La troisième journée de la Régate Préliminaire Louis Vuitton est riche en rebondissements

Par Figaronautisme.com

L'avant-dernière journée de la Louis Vuitton Preliminary Regatta s'est déroulée sous le signe du glamour, avec quatre matchs alléchants. Pas de changement en tête du classement cette nuit avec Emirates Team New Zealand qui tient bon après sa victoire contre les Suisses, tandis que Luna Rossa Prada Pirelli maintient la pression et s'assure la deuxième place du podium grâce à une victoire nette contre INEOS Britannia.

Pour les équipes britanniques et françaises, il y a eu beaucoup de points positifs à retenir, les deux équipes ayant obtenu leurs premiers points de la régate. INEOS Britannia a remporté une première victoire impressionnante contre Alinghi Red Bull Racing, où le potentiel de 'Britannia' s'est révélé de manière stupéfiante. Rapide au près comme au portant, l'équipe de Sir Ben Ainslie a pris la tête de la course dans les derniers instants du premier bord de près et a remporté une victoire éclatante de 33 secondes, sans jamais se laisser distancer.

Ainslie s'est félicité de cette performance en déclarant : « C'était une bien meilleure journée : « C'était une bien meilleure journée. J'ai eu l'impression que nous avions trouvé notre rythme avec la façon dont nous naviguions. Les différences sont minimes, comme on peut s'y attendre à ce niveau, mais c'est une bonne course contre Alinghi Red Bull Racing, mais c'est dommage contre Luna Rossa avec l'entrée en jeu avant le départ - c'était un bon pré-départ - à part cela, je pense que la course aurait été intéressante sans la pénalité, car il y avait une différence dans les décisions concernant le plan de voilure. Donc oui, c'est une bonne journée, une journée positive, chaque jour que nous passons sur l'eau nous en apprenons plus sur la façon de naviguer avec le bateau et nous nous améliorons, ce qui est une bonne chose.

Pour Orient Express Racing Team, les Français se sont remis de leurs problèmes de Foil Cant System de la veille et ont semblé très positifs sur l'eau. Leur victoire contre NYYC American Magic a été remportée peu après le départ, NYYC American Magic ayant été contraint d'abandonner en raison d'un problème de vérin de safran qui a immobilisé 'Patriot' avant qu'il ne puisse démarrer.

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© Ian Roman / America's Cup

Quentin Delapierre était heureux de marquer son premier point et a fait l'éloge de sa remarquable équipe à terre : « C'était bon d'être de retour sur l'eau et c'est bon pour la confiance de l'équipe. J'apprécie vraiment le travail d'équipe que les gars ont fait la nuit dernière, et je pense que le bateau a bien fonctionné aujourd'hui et que nous avons pu faire nos manœuvres habituelles. Nous étions prêts à régater contre les Américains, mais malheureusement, ils ont eu un gros problème.
Tom Slingsby, barreur du NYYC American Magic, a évoqué le problème de gouvernail et de frein rencontré lors du pré-départ avec Orient Express : « Il y a eu un gros bruit et le bateau s'est mis à tanguer : « Il y a eu un grand bruit et nous avons eu une défaillance dans le système de gouvernail. C'est frustrant parce que c'est un problème complètement nouveau. Cela fait six mois que nous naviguons ici et nous n'avons jamais eu de problème. Nous avons navigué pendant une heure avant la course, effectuant toutes sortes de manœuvres sans problème. Puis nous entrons dans la boîte de départ, nous traversons la France, nous tirons des bords et 'bang'. On espère que cela n'arrivera jamais, mais les points de cette épreuve ne comptent pas - et il nous aurait été difficile d'accéder à la finale, même avec une victoire - donc cela n'a pas vraiment d'importance. Mais nous avons perdu une chance de nous entraîner davantage, ce qui est décevant ».

