
La mise à l’eau d’un bateau est toujours un moment symbolique important puisqu’à l’aube d’une nouvelle saison, il porte en lui la promesse de nouvelles aventures au large. Fabrice Amedeo et son équipe ont remis à l’eau leur IMOCA, ce jeudi 15 mai, sous de nouvelles couleurs, puisque le bateau sur lequel le navigateur journaliste a bouclé un second Vendée Globe cet hiver, s’appelle désormais FDJ - UNITED - WEWISE.
Le chantier de retour du tour du monde a été relativement léger puisque le bateau est revenu en bon état. Il s’agissait plutôt de vérifier tous les éléments névralgiques de l’IMOCA après un si long chemin autour de la planète : mât et coque, hydraulique, accastillage, bouts et câbles ; mais aussi de le remettre à niveau en vue de ses défis de la saison 2025.
Celle-ci sera ponctuée par la Course des caps autour des îles britanniques qui se courra en équipage fin juin. Fabrice a fait appel à un bon connaisseur du bateau, puisqu’il sera accompagné d’Andreas Baden avec qui il a participé à la dernière transat Jacques Vabre. L’équipage sera complété par Camille Etienne, militante écologiste, Martin Amescua Ruiz, un navigateur espagnol, et de Rémi Blanc comme médiaman.
La suite de la saison sera marquée par le défi Azimut à Lorient en septembre puis par la Transat Café l’Or en novembre, nouveau nom de la Transat Jacques Vabre qui s’élance du Havre en double pour rejoindre la Martinique, via l’archipel des Canaries.
Les objectifs resteront assez identiques à ceux du Vendée Globe pour le navigateur journaliste qui évolue sur un bateau ancien : se dépasser, naviguer sans recours à l’énergie fossile, poursuivre les campagnes de mesures océanographiques au large autour des îles britanniques puis sur l’Atlantique et partager une belle aventure avec le grand public.
Fabrice Amedeo : « Avec ce deuxième Vendée Globe bouclé, c’est un nouveau cycle et une nouvelle venture qui démarre. L’objectif est de repartir au large sur ce bateau ancien pour commencer à marquer des points en vue du Vendée Globe 2028 mais aussi de poursuivre les campagnes de mesures qui sont, chaque année, plus passionnantes puisque de plus en plus de scientifiques ont rejoint mon projet et comptent sur moi pour ramener de précieuses données sur l’état de nos océans. Mais j’ai aussi en tête de changer de bateau, donc cette saison en équipage et en double est une belle année de transition après un tour du monde épuisant et en attendant de retourner au large en solitaire. Je ne suis ni rassasié ni blasé, je suis heureux de repartir en mer et je remercie mon équipe pour le travail qu’elle a réalisé ».