Jeux Olympiques 2024 : Encore deux belles chances de médailles pour la France

Jeux Olympiques 2024
Par Figaronautisme.com

Si les épreuves de voile se terminent les unes derrière les autres, les probabilités de médailles françaises restent. En effet, Lauriane Nolot est ce soir en tête du classement féminin. Axel Mazella est lui 5ème à seulement 10 points de la première place. Demain, ils disputeront leur dernière journée de qualification avant d’arriver en finale jeudi 8 août.

©Sailing Energy
Si les épreuves de voile se terminent les unes derrière les autres, les probabilités de médailles françaises restent. En effet, Lauriane Nolot est ce soir en tête du classement féminin. Axel Mazella est lui 5ème à seulement 10 points de la première place. Demain, ils disputeront leur dernière journée de qualification avant d’arriver en finale jeudi 8 août.

Aujourd’hui, les finales des dériveurs solitaires femmes et hommes n’ont pu avoir lieu en raison des faibles conditions de vent. Il y aura donc 4 finales demain. La France est représentée dans 3 d’entre elles, mais avec malheureusement trop d’écart en points pour espérer une médaille.

La journée de mercredi 7 août s’annonce chargée pour l’organisation des épreuves de voile de cette 33ème édition des Jeux Olympiques. 4 finales sont au programme de la journée tandis que les kitefoils femme et homme régateront, de leur côté, encore en phase de qualification. Et bien que les conditions météo s’annoncent très légères encore demain, souhaitons que les kitefoils puissent cumuler les courses pour faire avancer leur tableau. Ce soir, avec une seule course disputée, Lauriane Nolot est en tête du classement général provisoire. Elle est à égalité de points avec la Britannique et cinq points d’avance sur l’Américaine. Le tableau se remplit également doucement chez les hommes. Axel Mazella est 5ème à seulement 10 points de la médaille d’Or. C’est toujours le Slovène qui est en tête ce soir devant le Singapourien.

Axel Mazella : « Je m’accroche et j’essaie de rattraper ma première journée. Parmi les cinq premiers du classement, nous avons tous deux mauvaises courses. Donc maintenant cela va être à celui qui fera le moins d’erreurs. Les conditions, cette semaine, sont très frustrantes. Nous avions eu l’année dernière un test event qui était incroyable et cette semaine, on se bat avec les petits airs. C’est difficile. Un classement, avec si peu de courses, n’est pas très représentatif surtout, si comme moi, on est passé à côté de sa première journée. C’est certain que s’il y avait plus de vent, ce serait plus facile pour tout le monde, les compétiteurs, l’organisation et la production TV. Depuis hier je suis mieux. J’espère que je vais continuer ainsi et me qualifier directement pour la finale en prenant la deuxième place. Maintenant, je n’ai plus le droit à l’erreur. »

Lauriane Nolot : « Une course pour deux heures sur l’eau, c’est long. J’étais hyper motivée aujourd’hui. Je pense que cela s’est vu. J’ai essayé de la « masteriser », car j’ai bien compris que nous n’en aurons pas beaucoup aujourd’hui. Après le vent tombe et le comité essaie de nous en proposer d’autres. Mais c’était difficile de faire mieux. J’avais bien analysé la situation avant le départ, ce qui, a priori n’a pas été le cas de mes adversaires qui n’ont pas fait attention. Cela me permet d’effacer la course 5 d’hier qui était frustrante. Je suis en tête, je suis contente, j’ai fait le travail, je suis en pleine forme et je profite de toute l’énergie positive de Charline qui est revenue de Paris et qui est avec moi dans ma chambre. »


4 finales demain à Marseille

En raison du manque de vent sur la zone « spectateurs », les finales des dériveurs solitaires, femme et homme n’ont pas pu se dérouler tel qu’elles étaient planifiées. Elles sont reportées à demain et elles s’ajoutent au programme qui compte déjà la finale des dériveurs doubles mixtes (470) et la finale des catamarans double mixte (Nacra 17). Quatre finales où seront présents trois tricolores : Louise Cervera, 8ème en dériveur solitaire féminin (ILCA 6), Camille Lecointre et Jérémie Mion, 7ème en dériveur double mixte (470) et Tim Mourniac et Lou Berthomieu, 6ème en catamaran double mixte (Nacra 17). Si malheureusement aucun d’ente eux ne peut prétendre à une place sur le podium, ils auront tous à cœur de bien finir leurs Jeux Olympiques et de porter haut les couleurs de la France qu’ils auront défendue toute la semaine avec engagement et passion.