Luna Rossa Prada Pirelli a maintenu sa pression constante en s'imposant face à INEOS Britannia dans la troisième course de la journée. Les Britanniques ont écopé de deux pénalités lors du pré-départ en se présentant légèrement en avance sur la ligne de départ et en enfreignant les limites du plan d'eau. Le forfait de 150 mètres qui en a résulté a suffi à donner aux Italiens une avance précoce, qu'ils n'ont jamais perdue, enregistrant une victoire de 46 secondes et se qualifiant pour la finale.

Le barreur de Luna Rossa Prada Pirelli, Jimmy Spithill, a déclaré qu'il attendait avec impatience la finale de la Louis Vuitton Preliminary Regatta contre Emirates Team New Zealand avec des objectifs clairs : « Il s'agit simplement d'apprendre le plus possible et d'avoir une nouvelle occasion d'affronter les Kiwis. Je n'ai pas encore vu les prévisions, mais oui, c'est juste une autre bonne occasion de s'aligner contre la meilleure équipe.

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© Ricardo Pinto / America's Cup

Alinghi Red Bull Racing a connu une journée difficile sur l'eau, avec deux défaites contre INEOS Britannia et Emirates Team New Zealand. Maxime Bachelin, à la barre du bateau, s'est tourné vers l'avenir et a tiré le maximum de positif de cette journée : « C'était une journée difficile. Nous avons beaucoup travaillé sur le pré-départ dans le simulateur hier parce que le départ avec American Magic n'était pas très bon. Aujourd'hui, nos deux pré-départ ont été plutôt bons, nous avons bien géré les manœuvres du bateau, donc c'était bien, mais ensuite nous avons fait des erreurs sur le plan d'eau lors du premier croisement, et c'est là que nous avons perdu des longueurs de bateau, et après cela, ils ont continué à s'allonger. Mais nous sommes tout de même très satisfaits de cette journée. C'est un très bon entraînement que d'avoir deux courses dans la journée.

La dernière course de la journée a vu Emirates Team New Zealand affronter Alinghi Red Bull Racing. Pour la première fois, nous avons assisté à un départ à deux bords, les Kiwis prenant la droite et les Suisses la gauche. Lorsque les deux bateaux sont revenus ensemble, Emirates Team New Zealand a pris l'avantage et a capitalisé sur chaque étape, s'imposant avec 1 minute et 15 secondes d'avance. Les Defenders de la 37e America's Cup Louis Vuitton affichent un bilan de 100 % et abordent le match de dimanche contre le NYYC American Magic en ayant déjà assuré leur place en finale.

Peter Burling, le skipper d'Emirates Team New Zealand, s'est exprimé sur les régates de demain : « Tout est à jouer, nous sommes ici pour essayer d'améliorer nos performances et de nous adapter aux différentes conditions. Il est évident que les conditions seront complètement différentes demain, ce qui sera passionnant, et nous essayons de trouver un plan pour la nuit ».

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© Ricardo Pinto / America's Cup

A la question de savoir s'il considérait Luna Rossa comme le concurrent le plus proche, Peter a répondu : « Nous n'avons pas encore vu Magic dans beaucoup de vent, et Ben (Ainslie, INEOS Britannia) semble assez rapide dans certaines conditions, donc oui, nous devons attendre et voir, mais il semble que celui qui met le meilleur de lui-même en avant dans une course et qui sort bien de la ligne semble les gagner, donc tout va se jouer là-dessus demain.

Tout est maintenant prêt pour un dimanche de régates exceptionnelles en AC75 avec trois autres matchs suivis de la finale de la Louis Vuitton Preliminary Regatta entre Emirates Team New Zealand et Luna Rossa Prada Pirelli. Leur course du premier jour de la régate s'est terminée prématurément par une panne du voilier italien lors du premier bord de vent. Il s'agira donc d'une lutte passionnante entre ces deux équipes impressionnantes pour prendre de l'élan et remonter le moral des troupes.

Il s'agit donc d'une lutte passionnante entre ces deux équipes impressionnantes qui cherchent à prendre de l'élan dès le départ et à garder le moral. Rendez-vous demain à 14h00 CET pour suivre toute l'action.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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