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Si certains croient que le bruit de la mer a effectivement été capturé par le coquillage, une autre croyance, plus répandue, voudrait que le bruit perçu soit l’écho de notre circulation sanguine. Si tel était le cas, après avoir fait une activité physique, le bruit devrait s’amplifier. Or il n’en est rien.
Pour d’autres, le murmure entendu serait généré par l’air qui circulerait à l’intérieur du coquillage. Cette théorie n’est pas valable non plus. En effet, en faisant bouger le coquillage, en le rapprochant ou en l’éloignant de l’oreille par exemple, on peut faire moduler le bourdonnement entendu. On croit alors entendre les allées et venues des vagues. Or des scientifiques ont réalisé cette expérience au sein d’une pièce insonorisée. Résultat ? Ces modulations du son n’étaient plus perceptibles. La théorie n’a donc pas tenu. En effet, si dans une salle insonorisée, il y a bien toujours de l’air, il n’y a en revanche plus de sons.
Ainsi, selon les scientifiques, ce que l’on entend dans notre oreille sont simplement les bruits ambiants qui sont amplifiés par le coquillage. En effet, le coquillage, avec sa forme creusée, agit telle une caisse de résonance, une chambre d’écho, c’est-à-dire qu’il capte les vibrations sonores créées par les bruits autour de vous pour les amplifier par la suite et ainsi créer un bourdonnement régulier. Plus le coquillage est long et creux, plus l’intensité du son perçu sera forte. Il en sera de même si vous vous trouvez dans une pièce plus bruyante.
On peut ainsi entendre ce bruit avec n’importe quel objet de forme cylindrique, comme un pot de moutarde ou une boîte de conserve… Beaucoup moins romantique ! Nous, à la rédaction, on préfère croire que la mer nous a laissé un message : "Il est l'heure de partir en vacances !"