De port en port : Beaulieu-sur-Mer, l’escale qui porte bien son nom

Figaro Nautisme : Pouvez-vous nous présenter le port de Beaulieu-sur-Mer ?
Roger Roux : C’est un port dont la construction a débuté en 1968, très intégré dans la ville. Il compte 720 anneaux et accueille tous types de bateaux, du petit pointu à la grande plaisance. Le port est géré en régie par la Métropole de Nice, qui pilote notamment la réhabilitation et le réaménagement des infrastructures.
F. N. : Quelles sont vos ambitions pour la saison 2024 ?
R. R. : Nous souhaitons apporter aux plaisanciers tous les services dont ils ont besoin au port, mais aussi dans la ville elle-même : des commerces, des boutiques, des restaurants, etc. Pour nous, le lien entre les deux est important : le port est avant tout une porte d’entrée sur la ville. Par ailleurs, nous avons obtenu le label « Port Propres » ; dans le prolongement, nous souhaitons à terme être certifiés « Ports Propres Actifs en Biodiversité. »
F. N. : Pourquoi s’arrêter dans votre port ?
R. R. : Pour sa situation ! En faisant escale à Beaulieu-sur-Mer, il est possible de profiter toute la région… En plus, la ville est de plain-pied, ce qui facilite les déplacements, et propose tous les commerces de proximité dont vous pouvez avoir besoin, depuis le salon d’esthétique jusqu’au shipchandler, en passant par les marchands de vaisselle ou de vêtements. Nous avons également un chantier naval pour l’entretien des bateaux, et des activités de pêche et de promenade en mer qui contribuent à rendre le port très vivant.
F. N. : Quels services et commodités mettez-vous en place pour les plaisanciers ?
R. R. : Nous avons réorganisé et réaménagé tous les espaces, la voirie, les espaces verts, le stationnement et les terre-pleins, pour séparer les activités techniques des boutiques liées au luxe. Le port devient un lieu de convivialité, plus agréable pour les piétons. En tout, près de 9 millions d’euros ont été investis, issus à 100% des recettes du port. Aujourd’hui, les plaisanciers disposent d’un yacht club, d’une école de voile, de vélos en libre-service ou d’un chemin balisé pour se promener.
Julien Gasparro : Notre ADN, c’est l’accueil. Nous allons au-devant des plaisanciers dès l’entrée du port pour les guider jusqu’à leur place… Nous avons une équipe d’excellents professionnels autour du port, et une belle qualité de vie.
F. N. : Quelle est votre politique environnementale ?
R. R. : Nous sommes très attentifs à la préservation des herbiers de posidonie, d’autant plus que nous nous situons dans un périmètre Natura 2000. Nous déployons également beaucoup de signalétique et de communication auprès des usagers. Des points de collecte des déchets permettent aux plaisanciers et aux commerçants de faire directement le tri. Et dans le cadre de la certification « Ports Propres Actifs en Biodiversité », nous déploierons bientôt des nurseries dans le port, pour accueillir les alevins.
J. G. : La gestion des fluides, c’est-à-dire de l’eau et de l’électricité, est aussi un enjeu majeur. Aujourd’hui nous facturons au forfait, mais nous travaillons à la mise en place de la télérelève. En parallèle, nous déployons évidemment des systèmes de récupération des eaux noires et grises, ainsi que des eaux de carène.
F. N. : Quelles sont les évolutions prévues dans les années à venir ?
R. R. : Le port est en pleine transformation. Bientôt, le club de voile et le chantier naval connaitront un renouveau… Nous allons créer un parking, de nouvelles alvéoles commerciales, des locaux pour le public, une salle évènementielle. L’objectif est d’accueillir différentes activités comme des expositions ou des évènements culturels. Et pour renforcer encore l’intérêt du port et de la ville, nous aimerions créer une nouvelle panne, pour nous permettre d’accueillir des croisières de luxe et de devenir encore plus attractifs !
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