com

La seconde édition de la Mercury Fishing Cup (MFC) s’est achevée après deux jours de compétition sur le magnifique lac de Vassivière. Armand Michaud et William Courte ont succédé à Jean-Baptiste Morel et Nicolas Noël, remportant ainsi cette édition qui s’est tenue les 19 et 20 octobre 2024.

La seconde édition de la Mercury Fishing Cup (MFC) s’est achevée après deux jours de compétition sur le magnifique lac de Vassivière. Armand Michaud et William Courte ont succédé à Jean-Baptiste Morel et Nicolas Noël, remportant ainsi cette édition qui s’est tenue les 19 et 20 octobre 2024.

La Mercury Fishing Cup, Championnat de France de pêche des carnassiers aux leurres en bateau, est organisée par la FFPS Carnassier sous l’égide de la Fédération Française des Pêches Sportives, en partenariat avec Mercury Marine France. L’événement a rassemblé pas moins de 102 bateaux sur les 1000 hectares du lac de Vassivière, contre 53 en 2023.

UN PODIUM INATTENDU ET UN CLASSEMENT RELEVÉ

Alors qu’on s’attendait à voir des pêcheurs locaux et habitués du lac limousin sur le podium, ce sont finalement des pêcheurs venus de l’Aveyron, de la région parisienne et de Franche-Comté qui ont occupé les premières places de la MFC II et notamment deux jeunes de 20 et 21 ans très talentueux et techniques.

Dans le top 10, nous retrouvons :

10e - Charlie Touche et Romain Le Moigne, champions de France 2019 (32 points, 3e et 29e)

9e - Éric Guérineau et Thierry Cheramy, vice-champions de France et membres du Club France (27 points, 15e et 12e)

8e - Cédric Michaud et Dimitri Llandre (26 points, 20e et 6e)

7e - Jean-Baptiste Morel et Nicolas Noël, champions de France 2023 et membre de l'Équipe de France (22 points, 7e et 15e)

6e - Sébastien Poutier et Anthony Poutier, membres de l'Équipe de France, (21 points, 2e et 19e)

5e - Arthur Faigniez et Jules Faigniez, (20 points, 17e et 3e)

4e - Kevin Macré et Zeljko Bijelic (19 points, 9e et 10e)

David Saint-Léger et Lionel Vigier ont décroché la troisième place du podium après avoir terminé sixièmes lors de la première journée et quatrièmes lors de la seconde. Avec 10 points et une belle régularité, ils ont été récompensés par un chèque de 1 000 €. Ils ont également reçu un chèque cadeau de 1 500 €, offert par Pêcheur.com, pour avoir capturé un brochet exceptionnel de 119 cm

À la deuxième place, Maxime Lochon et Cédrik Djelassi totalisent 6 points (4e et 2e). Ils remportent un chèque de 3 000 € et un chèque cadeau de 1 500 €, offert par Pêcheur.com, pour avoir pêché la plus grosse perche (43,5 cm)

À la première place, Armand Michaud et William Courte sont sacrés Champions de France de pêche des carnassiers en bateau 2024, titre décerné par Michel Polydor, président de la FFPS Carnassier. Avec seulement deux points, le duo a remporté les deux manches grâce à cinq gros brochets validés. Ils ont empoché un chèque de 10 000 €, remis par Yann Diquerreau de Mercury Marine, ainsi que le Trophée MFC, où leurs noms figureront aux côtés des Champions de France 2023, Morel et Noël.

Le plus gros sandre (67,5 cm) a été capturé par Arthur et Jules Faigniez, qui ont reçu un chèque cadeau de 1 500 €, remis par Stéphane Durand-Robin de Pêcheur.com.

Les deux champions sont également repartis avec un magnifique trophée en bois, confectionné pour la MFC par une entreprise de Haute-Vienne, l'Atelier du 3 à Razès, et offert par les fédérations de pêche de Haute-Vienne et de la Creuse, l'Association Régionale des Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de Nouvelle-Aquitaine, ainsi que par la Région Nouvelle-Aquitaine. Les deuxièmes et troisièmes ont aussi reçu leurs trophées souvenirs.

La cérémonie de remise des prix, animée par Nicolas Trancart et diffusée en direct sur Facebook et YouTube, s’est tenue au bord du lac, grâce à l’accueil du restaurant l’Escale 110 et au support technique du syndicat du lac de Vassivière.

LA COMPÉTITION

Comme l'an passé, la MFC II s'est déroulée sur deux jours. Au total, 295 prises ont été mesurées et 275 ont été homologuées contre 340 lors de la première édition de la MFC, organisé sur la Seine, à Poses dans l'Eure.

La perche sera l’espèce la plus pêchée avec plus de 200 prises, suivie par le brochet (54 prises) et le sandre (38 prises). Michel Polydor souligne : "Près de 300 prises ont été faites avec beaucoup de brochets métrés. Je crois que c'est du jamais vu en compétition."

66 équipes seront finalement classées sur les 103 engagées. La compétition fut rude pour certains compétiteurs voire sans pitié avec trois cartons rouges donnés le premier jour et un quatrième donné le second jour, pour des erreurs évitables.

