
Vendredi, François Gabart et Francis Joyon ont accéléré leur course au cœur de l’océan Atlantique grâce à un alizé dynamique d’une vingtaine de nœuds (40 km/h) et une vitesse de navigation proche des 30 nœuds (55 km/h). En fin de journée vendredi, il ne leur restait qu’un peu plus de 1000 milles nautiques à parcourir pour rejoindre Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. François Gabart a réussi à conforter son avance avec un écart de 165 milles par rapport à son poursuivant.
La situation météo ne va pas beaucoup évoluer ce samedi avec le maintien d’un régime d’alizé de secteur Est de l’ordre de 20 à 25 nœuds qui leur permettra de progresser à vive allure en direction de l’arc antillais. Avec un vent qui viendra de l’arrière du voilier, ils devront opérer quelques changements de bord sur leur route pour garder un bon angle au vent.
Dimanche, en se rapprochant de l’arc antillais, le temps deviendra plus instable et l’alizé un peu plus irrégulier. Ils devront essuyer quelques grains et faire jouer toute leur expérience de marins dans cette configuration météo instable avec des vents irréguliers en force et direction. Après avoir enroulé la Guadeloupe par l’ouest, François Gabart, s’il maintient son avance et évite les avaries devrait atteindre Pointe-à-Pitre en fin de journée de dimanche, heure française. Il battrait ainsi de quelques heures le dernier record détenu par Loïc Peyron de 7 jours, 15 heures et 8 minutes.