
4000 interventions de la SNSM en moyenne par an
Entre le 1er janvier et la fin du mois d’octobre 2020, les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) sont intervenus à plus de 8000 reprises (source : SNOSAN – L’accidentalité en direct 2020). Chaque année, ces centres, placés sous l’autorité des préfets maritimes, traitent près de 10 000 demandes (source : Ministère de la transition écologique – Surveillance juillet 2020). Pour près d’un tiers, les interventions concernent les avaries moteur. Loin derrière, viennent les ruptures de mouillage, les échouements et les fausses alertes…
Intervenant à la demande des CROSS, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est sollicitée dans près de 4000 situations en moyenne chaque année (source : Bilan annuel SNSM 2019). « Nos interventions les plus fréquentes font suite à des problèmes mécaniques : panne moteur ou électronique, bout coincé dans une hélice… » présente Bernard Brillouet, co-animateur de la cellule communication de la station SNSM de La Rochelle. « 80 % de nos actions relèvent de problèmes strictement matériels. Mais dans 20 % des cas il s’agit du sauvetage de vies humaines : un échouage avec plusieurs personnes à bord par exemple, ou un problème médical au large comme une crise cardiaque. »
Remorquages de bateaux pris en charge
Si le sauvetage des personnes est obligatoire et gratuit, celui des embarcations est facultatif et payant. L’indemnité de prise en charge est fixée par le Ministère de la mer. « Nos interventions de remorquage ont un coût horaire calculé en fonction de la taille du navire. En moyenne, ils sont de 350 € et durent 2h30 » précise Bernard Brillouet. La facture, qui peut vite s’avérer salée, est présentée à l’utilisateur du bateau. Lequel pourra la transmettre à son assureur qui la prendra en charge dans le cadre du volet assistance de son contrat, si la garantie est souscrite. Sous certaines conditions, les contrats peuvent intégrer les frais de renflouement, de dépannage à quai, de grutage, les frais de cale ou de ber, de transport jusqu’au chantier…
Assistance pour les personnes
La dimension « assistance » d’une intervention en mer ne revêt pas systématiquement de l’urgence ou du secours.
Du point de vue de l’assurance, les prestations se rapprochent de celles que l’on rencontre en voiture, mais avec les spécificités propres à la pratique nautique. Elles apportent une assistance humaine, médicale ou technique 24h/24 et 7j/7 en cas d’accident, de panne ou de maladie et pas uniquement en mer (cela consiste par exemple à rapatrier un plaisancier ou à prendre l’accompagnement d’un proche en charge). L’assistance peut également intégrer si nécessaire la mise à disposition d’un skipper pour ramener le bateau à bon port ou l’acheminement d’un équipier remplaçant en cas d’accident d’un membre indispensable à la marche du bateau.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de la MAIF.