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« Si l’on veut disposer d’un anneau, la présentation d’une attestation valide pour la durée du séjour est exigée » indique Matthieu Guilloto, délégué général de l’Association des Ports de Plaisance de l’Atlantique qui représente 53 ports comptant 33 000 anneaux, bouées et corps morts. L’assurance doit couvrir à minima les trois risques suivants :
Dommages causés aux installations
L’assurance prend en charge les dommages causés aux ouvrages et installations du port, soit par le navire, soit par les usagers. « Je pense au cas de plaisanciers qui font de fausses manœuvres et endommagent un catway ou un ponton. On voit ça l’été surtout, avec des navigateurs peu expérimentés » indique Véronique Etourneau, agent portuaire à Arcachon. Cela représente une dizaine de cas par an, pour des dégâts pouvant atteindre facilement les 3000 €. » Une assurance est également demandée si le bateau est amarré à un corps mort – une bouée au large – au cas où le bateau se détache et vienne heurter d’autres embarcations.
Dommages causés aux tiers
L’assurance doit également couvrir les dommages corporels et matériels causés aux tiers à l’intérieur du port y compris ceux pouvant découler de l’incendie du navire. Une mauvaise manœuvre dans un chenal étroit ou tout simplement une embarcation mal amarrée ou de façon trop lâche et c’est le choc. « Notre rôle consiste aussi à faire régulièrement le tour des pontons et de renforcer un amarrage si besoin pour sécuriser un navire » ajoute Véronique Etourneau.
Le renflouement du navire
Enfin, le contrat assuranciel minimum comprend le renflouement et l’enlèvement de l’épave en cas de naufrage à l’intérieur du port et des chenaux d’accès. « On déplore trois ou quatre cas de ce type chaque année », indique l’agent du port d’Arcachon. Une pompe de cale qui s’arrête, beaucoup de pluie et le bateau coule. » Mais attention, pour de nombreux contrats, l’opération n’est prise en charge que si le navire sombre à la suite d’un « événement garanti », c’est-à-dire à la suite d’un accident. Si seule la vétusté est en cause, l’assurance risque de ne pas intervenir et pourtant, le bateau sera évidemment renfloué et enlevé mais aux frais du plaisancier. Les submersions constituent un danger pour les autres embarcations et peut présenter un risque de pollution pour cause de fuite de carburant. « Nous devons souvent opérer rapidement, avant l’arrivée du plaisancier. Selon la profondeur ou la taille du bateau, elle peut nécessiter l’intervention de plongeur ou de scaphandrier et les prix peuvent atteindre les 3000 €. »
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de la MAIF.