Le compte à rebours est lancé pour la 11e édition des Voiles de St. Barth, programmée du 17 au 23 avril. A Gustavia, les équipes de François Tolède et Luc Poupon s’activent pour effectuer les derniers préparatifs et ainsi accueillir de la meilleure des manières les compétiteurs de ce cru 2022. Un cru qui s’annonce exceptionnel en termes de participation avec, à ce jour, pas moins de 74 équipages ayant confirmé leur présence, soit quatre de plus que lors de la 6e édition en 2015, avec notamment un vrai « boom » chez les multicoques. « C’est une tendance qui était déjà notable ces dernières années et qui continue de s’accentuer. Les catamarans et les trimarans sont chaque fois plus nombreux et cette année, ils sont 18, ce qui représente plus d’un quart de la flotte », notent les organisateurs. Parmi eux, on retrouve des habitués, à l’image de Fujin de Greg Slyngstad, 2e de la dernière édition chez les ORCmh, mais aussi Guyader Savéol skippé par Gwen Chapalain, double vainqueur en titre des Multi IMHRR. « Nous avons toujours énormément de plaisir à participer aux Voiles de St. Barth Richard Mille. C’est assurément l’une des plus belles courses qui soient. Elle se déroule dans un cadre exceptionnel, sur un terrain de jeu exceptionnel et dans une ambiance exceptionnelle, elle aussi. Personnellement, elle entre dans le cadre de ma préparation à la Route du Rhum et je me réjouis de la qualité du plateau de cette édition 2022 dans notre catégorie », assure Gwen Chapalain qui aura fort à faire face à des concurrents tels que Mach Schnell de Kent Haeger, Arawak de François Nel, Nala de Jim Vos ou son sistership, le TS 5 Addictive Sailing de Brieuc Maisonneuve, mais aussi une flopée de Diam 24 OD - Air Nest de Sylvain Corroy, Cry Baby de Pierre Altier, et Karibuni Pinel Islander puis ADH14 – qui se livreront très probablement une course dans la course.
Du monde et du beau
La bagarre promet d’être tout aussi passionnante chez les Maxi. Une catégorie dans laquelle on va retrouver de véritables bêtes de course, telles que Rambler 88 de George David, vainqueur de l’épreuve en 2015, quelques mois seulement après sa mise à l’eau, et depuis, devenu une véritable machine à records.
Il y a d’ailleurs fort à parier que ce dernier soit un gros client pour le Richard Mille Record Trophy destiné à établir un temps de référence sur un parcours d’une quarantaine de milles entre les îles de Saint-Barth et de Tintamarre. Même chose pour, entre autres, Prospector de Terence Glacking et les Maxi 72 Bella Mente de Hap Fauth puis Vesper de Jim Swartz, quatre fois vainqueur sur l’épreuve entre 2011 et 2016.
« Je suis très heureux de faire mon retour sur l’évènement cette année. Séjourner sur l’île est de loin la meilleure expérience culinaire et amusante des Caraïbes, et y naviguer en avril est un véritable paradis. Le comité de course propose chaque jour de nouveaux parcours, ce qui est une vraie réjouissance. Nous aurons à cœur de faire de notre mieux cette fois encore ! », assure Jim Swartz, fidèle parmi les fidèles de l’épreuve depuis les débuts, tout comme Wendy Schmidt que l’on retrouve cette année à bord du plan Bottin Deep Blue.
Du match à venir à tous les étages
Si le match promet d’être serré chez les multicoques et les plus grosses unités, de belles empoignades sont aussi attendues chez les Spinnaker. Lazy Dog de Sergio Sagramoso et Liquid de Pamala Baldwin, tous les deux tenants du titre en CSA3 et CSA4, seront évidemment des concurrents à surveiller de près, tout comme Pata Negra d’Andrew Hall, Phan de Jeremy Peter Thorp, Wings de John Vincent qui auront assurément leur mot à dire aux avant-postes lors des débats.
D’autres, des « petits nouveaux », pourraient bien, cependant, jouer les trouble-fêtes, à l’image de EH01 – Global Yacht Racing d’Andy Middleton, Caro de Maximilian Klink, Hermes de Woody Cullen ou Ice et skippé par Marc Pajot. « Après une première participation lors de la dernière édition en 2019, je suis ravi de faire mon retour sur l’épreuve à bord du Baltic43 de mon ami Hervé Margolis ».
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