Météo Transat Paprec : bulletin METEO CONSULT du jour

Par Figaronautisme.com avec METEO CONSULT
carte de la course Transat Paprec en direct

Découvrez le bulletin quotidien avec les prévisions météo de METEO CONSULT, partenaire officiel de la Transat Paprec, pour les prochains jours de course.

Situation générale

Ce jeudi, régime de nord-nord-est soutenu depuis le large Portugal vers Madère et les Canaries, en bordure est d’une dorsale anticyclonique.

Vendredi, flux de nord-nord-est assez fort entre le sud du Portugal, Madère et les Canaries, en bordure sud-est de l’anticyclone centré sur les Açores à 1029 hPa.

Samedi, l’anticyclone des Açores se décale vers l’est pour se centrer par 1028 hPa à mi-chemin entre les Açores et le nord du Portugal. En bordure sud-est de l’anticyclone, un flux de nord-est assez fort est en place de Madère aux Canaries.

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© METEO CONSULT Marine

Conditions météo en mer pour la Transat Paprec

Ce jeudi matin à 7h, la course restait très intense avec un match encore très serré en tête de flotte à la latitude de Lisbonne. Martin Le Pape et Mathilde Géron sur Demain prenait la tête du classement, talonnés par leurs concurrents Laure Galley et Kevin Bloch sur DMG Mori Academy en 2ème position et Davy Beaudart et Julie Simon sur Hellowork en 3ème position. Ces 3 duos au coude à coude ont réussi à prendre un peu de distance par rapport à leurs poursuivants qui ont bénéficié de conditions de vent un peu moins favorables. Comme prévu l’élastique s’est tendu au sein de la flotte avec des écarts qui se sont creusés par rapport à hier matin. Les 10 premiers s’étalent maintenant sur une vingtaine de milles et le duo Ellie Driver et Olivier Hill sur Women Engineering Society ferme la marche à 60 milles derrière le leader.

Jeudi 24 avril

En matinée, l’ensemble de la flotte navigue sous un alizé portugais de 17-18 noeuds de moyenne, prenant un peu de droite pour s’orienter nord-nord-est. Avec ce vent proche de l’orthodromie (route la plus courte pour rejoindre La Palma aux Canaries), les navigateurs continuent d’opérer des empannages sur leur route. Après s’être éloigné de la côte portugaise, la plupart des marins font cap vers le sud-est. Il n’y a pas de véritables options de jeu à jouer avec ce vent assez régulier sur la flotte mais selon le positionnement des skippers en latéral, certains bénéficient d’un peu plus de vent que d’autres. Les écarts pourront donc encore un peu se creuser au sein de la flotte, les premiers étant souvent les plus favorisés, le vent s’accélérant progressivement en direction du sud. Avec une vitesse moyenne qui devrait se situer autour de 11noeuds, les premiers marins sont attendus à la latitude du Cap Saint-Vincent en fin d’après-midi. Ils auront débuté un long bord en direction de Madère, sous un vent qui sera revenu au nord et soufflera entre 18 et 20 noeuds.

Vendredi 25 avril

Au cours de cette journée de vendredi, les marins poursuivront leur navigation tribord amure à vive allure entre le Portugal et Madère, sous un vent de nord puis nord-nord-est toujours tonique, proche de 20 noeuds. C’est une véritable autoroute avec de grandes glissades sous spi dans laquelle chacun marin ne devra rien lâcher pour conserver ce qui a été acquis... Avec une mer qui deviendra forte avec des vagues de 2,5 m venant par tribord, ça risque de pas mal taper et de de contrarier un peu la progression des voiliers. Les marins devront rester très concentrés et ménager leur monture. En approche de Madère en fin de journée, avec un vent qui aura pris un peu de droite, ils devront remettre du sud dans leur route pour ne pas trop s’écarter de la route directe qui les mène vers La Palma. Les premiers skippers sont attendus en milieu de nuit de vendredi à samedi à la latitude de Madère.

Samedi 26 avril

Dans un vent de nord-est qui se renforcera encore un peu pour atteindre 22-23 noeuds, les derniers empannages vont s’opérer dans le sud-est de Madère avant un dernier bord plein sud en direction de la marque de La Palma, qui marquera le point de départ de la grande traversée atlantique. Dans cette descente entre Madère et les Canaries, l’alizé deviendra plus instable et irrégulier ce qui pourra bousculer un peu le classement, certains bénéficiant d’un vent un peu plus vigoureux que d’autres, suivant leur positionnement sur le plan d’eau. Néanmoins, la course de vitesse se poursuivra dans une mer encore agitée à forte. Les premiers skippers sont attendus en première partie de nuit de samedi à dimanche à La Palma, soit moins de 7 jours après le départ de la Transat Paprec à Concarneau.

Dimanche 27 avril

Ce dimanche, une grande partie de la flotte débutera la traversée de l’Atlantique sous un alizé de nord-nord-est un peu irrégulier avec des effets de dévente sous le vent de l’île de La Palma. En gagnant le large, l’alizé deviendra plus régulier et tonique en soufflant à une vingtaine de noeuds. Une nouvelle course de vitesse se produira au sein de la flotte avec une progression au grand largue tribord amure en direction de l’arc antillais. Cet alizé bien établi permet une course rapide mais les prévisions à un peu plus long terme indiquent que le régime d’alizé pourrait être contrarié d’ici quelques jours. Affaire à suivre de près...

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site https://marine.meteoconsult.fr

Cyrille Duchesne, météorologue La Chaîne Météo / METEO CONSULT

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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