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Sodedo, qui fête son 40e anniversaire cette année, célèbre également ses 15 ans d’engagement dans la voile. L’occasion de revenir sur la stratégie de l’entreprise dans la voile, aux côtés de Thomas Coville mais également du Vendée Globe.
« Au départ, le sponsoring répondait à un problème de notoriété de marque. Sodebo était leader sur son marché mais inconnu de ses consommateurs », lance Pascal Cadorel, Directeur du sponsoring et de la communication de Sodebo. Aux côtés de Thomas Coville sur le Vendée Globe 2000/01, l’entreprise décide de renforcer son engagement dans la voile en devenant partenaire principal du Vendée Globe en 2004/05. Un partenariat toujours reconduit depuis. « Cela permet de donner encore plus de statut à la marque grâce à la dimension internationale de la course. C’est intéressant de sponsoriser un bateau et une course, c’est un mix gagnant », avance Pascal Cadorel. Pour l’heure, les retombées de la dernière édition du Vendée Globe ne sont pas encore connues, mais elles devraient être deux fois plus importantes que pour l’édition précédente, pour 4,1 M€ investis, qui comprent le partenariat et la communication autour. Le Vendée Globe a généré 11 M€ d’équivalent média pour l’entreprise sur l'édition 2004/05, contre 20,15 M€ lors de l’édition 2008/09 pour 3,7 M€ investis (partenariat et communication, ndlr). « C’est une très belle opération car le Vendée Globe nous offre un maximum de visibilité. On dépasse largement le spectre du monde de la voile. Aujourd’hui, Sodebo investi 1,650 M€ par an dans le sponsoring voile, amortissement compris (le Maxi Trimaran a coûté 10 M€ sur quatre ans, dont 3,5 M€ pour la construction du bateau.
Une stratégie payante
La stratégie de Sodebo dans la voile porte ses fruits. Outre les belles retombées du Vendée Globe et des tentatives de records de Thomas Coville, la voile permet en effet de fédérer les 2000 salariés de l’entreprise, de développer la notoriété de la marque, son capital sympathie, ses ventes, mais également de communiquer sur des valeurs de liberté, d’exigence, de plaisir, de partage, de collectif et de goût des défis qui sont chères à l’entreprise. Aujourd’hui, en termes de mémorisation spontanée, Sodebo figure parmi le Top 5 des sponsors de la voile, son statut dépassant celui d’un partenaire d’un bateau ou d’un événement. L’entreprise bénéficie d’ailleurs d’une notoriété assistée de 91%, un chiffre qui a beaucoup progressé en 15 ans. « Avec cette stratégie ambitieuse sur le long terme, Sodebo a gagné en notoriété et nourri son image, explique Pascal Cadorel, Directeur du sponsoring et de la communication de Sodebo. La Route du Rhum et le Vendée Globe qui sont deux courses majeures sur lesquelles Sodebo est présent depuis 1998, bénéficient d’une image positive sur l’ensemble des Français. Avec plus de 81 millions de retombées (ce chiffre ne prend pas en compte les retombées du dernier Vendée Globe), l’impact sur le consommateur est réel. Après chaque événement lié à la voile, la relation avec le consommateur évolue, notamment son envie de mieux connaître la marque et les produits ».
D’ailleurs, Sodebo associe également la voile à son activité. « La voile est un fil conducteur en matière de communication. Il y a une réelle cohérence entre l’entreprise, nos produits et la voile. Plus on multiplie les occasions, quelque soit le support, plus on accroît la visibilité. Après 15 ans d’engagement dans la voile, nous avons décidé de poursuivre et de développer cet axe de communication car nous en mesurons tous les jours les retombées positives », souligne Patricia Brochant, co-présidente de Sodebo. A titre d’exemple, l’engagement de Sodebo sur le Tour de France lui permettra de faire découvrir au grand public ses produits « dans les villes littorales jusqu’ici peu touchées par les plus grandes épreuves ».
Sodebo voit plus loin
Si Sodebo a annoncé son programme voile jusqu’à fin 2014, l’entreprise et son skipper ont déjà le regard tourné vers l’avenir. « Nous préparons un programme à partir de 2015 avec Prince de Bretagne. Nous sommes en contact avec des skippers et des organisateurs afin de faire de la Classe Ultime une classe référente, explique Patricia Brochant. Nous essayons de construire l’avenir avec un circuit pérenne pour les ultimes, ce qui passe par la recherche d’un partenaire de Classe. Avec l’arrivée de Banque Populaire, il y a une réelle dynamique autour de ces bateaux ».
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