
La 34ieme Coupe de l'America débute samedi dans la baie de San Francisco où le defender américain remet en jeu le plus vieux trophée sportif au monde qu'il a acquis en 2010.
Une certaine euphorie gagne les quais de San Francisco où se déroule la 34ieme Coupe de l'America entre un defender américain vacillant et un challenger néo-zélandais impressionnant qui n’a fait qu’une bouchée de ses deux seuls concurrents - Artemis et Luna Rossa - lors de la Louis Vuitton Cup, épreuve qualificative pour l'America's Cup.
Fêtant ce jeudi leur 100ieme jour de navigation à bord de leur catamaran Aotearoa, les Néo-Zélandais ont réussi à inverser les pronostiques en un mois de démonstration sur l'eau. "On est clairement meilleur", ose même affirmer Grant Dalton, le directeur du syndicat d'Emirates Team New Zealand (ETNZ). Une confiance assumée notamment grâce aux dernières améliorations effectuées sur l'AC72 néo-zélandais qui amplifieraient leur puissance.
Les Américains pénalisés pour tricherie
Côté américain on accuse le coup après la sanction de deux points de pénalité infligée par le jury international pour tricherie lors de courses précédentes courues en AC45. Des poids illégalement placés avaient été découverts sur les catamarans d'Oracle Team USA. Initialement, le vainqueur de la Coupe de l'America devait cumuler 9 victoires ce qui est toujours le cas pour les Kiwis quand les Américains doivent désormais aligner 11 victoires pour combler leur déficit de -2 au départ de l'événement ce samedi. "Pour moi c'est évident, ETNZ est le grand favori ! Nous sommes désormais en position d'outsider", admet James Spithill, le skipper australien d'Oracle Team USA, plus jeune vainqueur de l'épreuve et tenant du titre.
Des duels à plus de 80 km/h
Éblouissants et meurtriers (un équiper d'Artemis avait trouvé la mort le 8 mai dernier en entraînement), les AC72, supports de la 34ieme Coupe de l'America sont capables d'atteindre des vitesses vertigineuses (record des Kiwis à 87,38 km/h) grâce à leur aile rigide plus grande qu'un Boeing 747. Seuls les foils et les gouvernails touchent l'eau d'où cette impression d'assister au prélude d'une ère nouvelle où ces 11 marins habillés tels des cosmonautes partent en mission à bord de leur vaisseau. Une mission en plusieurs actes que les protagonistes rêvent d’achever en vainqueurs.
LIRE AUSSI :