Tim Mourniac : « Nous nous sentions dans le rythme des meilleurs mondiaux. La dernière course était celle de tous les dangers. C’était une énorme opportunité pour nous qui étions un peu derrière. Malheureusement, nous passons à côté de ce rendez-vous. Nous sommes déçus ce soir, mais très fiers, tout de même de notre semaine. Nous allons nous remobiliser et utiliser toute l’énergie restante pour aller chercher la 5ème place. Nous avons le niveau pour être devant. Nous savions que cela serait disputé jusqu’au bout, même si nous avons été peut-être trop timides sur cette dernière course. Ce sera pour nous un beau résultat, même si cela ne fera plus une grosse différence, car on vient aux Jeux Olympiques pour remporter une médaille. »

Lou Berthomieu : « Je suis super déçue ce soir. Mais il va falloir relativiser. Nous ne naviguons ensemble que depuis deux ans et demi, ce qui est assez peu par rapport aux autres équipages. Mais on fait de l’olympisme pour gagner. Le « Gap » avec les premiers n’est pas non plus énorme, mais il y a de la progression possible. Nous avons pris de l’expérience. C’étaient nos premiers Jeux Olympiques. Mais c’est difficile de perdre. Notre état d’esprit reste le même, l’idée de demain c’est de gagner la Medal Race pour bien finir et accrocher cette 5ème place. »

Camille Lecointre : « Nous disons au revoir à la médaille aujourd’hui. Donc énormément de déception, car c’était l’objectif. Nous finissons avec une course difficile, mais c’est surtout le début de la compétition qui nous pénalise. La première journée ce n’est jamais évident, il faut trouver le bon rythme entre l’appréhension »

Jérémie Mion : « Nous mettons trop de temps à rentrer dans nos Jeux Olympiques et cela nous met dans une situation difficile. Aujourd’hui, c’était compliqué tactiquement. Nous étions pourtant bien engagés dans cette dernière course. Nous sommes déçus, nous passons à côté de notre objectif. Demain, nous essaierons de nous faire plaisir une dernière fois et nous allons essayer de gagner la Medal Race. »


// La course du jour : Lauriane 1ère sur 12 ! //

Si le Kitefoil est une discipline extraordinaire, graphiquement très visuelle, physiquement impressionnante et surtout la discipline la plus rapide des Jeux Olympiques tout sports confondus, c’est aussi une série très technique notamment dans le petit temps. Dans les conditions météos rencontrées cette semaine, il faut aussi savoir aussi être observateur. A 13h39, au moment du départ de l’unique course du jour des kitefoils, le vent, à la première marque de parcours, était d’environ 7-8 nœuds de sud-ouest. Et pourtant, sur la ligne de départ, il y avait un « trou » de vent à proximité du comité. Une situation bien observée par la Française Lauriane Nolot, mais complétement passée inaperçue pour 8 compétitrices, dont la Britannique et la Suisse. Et sans vent, les ailes des kites tombent. Une situation irréversible dès qu’elles s’engorgent d’eau. Ce sont donc uniquement 12 sportives qui prennent le départ. Rapide et bien inspirée, Lauriane prend la tête de la flotte rapidement en privilégiant sur chaque tronçon la gauche du plan d’eau. Une belle opération qui lui permet de prendre la tête du classement, d’autant que l’Américaine s’emmêle avant la première marque du parcours et termine 7ème sur 12.


Résultats des courses du mardi 6 aout :
Lauriane Nolot : Kitefoi féminin (Formula Kite) : 1 > 1 au général provisoire
Axel Mazella : Kitefoi masculin (Formula Kite) : 2 / 7 > 5e au général provisoire
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470) : 6 / 13 > 7e au général provisoire
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : Catamaran double mixte (Nacra 17) :4/ 4 /15 > 6e au général provisoire

Résultats des épreuves Olympiques :
Sarah Steyaert et Charline Picon : dériveur double féminin (49ER FX) : médaille de Bronze
Hélène Noesmoen : windsurf (iQFOiL) : 7 du classement général
Nicolas Goyard : windsurf (iQFOiL) : 15 du classement général
Erwan Fischer et Clément Pequin : dériveur double masculin ( 49er) : 12 du classement général
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 6) : 12 du classement général


Programme du mercredi 7 aout :

Finale pour :
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470)
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : catamaran (Nacra 17)
Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6)

Courses de qualification pour :
Lauriane Nolot : Kitefoil (Formula Kite)
Axel Mazella : Kitefoil (Formula Kite)

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
Max Billac
Max Billac
Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
Denis Chabassière
Denis Chabassière
Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Michel Ulrich
Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
METEO CONSULT
METEO CONSULT
METEO CONSULT
METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…