Les nouveaux champions, William Courte et Armand Michaud, ont commencé avec un brochet de 76 cm avant de capturer un poisson de 117 cm. Cependant, ce dernier n’a pas été validé car il était photographié dans le mauvais sens sur la toise. Malgré cette décision difficile, le duo a montré un mental d’acier en attrapant, quelques heures plus tard, deux brochets de 115 cm et 107,5 cm, ce qui leur a permis de terminer premiers de la première manche. Lors de la seconde manche, ils ont pêché deux brochets de 116 cm, terminant également premiers de cette manche. Incroyable !

En interview sur le podium, les deux jeunes champions déclarent : "Nous avions trois sondes live sur le bateau, ce qui peut sembler beaucoup, mais elles étaient indispensables. Chacun de notre côté, nous utilisions une LVS 62 pour prospecter. Nous avions également une LVS 34 pour finaliser, déterminer l’espèce et choisir le leurre en fonction de la hauteur d’eau. À l’avant, nous avions une Active Target 2 pour pêcher dans les structures, mais cela n’a pas été nécessaire aujourd’hui. L’objectif était d’utiliser les LVS 62 pour observer à longue distance, avec une portée de 70 mètres, soit 140 mètres de périphérie. C’était un véritable travail d’équipe : nous les repérions, je les pointais, et Armand choisissait la canne et pêchait. Cela peut sembler facile, mais nous n’avons vu que quatre brochets aujourd’hui. Nous avons procédé ainsi du début à la fin, ce qui était difficile. Les poissons étaient décollés la première journée, donc plus faciles à repérer et à pêcher. Ce dimanche, avec la pression de pêche, les poissons étaient calés au fond, plus difficiles à trouver mais presque plus faciles à pêcher. Nous avons donc utilisé uniquement la LVS 34 avec une portée de 15 mètres, c’était le seul moyen de les voir. Nous distinguions l’équivalent d’un tronc, juste la caudale et à peine la tête parmi des milliers de vifs, de perches et de poissons blancs. C’était assez technique. Nous avons réussi et nous sommes contents. Les deux brochets de 116 cm ont été pêchés dans moins de 4 mètres d’eau."

Les vice-champions de France 2024, Maxime Lochon et Cédrik Djelassi, ont adopté des tactiques différentes en se concentrant sur les perches. Le duo francilien a validé pas moins de 44 perches, dont la plus grosse de la compétition (43,5 cm).

Sur la troisième marche du podium, le duo David Saint-Léger et Lionel Vigier a fait preuve de polyvalence en validant des brochets, dont le plus gros de la compétition (119 cm), ainsi que des sandres de 50 et 60,5 cm.

12 HEURES DE LIVE PENDANT LE WEEK-END !

La compétition a été retransmises en live pendant près de 12 heures grâce à 14 caméras. Répartie en six émissions : quatre émissions lors de la première manche, le samedi, dont un débrief à 19:00 avec les équipes classées dans le top 5 à la fin de la première manche.

Le dimanche, lors de la seconde manche de la MFC II, un grand live de près de 7 heures fut proposé à partir de 8:50 ainsi que la cérémonie de remise des prix à 19:00.

Dans le studio, qui était à proximité du site de la MFC, les deux animateurs, Stéphane Durand-Robin et Nicolas Trancart étaient accompagné de Frédéric Brilloux en duplex sur le lieu de la compétition au plus près des compétiteurs et des acteurs de l'événement. En régie, Tony Alferez, membre de la Mercury Pro Team, posait les questions reçues sur la page Facebook Mercury Marine France.

Samedi : Un dispositif léger était en place avec des caméras en studio, à bord d’un bateau de l’organisation et des bateaux de commissaires. Deux drones survolaient le lac pour offrir des vues aériennes spectaculaires.

Dimanche : Plusieurs caméras avec cadreurs étaient réparties sur les cinq bateaux les mieux classés à la fin de la première manche, ainsi que sur des bateaux de l’organisation et des bateaux de commissaires. Lors du départ en plusieurs vagues, les drones ont permis de diffuser des images magnifiques des bateaux.

Plusieurs interviews ont été enregistrés sur la plage et diffusés pendant le Grand Live du dimanche. Fred Brilloux a également recueilli les impressions à chaud des compétiteurs à leur retour après la seconde manche.

Yann Diquerreau, responsable du marketing chez Mercury Marine France, coorganisateur de l'événement, déclare : "Nous tenons à remercier vivement Geoffray Juillard (Gone Fishing) et toute son équipe technique. Ensemble, ils ont tenu leur promesse. Une bien meilleure couverture du réseau 4G par rapport à l'an dernier, en particulier lors de la seconde manche sous un beau soleil, a permis de diffuser des images en direct tout à fait spectaculaires et de bonne qualité. J'ai particulièrement bien apprécié les images de drones filmées par Valentin Cano et Alexandre Portheault au début de la transmission au moment des différentes vagues de départ des 102 bateaux et le retour des compétiteurs vers la plage. Un grand bravo pour cette prouesse technique. C'est du jamais vu en France."

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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